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Le départ de NOEL MAMERE d'EELV revue de presse

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Ma réaction.

Communiqué de presse : réaction au départ de Noel Mamère

 

Nous  apprenons ce matin que Noel Mamère claque la porte d’EELV. Cette décision ne me surprend pas, elle était mise en scène depuis un certain temps. Noel Mamère est une voix qui compte dans le paysage politique et pour l’écologie, il est dommage qu’il n’ait pas su réellement s’intégrer dans l’organisation collective. L’action politique ne peut pas être uniquement faite de petites phrases et de déclarations politiques, même opportunes. Cela doit être également une œuvre collective où l’on fédère.

Je regrette les critiques qu’il a porté à l’encontre de Cecile Duflot, la décision de participer au gouvernement a été une décision collective, à laquelle Noel Mamère a participé , cette décision implique nécessairement une solidarité de l’ensemble de ses responsables. Si nous avons des désaccords pour autant nous avons un socle d’idées et de valeurs communes, et je souhaite que la porte reste ouverte pour poursuivre des combats communs.

 

Gérard Chausset, Adjoint au Maire de Mérignac

Régions

En Gironde, quel avenir pour Noël Mamère après sa démission d'EELV?

Par Jean-Jacques Allevi, publié le 25/09/2013 à  20:00, mis à jour à  20:00

Si la démission de Noël Mamère d'EELV n'aura pas d'incidence sur l'élection municipale de Bègles, elle pourrait, en revanche, lui coûter la vice-présidence de la communauté urbaine de Bordeaux (CUB) qu'il convoite l'année prochaine. Décryptage des enjeux locaux d'un coup d'éclat national. 

 

La démission de Noël Mamère d'Europe Ecologie Les Verts (EELV) ne devrait pas bouleverser la donne des prochaines élections municipales à Bègles en Gironde, la ville dont il est maire depuis 1989.  

Elu sans discontinuer dans cette ancienne place forte communiste de la banlieue bordelaise, Mamère, candidat à sa succession en 2014, pilotera comme lors des précédents scrutins une liste composée d'écologistes, de socialistes et de membres de la société civile.  

"La gouvernance municipale repose sur trois pieds et il n'y a pas de raison que cela change", affirme Clément Rossignol, le patron des élus EELV de la ville. Rossignol juge, par ailleurs, "inconcevable", l'idée d'une liste autonome d'EELV. Un sentiment partagé dans les rangs socialistes.  

"Si certains au PS étaient tentés de partir seuls ce serait un très mauvais calcul politique", estime ainsi la première adjointe (PS) Isabelle Boudineau. "Noël Mamère est le plus légitime pour tirer une liste trans-partis", ajoute cette élue très proche du président (PS) de la communauté urbaine de Bordeaux (CUB) Vincent Feltesse, par ailleurs nouvel homme fort du parti en Gironde. 

Un rêve de CUB pas encore réalité

C'est justement à la CUB que le départ de Mamère d'EELV pourrait avoir le plus de conséquences. L'ancien journaliste pourrait être privé de la vice-présidence qu'il vise. Car, après avoir refusé pendant plusieurs années de siéger dans cette instance dénonçant "un système vicié de partage des fiefs", Mamère ne cache plus sa volonté d'y reparaître.  

"Je soutiens Vincent Feltesse à la présidence de la CUB. Je veux y revenir en 2014 et je souhaite en être vice-président", explique-t-il. Le pourra-t-il encore en dehors d'EELV? Rien n'est moins sûr au moment où le nombre de vice-présidences va passer de 36 à 20, avec obligation de parité. Depuis plusieurs semaines, cette répartition fait d'ailleurs l'objet d'âpres discussions entre le PS, le PCF et EELV.  

"Je ne m'opposerai pas à ce que Noël Mamère soit vice-président mais pas sur le quota d'EELV!" prévient d'ores et déjà Gérard Chausset, le patron du groupe écologiste de la CUB. Sans compter que le vice-président chargé de la mobilité, qui n'est autre que Clément Rossignol, se verrait bien poursuivre sa tâche. 

"Ce n'est pas à EELV d'en discuter et d'en décider mais plutôt à Vincent Feltesse", a réagit Noël Mamère sollicité par L'Express. Il n'est pourtant pas certain que le président de la CUB voie d'un très bon oeil le retour de l'indiscipliné maire de Bègles. Feltesse confiait il y a peu: "Ce n'est pas avec lui que l'on peut construire dans le temps. C'est un bon maire mais pas un vrai partenaire politique!"  

"Si je suis un bon maire, je peux être un bon vice-président! Feltesse a besoin de responsables politiques qui peuvent l'aider. Et il a plus besoin de moi que moi de lui!" rétorque Mamère. Et le maire de Bègles de conclure: "Je suis un homme libre et je suis prêt à en payer le prix au plan national comme au plan local!". 

