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second tour des Départementales : revue de presse locale

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Journal de TV 7

 

La symétrie des face-à-face

Olivier delhoumeau

Le second tour se jouera entre les listes soutenues par le Parti socialiste et celles de Gironde Positive. L’électorat du Front national se pose en arbitre.

Arrivés en tête à l'issue du premier tour, avec 34,81 % des voix, le conseiller général sortant Alain Charrier et l'élue du Haillan Carole Guère tiennent à ce que Mérignac 1 demeure un bastion de gauche. « On a fait un bon résultat, mais on sait aussi que la victoire sera difficile, lâchent-ils. À nous de poursuivre notre campagne de proximité. »

Ils peuvent d'ores et déjà compter sur le soutien des écologistes Anne Couplan et Jean-Claude Pradels, auteurs de 10,20 % des voix dimanche dernier. Hier, ces derniers ont, sans surprise, apporté leur soutien à l'équipe socialiste, laquelle « s'est engagée à défendre nos préoccupations au Conseil départemental », soulignent les écologistes dans un communiqué. La section PCF de Mérignac, qui fournissait plusieurs candidats aux listes du Front de gauche (6,58 % sur Mérignac 1 et 5,32 % sur Mérignac 2), a appelé plus indirectement « à battre la droite », notamment pour empêcher celle-ci de prendre les commandes du département. Sachant qu'au-delà des résultats du 1er tour, les communistes entendent surtout œuvrer pour la construction d'une « nouvelle gauche ». Sans bénéficier pour l'instant d'un élan de type Syriza…

En face, l'équipe de Gironde Positive, conduite par les titulaires Jean-Marc Meyre et Christine Peyré (29,95 %), accuse un déficit de 708 voix. Un écart qu'elle pense pouvoir combler en tendant la main aux électeurs éloignés de la ligne socialiste. Au passage, l'un des remplaçants, Bruno Marne (UDI), rappelle qu'il a déjà fait campagne par le passé avec le soutien de Génération écologie, mouvement créé en 1990 par Brice Lalonde et Jean-Louis Borloo notamment.

Les écologistes en retrait

Reste le Front national, qui sera une nouvelle fois le principal arbitre du scrutin. Il a frôlé la barre des 20 % sur les deux cantons. Conséquence, le parti lepéniste ravit la place de troisième force politique à Europe Écologie-Les Verts. L'élu mérignacais Gérard Chausset qui espérait pouvoir jouer la gagne sur Mérignac 2 est obligé de revoir ses prétentions à la baisse. « Compte tenu du contexte national, on a plutôt bien résisté », se ravise-t-il, fort de ses 11,82 %. Estimant que ce résultat témoigne « d'une adhésion aux idées écologistes », Gérard Chausset et Sylvie Cassou-Schotte ne sont pas pour autant assurés de pouvoir tirer profit de leur participation aux départementales.

Cécile Saint-Marc, suppléante du conseiller général sortant (le socialiste Jacques Fergeau), et Arnaud Arfeuille recueillent les mêmes soutiens à gauche que leurs homologues de Mérignac 1. Ils se félicitent d'être arrivés devant à l'issue d'un premier tour, où sept listes étaient en lice. Ils continuent de défendre le bilan de Jacques Fergeau.

Quant aux candidats de Gironde Positive, Rémi Cocuelle et Denise Fumat (élue de Saint-Jean-d'Illac), ils ne jugent pas leur retard de quatre points comme étant rédhibitoire. Leur liste a réalisé 27,5 % des suffrages. Elle est même arrivée en pole position à Saint-Jean-d'Illac, la ville de Fergeau, battu aux municipales de 2014 par Hervé Seyve (UMP). « La gauche était extrêmement divisée au premier tour, contrairement à nous qui étions rassemblés. On a bon espoir que le rapport de force s'inverse en notre faveur dimanche prochain », plaide Rémi Cocuelle, tout en reconnaissant que les 19,9 % des voix du FN (Jean-Luc Aupetit et Annie Martinet) « posent un problème à tout le monde, à la gauche comme à la droite républicaine ».

 

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