Back to top

Bilan intermédiaire de l’opération presque zéro déchet de la famille Chausset

Accueil » Bilan intermédiaire de l’opération presque zéro déchet de la famille Chausset

Associées au centre social Arts et Loisirs d'Arlac, à l'initiative d'habtiants, notamment Aude Blet Charaudau, 50 familles participent depuis le 7 octobre au "défi presque zéro déchet", dont vous trouverez une trace en suivant le lien ici;
et le blog des 50 familles
 
Depuis le mois d’octobre un certain nombre de modifications ont été mises en œuvre afin de tendre vers le zéro déchet.
J'ai fait un bilan inermédiaire de la famille, 4 personnes et un chat.
Avant l’opération ce qui était fait :

  • compostage depuis 2003
  • achat de légumes à l’AMAP depuis 2008
  • achat de certains produits en vrac à Biocoop (riz, amande, couscous)
  • tri systématique des déchets
  • une attention particulière au gaspillage
  • pas d’achat de plats cuisinés, ou de façon exceptionnelle
  • une cuisine faite maison

Ce qui n’était pas fait :

  • si certains produits étaient écologiques avec une utilisation du vinaigre blanc et bicarbonate pour certains usages, il n’ y a avait pas de réflexion poussée sur la réduction des déchets et emballages pour les produits ménagers d’usages courants.
  • Idem pour certains produits comme les goûters, les petits déjeuners, notamment.

Ce qui a été mis en œuvre rapidement:

  • la fabrication des produits ménagers comme le liquide vaisselle, linge et les récurrents.
  • Une attention encore plus particulière au tri.
  • Une augmentation de l’achat de produits en vrac.
  • La fabrication des yaourts.

Ce qui a été mis en œuvre progressivement:

  • L’arrêt d’achat de certains produits au supermarché comme la viande, la charcuterie (jambon), remplacé par l’achat systématique au détail sans emballage avec récipient maison.
  • L’arrêt du Sopalin.
  • La moindre utilisation et la substitution partielle de certains produits d’usage personnel comme la mousse à raser par le savon à barbe, le shampoing par le shampoing sec, les gels douche par le savon de Marseille. Si l’arrêt de certains de ces produits n’est pas complet, l’usage reste exceptionnel.
  • La transformation des goûters et des petits déjeuners très générateurs d’emballages.
  • L’augmentation de l’achat en vrac (farine, sucre, sel, poivre, pâtes (un peu)).
  • Epilation électrique à la place des bandes cire jetables.

Ce qui a été abandonné ou repoussé :

  • le dentifrice au bicarbonate, pâte à tartiner, confiture maison
  • le produit lave-vaisselle (abandonné)
  • les mouchoirs papiers et autres produits d'hygienne
  • quelques produits alimentaires: gruyère, lardons (en cours)

Marge de progression :

  • achat en vrac sur certains produits (huile, vinaigre, condiments, notamment)
  • mouchoirs, produits d’hygiène,
  • journaux, reste un abonnement quotidien, 1 kg semaine
  • Et multiples petites choses…

Résultats sur 5 mois :

  • Pour le recyclable on est passé de 23 kg le mois d’Octobre à environ 10 kg, (le mois de février étant moins parlant car une semaine de vacances et mois plus court).
  • Pour la poubelle noire on est passé de 9,8kg à 5,1kg avec une pointe à 12kg en janvier (avec les fêtes, les huîtres alourdissent la charge..)
  • Pour le compost c’est assez irrégulier, cela dépend bien sûr de la nature de la cuisine, nous sommes passés de 17 kg en Octobre à 22kg puis 19,17 et en février, petit mois à 13 kg.

Fin février, nous pouvons estimer une réduction de 30 à 40 % des déchets, mais il faut attendre encore 2 mois pour avoir une bonne stabilisation.
Sur le plan pratique, les principaux freins sont le déficit de commerces de proximité, la dispersion des sources d’approvisionnement (super marché, marché, Biocoop, La Recharge, So Bio, petits commerces), des prix parfois très élevés injustifiés -pourquoi le vrac est-il parfois plus cher que le détail, notamment pour les huiles, ou certains produits bio?- les différences de goût notamment pour les enfants et ados et enfin le temps passé.
Les points positifs sont la qualité des produits, la satisfaction d’y arriver, la satisfaction de fabriquer soi-même, des économies financières pour certains produits, le gain écologique individuel et collectif, repenser sa consommation, et cela permet une alimentation encore plus saine.
Gérard Chausset
 

Placement image: 
Partager

Ajouter un commentaire

CAPTCHA
This question is for testing whether or not you are a human visitor and to prevent automated spam submissions.
Image CAPTCHA
Saisir les caractères affichés dans l'image.