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A Mérignac, les riverains s’estiment victime du délestage

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Depuis plusieurs mois, les riverains d’un lotissement résidentiel estiment que le trafic automobile est dévié chez eux, sans solution pérenne. Les résidents veulent retrouver le calme au lieu de subir la hausse du transit automobile. © Photo

On prend les mêmes et on recommence, et c'est là où le bât blesse. D'un côté le comité de défense du lotissement des Eyquems et des Ergots qui se plaint d'une intensification de la circulation dans les rues de ce quartier résidentiel. De l'autre, la Ville, incarnée, entre autres, par Gérard Chausset, élu EELV, adjoint aux déplacements. Au milieu, un trafic automobile qui pose des problèmes de sécurité et engendre des nuisances selon...

On prend les mêmes et on recommence, et c'est là où le bât blesse. D'un côté le comité de défense du lotissement des Eyquems et des Ergots qui se plaint d'une intensification de la circulation dans les rues de ce quartier résidentiel. De l'autre, la Ville, incarnée, entre autres, par Gérard Chausset, élu EELV, adjoint aux déplacements. Au milieu, un trafic automobile qui pose des problèmes de sécurité et engendre des nuisances selon le comité.

En juin dernier, « Sud Ouest » s'est fait l'écho du ras-le-bol des habitants. Leur pétition de 297 signatures adressée à la mairie demandait une étude globale de la question. Le plan de circulation entre les avenues des Eyquems et François-Mitterrand, affirment-ils, n'est pas adapté.

La mairie a réagi et installé de nouveaux panneaux de stop et organisé la modification de certaines priorités. Gérard Chausset promet à l'époque que « d'autres aménagements seront engagés avant la fin de l'année » comme l'installation de chicanes.
Étude globale
Six semaines après « la fin de l'année » rien n'a changé. Une étude a bien été commanditée par la Ville à la CUB et remise en novembre. Le comité de défense n'en a découvert l'existence que lors d'une réunion avec les représentants de la mairie le 5 février dernier. « L'étude est parcellaire, elle ne prend pas tout le problème en compte », relève Jacline Guionie, présidente du comité.
« Il n'est pas question de faire une étude sur la moitié de la commune pour une seule rue concernée par une hausse relative du trafic », explique Gérard Chausset.
Pour les résidents, toutefois, seule une solution globale peut mettre fin au problème. « Nous ne voulons pas d'un délestage du trafic dans notre lotissement. Il existe des solutions comme la réouverture de l'avenue Aristide-Briand ».
« Ce n'est pas à l'ordre du jour », répond-on du côté de la mairie.
Les habitants espèrent la désignation d'un pilote du projet dans la future équipe municipale et la mise en place d'un calendrier d'action. Il y a fort à parier qu'ils profitent de la campagne des municipales pour se faire entendre.

 

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