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Pollution au perchlorate d’ammonium, de nouveaux éléments au dossier, arrêté préfectoral de 2007, rapport d’activité SNPE, revue de presse

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POLLUTION DU SITE SME / SAFRAN DE ST MEDARD EN JALLES

SNPE Société Nationale de pollution de l’eau !

POINT PRESSE EELV POLLUTION AU PERCHLORATE... par gchausset

1- Historique et connaissance de la pollution au perchlorate d’ammonium, et autres substances
Bien que notre groupe ait dévoilé cette pollution en juillet 2011 suite aux analyses réalisées par l’ARS dans le cadre du rachat de la SME, cette information semble être publique depuis bien longtemps. En effet, les rapports d’activités de la SNPE mentionnaient déjà la connaissance d’une pollution des eaux souterraines au perchlorate, un produit qui n’est pas anodin en ayant des effets de dérèglement de la thyroïde liés à la fréquence d’exposition, mais également à d’autres polluants comme le Trichloréthylène qui lui est bel et bien une substance cancérigène :
Rapport annuel 2007 : « réduction des rejets de perchlorate d’ammonium sur les sites de Toulouse et Saint-Médard s’est poursuivie par des actions à la source (amélioration des procédés, étanchéité des sols des ateliers,…) et une sensibilisation permanente des opérateurs ».

Rapport annuel 2009 : « La réduction des rejets de perchlorate d’ammonium sur les sites de Toulouse et Saint-Médard s’est poursuivie par des actions à la source, […]. Une unité de traitement biologique des eaux perchloratées a été mise en service sur le site de Saint-Médard, permettant l’élimination quantitative des ions ammonium et perchlorate ».
« Sur le site de St Médard, les études relatives à la pollution au trichloréthylène des eaux souterraines se sont poursuivies… »

Rapport annuel 2010 : « Les plans de réduction des rejets de perchlorate d’ammonium sur les sites de Toulouse et Saint-Médard se sont poursuivis notamment par des modifications de procédés et d’installations, permettant une réduction notable de ces rejets dans l’objectif d’éliminer toute source ». Sur les sites de Saint-Médard et Toulouse exploités par SNPE Matériaux Energétiques, « les études relatives à la pollution des eaux de surface et des eaux souterraines par le perchlorate d’ammonium (sites de Saint-Médard et Toulouse) ont fait l’objet d’information de l’administration (et des riverains pour Toulouse) et de présentation des plans d’action en cours ou à venir ».

Cette pollution était donc connue du groupe SNPE puisqu’il chercherait à la diminuer, mais également des organismes d’Etat, membres du conseil d’administration. Le rapport précise que les rejets accidentels font l’objet d’une information systématique des autorités. La Direction Générale du Groupe est immédiatement informée via le dispositif "fiche de dysfonctionnement ».
 Nous avons donc fait état de notre étonnement et demandé un certain nombre d’informations complémentaires au préfet début septembre. Nous n’avons à ce jour pas eu de réponse (vous trouverez une copie du courrier dans le dossier de presse).

Arrêté préfectoral de 2007

Nous avons appris lors de la dernière commission eau et assainissement, l’existence d’un arrêté préfectoral de dépollution du site de l’ex-SME à St Médard en Jalles en date du 28 novembre 2007. Cet arrêté demande entre autres mesures, des prélèvements mensuels pour mesurer les COHV et notamment le trichloréthylène, sur les eaux de captage de Caupian et l’eau de distribution de Gajac.
 Pourquoi cet arrêté n’a-t-il pas été transmis aux collectivités locales et au délégataire ?
2- Demande du groupe EELV
Nous allons demander au Préfet une expertise de haut niveau des sites historiques de la SNPE en France métropolitaine et Dom-Tom, le site de la société Régulus filiale de la SNPE en Guyane utilisant également du perchlorate pour alimenter les propulseurs d’Ariane 5.

La Communauté Urbaine de Bordeaux a porté plainte contre X, mais pourquoi ne pas porter plainte contre la SNPE ? Le périmètre du site et la spécificité de l’usage du perchlorate ne laissent pas de doute.
Nous souhaitons également que la CUB se porte partie civile, car cette pollution nécessite réparation puisqu’elle va engendrer probablement un coût de plusieurs millions d’euros pour la collectivité, sans parler de la pression supplémentaire qu’elle va induire sur les ressources en eau, déjà mises à mal.

3- Liens internet de rapports annuels de la SNPE
http://www.snpe.fr/fr/actualites/Rapport-SNPE-2007.pdf
http://www.snpe.fr/fr/actualites/Rapport-SNPE-2009.pdf
http://www.snpe.fr/fr/actualites/Rapport-SNPE-2010.pdf

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