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Orientations budgétaires 2008
J’ai bien entendu les alertes du « grand argentier Henri Houdebert », oui nous ne pourrons continuer à faire ce que nous faisons depuis des lustres et vouloir intégrer les nouvelles politiques notamment celles liées au développement durable ou à la proximité qui d’ailleurs le plus souvent viennent s’affronter à nos politiques récurrentes.
Oui il faut faire des choix, continuer a engager un tel niveau d’investissements dans la voirie au sens large est incompatible avec l’ambition en matière de TCSP. Il faut le dire et le redire, un investissement en faveur de la voiture coûte 4 fois plus cher que le même investissement sur le transport collectif et est deux fois moins créateur d’emplois.
D’ailleurs on parle de déficit en matière de transports mais a ton jamais établit un compte des investissement en matière de voirie, c’est pourquoi je souhaite la création d’un compte global transport qui aurait l’avantage de mettre à jour la réalité et l’efficacité des dépenses et des recettes.
On a tord de stigmatiser le budget transport, d’abord c’est l’exécutif actuel par l’intermédiaire de l’Inspection Générale qui assainit le contrat, en terme pudique. La situation du transport est également le fruit d’une histoire, l’histoire qui a consisté pendant des années à sous investir sur le réseau, le tram a bien sûr rétablit la situation mais nous avons du retard sur ce dossier. D’ailleurs nous devons continuer et surtout accentuer les efforts.
Tel Sisyphe sur sa colline, la CUB investit en matière de voirie sans jamais en voire le bout. Nous avons pour150 ans de travaux programmés.
Si nous devons faire des choix, il faut donc hiérarchiser avec nos yeux de 2008 et non pas avec ceux des années 80 et 90. La priorité est le transport collectif, la 3ème phase notamment mais également l’amélioration du BUS. Prioriser cela veut dire par exemple réduire de 10 % l’enveloppe voirie, c’est-à-dire environ 10 millions d’euros que nous pourrions affecter aux investissement transports.
Voilà du concret, mais à mon sens nous ne pourrons pas prioriser dans cet établissement sans en passer par une nouvelle gouvernance, avoir une politique d’agglomération affirmée.
