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Les écolos au charbon Au terme d’une série de rencontres avec les habitants, le groupe EELV de Mérignac dévoile son programme ce soir, lors d’une réunion de synthèse. Le groupe écologiste défendra son projet auprès des socialistes, à partir du 25 novembre.
Depuis le 25 septembre, les écologistes écument les quartiers, vont à la rencontre des habitants. Huit réunions ont nourri leur projet, décliné à travers huit axes et 33 propositions (lire par ailleurs). Seuls les domaines de l’emploi et du troisième âge n’ont pas été encore explorés.
Pour Gérard Chausset et les siens, il s’agit de bâtir un programme visant les six prochaines années. Trois orientations principales se dégagent : l’organisation de la ville pour chacun, la promotion de l’écologie et la protection du cadre de vie.
Deux échanges ponctueront cette séquence. Le premier aura lieu ce soir, à 20 heures, à la salle des fêtes de Capeyron, et le second le 5 décembre à la Glacière. « L’objectif est de faire vivre notre projet, de le passer au révélateur, sachant que rien n’est gravé dans le marbre », souligne le leader du groupe de Mérignac. Le corpus des 33 propositions sera mis en ligne dès demain, sur le site www.gerardchausset.fr. Les visiteurs pourront, s’ils le souhaitent, poster des commentaires.
Négocier avec le PS
En marge de cette mise en débat, les écologistes vont devoir négocier parallèlement avec les socialistes dans l’optique des municipales. Première rencontre : le 25 novembre. Y aura-t-il une liste d’union ou les deux camps partiront-ils chacun de leur côté ? L’enjeu est d’importance. Il porte à la fois sur le contenu d’un éventuel programme de synthèse et le niveau de représentation en cas de victoire. Le PRG et le PCF ont déjà rallié le PS. Présents dans la majorité depuis onze ans, les Verts prendront-ils le risque de faire cavalier seul ? En son for intérieur, Gérard Chausset ne le souhaite pas. « Ils (les socialistes) ont besoin de nous autant que nous avons besoin d’eux », assure-t-il. Pour Jean-Claude Pradels et Sylvie Cassou-Schotte, EELV a une identité et des idées à faire valoir. « Notre démarche est sincère », assurent-ils en chœur. En cas d’échec des négociations, « les 49 noms de la liste sont là. Le compte de campagne et l’emprunt sont prêts. Il n’y a plus qu’à appuyer sur le bouton. »
Le groupe entend placer un maximum de ses propositions dans le pot commun. Comptant six élus, il tentera probablement de pousser le curseur plus loin. Quant aux futures délégations ? « Tout nous intéresse », coupe Jean-Claude Pradels, avant d’ajouter : « On ne veut pas être cantonné aux oiseaux et aux petites fleurs ». Mais encore ? « On ne négocie pas via la presse », abrège Gérard Chausset. Une certitude, un accord devra être trouvé avant la trêve de Noël. Au-delà, il sera trop tard. Rendez-vous donc au pied du sapin.
Première « mise en débat » du projet municipal ce soir à 20 h à la salle de Capeyron. Deuxième réunion le 5 décembre, à 19 h, à la salle de la Glacière, sur le thème de la CUB et de la future Métropole.
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