Soumis par Anonyme le
MERIGNAC .......
— Le conseiller municipal Gérard Chausset (Verts) redoute la saturation de la ligne A du tramway dès la rentrée
« Il faut augmenter la fréquence du tram » :Damien Piscarel
La ligne A compte en moyenne 12 000 voyageurs par jour depuis son ouverture
PHOTO ARCHIVE THIERRY DAVID
Avec en moyenne 12 000 voyageurs par jour, l’extension de la ligne A, de Saint-Augustin à Mérignac-centre, connaît, depuis son lancement le 21 juin, un vrai succès. Aux heures de pointe, les rames sont parfois saturées, les voyageurs debout et serrés. « Et ça risque de s’aggraver à la prochaine rentrée », redoute Gérard Chausset, élu Verts de Mérignac et de la CUB. 20 000 voyageurs quotidiens sont attendus dès septembre sur une ligne qui dessert, entre autres, les lycées mérignacais et le centre-ville. Et qui passe à proximité du centre commercial, Mérignac-Soleil.
Gérard Chausset ne voit qu’une solution : « Il faut augmenter la fréquence des rames, surtout aux heures de pointe ». En journée, le tram passe en station toutes les quatre ou cinq minutes. Gérard Chausset réclame une desserte « toutes les trois minutes pour éponger le nouveau flux de voyageurs ». L’adjoint au maire en charge, entre autres, des transports, mise aussi sur le développement du réseau bus. Un réseau, modifié depuis début juillet et qui ne doit pas seulement desservir les stations de tramway. « On doit développer des sites complémentaires », explique-t-il. « Par exemple, on pourrait rapidement concevoir un couloir bus entre les Quatres chemins et l’aéroport, via la zone commerciale ».
Problèmes de stationnement. Le tramway transforme Mérignac. Et pas toujours en bien selon des commerçants qui soulignent le manque de places de stationnement autour du terminus de ligne A. Romain-Pierre Girard, qui tient une boutique place Charles-de-Gaulle, faisait remarquer, il y a quelques jours : « Partout ailleurs, on a construit le parking et ensuite on a fait venir le tram. Là, c’est presque l’inverse qui se produit. Les clients s’en plaignent ». « Il faut que les habitudes changent », tempère Gérard Chausset. « C’est comme les rues piétonnes, les commerçants ne sont jamais d’accord au départ. Et après, ils sont tous contents ». Et l’élu de faire remarquer : « Il y a un parking souterrain en centre-ville, quasiment vide tout le temps. »