Back to top

Prix des déchets : « le reste de la Gironde paie la part de la Métropole »

Accueil » Prix des déchets : « le reste de la Gironde paie la part de la Métropole »

Dans un article de Sud Ouest du 18 janvier
Vous toruverez tous les élements de la conférence de presse liée à la signature d'un courrier à la Préfète  par les 11 présidents de syndicats de traitement  de déchets dénonçant le contrat voté à l'unanimité des groupes politiques de la Métropole hormis Vincent Feltesse et moi-même.
 
Les présidents du Sictom et du Semoctom, Jérôme Guillem et Jean-Luc Lamaison, ainsi que neuf autres présidents de collectivités ont écrit à la préfète.
Onze collectivités ont rendu publique, vendredi, leur lettre à la préfète. Ils veulent savoir si la hausse des tarifs d’incinération de Veolia est légale
Ils pèsent 700 000 habitants à eux onze. Onze collectivités qui redoutent une flambée des tarifs pratiqués pour incinérer les ordures ménagères de leurs administrés.
Alors que la Métropole a confié le traitement et la valorisation des déchets ménagers à Soval (Veolia) pour les sept prochaines années, avec « un prix très inférieur » à la clef, les autres collectivités déplorent « une hausse considérable du prix ».
Après avoir regretté cet état de fait dans leur propre instance, deux syndicats de collecte et de traitements des déchets, le Sictom et le Semoctom, ont décidé de rendre publique la lettre qu’ils ont écrite à la préfète en cette rentrée.

Hausse des taxes
Le courrier est cosigné par neuf autres collectivités compétentes (1) pour la gestion des déchets qui seront, dans un futur plus ou moins proche, concernées par la renégociation de leur contrat. Le SICTOM, dans le Sud-Gironde, et le Semoctom, dans l’Entre-deux-Mers, sont les premiers concernés. Leur marché entre en vigueur le 1er février. En situation de quasi-monopole, seule Veolia a répondu à leur appel d’offres.
(1) Sictom Sud-Gironde, Coban, Cobas, CdC Médoc Estuaire, Smicotom, CdC Jalle Eau Bourde, CdC Montesquieu, Semoctom, CdC Médullienne, Smicval et CdC Convergence Garonne.
« Les derniers marchés en appel d’offres enregistrent des augmentations entre 15 et 20 % portant à 2,5 millions d’euros de dépenses en plus, pour seulement trois établissements publics sur une durée de deux ans »
« Ce prix du marché va de fait se répercuter sur les 700 000 habitants de nos territoires dans un contexte social déjà très difficile. L’augmentation des coûts de traitement se traduira inévitablement par une augmentation significative des contributions appelées auprès des usagers », préviennent-ils. Concrètement, les taxes devraient augmenter dans l’Entre-deux-Mers dès ce printemps et dans le Sud-Gironde en 2021.
«  Le reste de la Gironde paie la part des habitants de la Métropole. Certes, la Métropole a investi dans ses incinérateurs mais nos territoires ont participé à son financement en apportant nos ordures ménagères à incinérer. Les usines sont en surcapacité par rapport aux besoins. Si nous avions d’autres solutions, on mettrait la Métropole en difficulté », estime Jean-Luc Lamaison, président du Semoctom. Son collège du Sictom, Jérôme Guillem, ressent de la « colère » : « On fait un énorme travail de prévention pour maîtriser nos budgets et là on subit une hausse injuste. »

Rendez-vous demandé à Bobet
Ce que se demandent les présidents des collectivités, c’est si les pratiques tarifaires de Veolia constituent ou non un abus de position dominante. Ils s’interrogent également sur le principe d’égalité devant le service public.
Outre un rendez-vous avec la préfète, les élus en ont demandé un avec le président de la Métropole, Patrick Bobet. Ils vont également écrire à Alain Rousset, le président de la Région, qui gère le Plan régional de prévention et gestion des déchets. De son côté, la Région rappelle que les déchets ne sont pas une compétence directe aux usagers comme les transports ou les lycées, mais une compétence de planification.
Sur le même sujet >> Gironde : les syndicats de déchets des territoires ruraux craignent une explosion des prix
Gérard Chausset, élu métropolitain qui s’est abstenu, aux côtés de Vincent Feltesse, cet été lors du vote de la délégation de service public, a demandé « une conférence des présidents de syndicats de traitement des déchets en Gironde, y compris la Métropole, afin d’envisager une solution solidaire ». La Région estime qu’elle ne peut être arbitre entre les collectivités.

 

Partager

Ajouter un commentaire

CAPTCHA
This question is for testing whether or not you are a human visitor and to prevent automated spam submissions.
Image CAPTCHA
Saisir les caractères affichés dans l'image.