Le PS prêt à récupérer la circonscription

Enfin, le sort de la de la 3e circonscription de la Gironde détenue par Mamère depuis 1997 semble plus que scellé. En tout cas si Mamère démissionne bel et bien de son mandat avant fin 2014, comme il l'a indiqué. Ce dont certains à EELV doutent encore. Si tel est le cas, l'accord entre le PS et EELV, qui courrait jusqu'en 2017, est caduc. "Ce qui valait pour Noël Mamère ne vaut plus", glisse Isabelle Boudineau, sa première adjointe. En clair, le PS présentera un candidat à la législative partielle de 2014. 

Du côté d'EELV, on ne se fait d'ailleurs guère d'illusion sur les chances de conserver cette circonscription où François Hollande a réuni plus de 67 % des voix au second tour de la présidentielle de 2012 (et 37 % dès le premier tour). "Prête à prendre la relève", la socialiste Naïma Charaï, suppléante de Mamère depuis 2007, dispose donc d'un boulevard. Et de bien des atouts: jeune, femme et issue de la diversité. Sans oublier qu'elle a été récemment nommée par la ministre (EELV) Cécile Duflot à la présidence du conseil d'administration de l'agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances. Une nomination qui vaut adoubement dans la course à la succession à Mamère. 

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/region/aquitaine/en-gironde-quel-avenir-pour-noel-mamere-apres-sa-demission-d-eelv_1285354.html#6qIIjjIB6HolQ82R.99

 

SUD OUEST

Publié le 26/09/2013 à 06h00 | Mise à jour : 26/09/2013 à 09h40
Par Hervé Mathurin et Gilles GuitTON

 

Le départ de Noël Mamère d'EELV ne surprend pas les écologistes girondins

 

Ses amis politiques s’attendaient à ce que le maire de Bègles quitte le parti.

Sans surprise, son adjoint béglais Clément Rossignol y voit « une vraie perte pour l’écologie », opinion partagée par le secrétaire régional médocain Stéphane Saubusse, qui le considère comme « une référence ». Ou par Gérard Chausset, vice-président de la CUB, pour lequel Mamère était « une voix qui compte ».

Mais pour ce dernier, sa démission est tout sauf une surprise : « Elle était mise en scène depuis un moment. Il était dans une spirale négative depuis que le groupe parlementaire à l’Assemblée nationale lui avait préféré François de Rugy et Barbara Pompili. D’ailleurs, il n’était même pas venu aux journées d’été. » Clément Rossignol considère que cette éviction a été « une erreur parce que c’était le meilleur président possible ».

Marie Bové, conseillère régionale, juge que Noël Mamère avait été « poussé à bout » et que l’éviction du poste de secrétaire national de Pascal Durand a été « la goutte d’eau de trop ».

  • Et les législatives ?

Quelles leçons tirer de cette démission spectaculaire ? Certains écolos ne sont pas tendres avec le duo Duflot-Placé, coupable de cette situation selon Marie Bové : « Ils poussent Mamère vers la porte comme ils ont poussé Daniel Cohn-Bendit. Comme on ne soutient plus mon père pour la campagne européenne alors que 87 % des secrétaires fédéraux sont avec lui. »

Le candidat bordelais aux municipales Pierre Hurmic élargit le débat : « Noël Mamère pose un diagnostic sévère sur notre fonctionnement mais on peut l’étendre à l’ensemble des partis qui sont tous repliés sur eux-mêmes. Pour autant, il appartenait à un courant, moi pas. J’espère que cette démission entraînera une réflexion sur la manière dont on fait de la politique. »

Gérard Chausset préfère militer pour une « action collective et une solidarité » de la part des Verts, engagés dans l’action gouvernementale, car, pense-t-il, « c’est un peu trop facile de toujours rejeter la faute sur les autres ».

Au plan local, Stéphane Saubusse déplore que Noël Mamère « n’ait pas pris la température avant ». Sa démission ne changera pas grand-chose selon Gérard Chausset : « Ce sera même un avantage pour lui aux municipales car il pourra s’affranchir de la politique gouvernementale. »

Absent au Conseil de CUB, Mamère est cependant député de la troisième circonscription. S’il devait démissionner, Clément Rossignol rappelle que ce territoire est réservé aux écologistes depuis les accords avec le PS et qu’il y aura donc une candidature EELV. Laquelle ? Encore un joli casus belli en perspective entre Verts. Mais le PS n’a pas dit son dernier mot. Car Mamère laisse un vide.

Bègles · Noël Mamère · environnement · Bordeaux

 

 

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