En tête au 1er tour, le candidat de gauche espère que les électeurs vont redonner une dimension locale au scrutin.
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Alain Anziani ne se voile pas la face. À quatre jours du scrutin, il confiait mercredi avoir bien pris la mesure du message envoyé par les électeurs à la gauche en général et au gouvernement en particulier. Celui qui fréquente l'élite politique nationale dans ses fonctions de sénateur du groupe socialiste au Palais Bourbon le reconnaît : « Les gens ne comprennent pas et n'acceptent pas la politique du gouvernement. Or nous avions sous-estimé l'effet de cette vague nationale. » Sur le terrain, cela s'est traduit selon lui par un déficit de voix traditionnellement acquises à son camp.