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Une puce avant le zéro déchets? Article de Sud Ouest

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La pose d’une puce est la première étape qui vise à mieux connaître la vie d’un bac pour améliorer le service. La seconde étape est bien sûr, l’étude (lourde et longue) d’un système de redevance ou de taxe basé sur l’incitation à diminuer sa production de déchets. C’est un premier pas que franchit Bordeaux Métropole. Comme je l’ai dit à la journaliste, ce dispositif à termes de redevance incitative ne doit pas reposer uniquement sur les efforts des ménages mais il doit aussi impliquer les entreprises et notamment la grande distribution. Ce premier pas n’enlève rien à notre critique sur le trop d’incinération sur notre agglomération qui freine l’évolution vers le zéro déchets.
Les chiffres : 249 kg  collectés / habitants pour les ordures ménagères, 73 kg / habitant pour la collecte sélective et 175 kg / habitant pour les centres de recyclage.
66 660 habitants à Mérignac, près de 740 000 sur Bordeaux Métropole.
En 2015, les refus de tri ont représenté au niveau du centre de tri  de Bègles 5 285 tonnes, soit près de 14% du tonnage collecté dans les bacs verts (37 534 tonnes collectées en bacs verts en 2015).
On dénombre par ailleurs chaque année près de 20 000 interventions du service sur des bacs cassés, soit près de 5% du nombre total de bacs sur la Métropole.
Les habitants concernés par l'opération "puçage"  ont été informés via les médias locaux, les journaux municipaux et la diffusion de flyers dans les boîtes aux lettres.
Concernant la mise en place des puces : les équipes d’une entreprise privée suivaient les équipes de collecte et procédaient à la pose d’un « sticker » doté d’une puce électronique.
Un deuxième flyer a été distribué en cas de non présentation de bac et les équipes sont repassées une deuxième fois devant les adresses concernées.
 80 % des bacs sont à présent équipés d’une puce sur la commune de Mérignac.
 

Article de Sud Ouest

Arlac : la collecte des déchets à la loupe
L’objectif à long terme est d’indexer la taxe sur la quantité de déchets réellement produite.

Début 2017, le quartier d’Arlac participera à une étude sur l’optimisation de la collecte des déchets menée par la Métropole .
Première étape dans l’amélioration du ramassage des déchets : le puçage électronique des bacs. Depuis fin octobre, les Mérignacais voient fleurir des sortes de code-barres, surplombés d’un long numéro, sur tous les bacs verts et gris de la commune. Une roue cassée, une poignée brisée, un capot détérioré et même un bac volé ou égaré : ce nouveau système permettra de suivre au plus près la vie du bac et pallier ces éventuelles anomalies. Un « outil » moderne pour assurer un service de collecte plus efficace, réactif et ciblé. Si certains habitants se méfient de ce nouveau dispositif de traçage, le vice-président de Bordeaux Métropole se veut rassurant « La puce donne uniquement l’adresse réelle du bac et non l’identité de son propriétaire », explique Dominique Alcala, vice-président de Bordeaux Métropole. 55 000 foyers sont pour l’instant équipés sur le territoire de la métropole bordelaise.
Une tarification incitative
La deuxième étape, plus complexe, débutera dès janvier 2017. L’expérience devrait aboutir à la mise en place d’une tarification incitative. Cette perspective sera examinée durant trois années afin d’identifier la meilleure formule possible. « À ce jour, l’actuelle taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) est indexée sur le foncier et non sur la quantité de déchets réellement produite. Il faut sensibiliser davantage les habitants au tri à la source » souligne Gérard Chausset, élu écologiste et adjoint au maire de Mérignac. Dans un souci de rééquilibrage, les élus souhaiteraient donc mettre en place cette prise en compte plus juste. Elle pourrait par exemple se baser sur une taxe à la présentation du bac, pour inciter les gens à produire moins, ou sur le volume des bacs ramassés.
Facture simulée
Afin de concrétiser cette expérience, quatre secteurs ont été sélectionnés par la Métropole selon des critères d’urbanisation : Arlac, Martignas, Saint-Aubin-de-Médoc et le secteur Croix Seguey/Jardin Public à Bordeaux. Environ 8 000 foyers sont concernés. Grâce à un système de GPS embarqué à bord des camions bennes, les ripeurs pourront transmettre les anomalies détectées sur les bacs plus facilement. Un accompagnement sera également proposé via l’intervention d’éducateurs spécialisés dans le tri. « Nous espérons ainsi réduire la quantité des déchets de 3 % d’ici trois années, au terme desquelles nous présenterons aux habitants d’Arlac et des autres secteurs un facture dite blanche. Elle simulera le montant de la nouvelle taxe. Cette dernière se substituera à la TEOM pour une meilleure maîtrise de la facture de l’usager », conclut Dominique Alcala.
 

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