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"Conseil Municipal 80 millions d’investissement pendant la mandature" par D Manenc de Sud Ouest

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CONSEIL MUNICIPAL. —Qualifié « d’ambitieux » lundi par Michel Sainte-Marie le maire, le programme d’investissement 2001/2007 s’élève à 80 millions d’euros

Toujours plus d’équipements :Dominique Manenc

La restructuration de l’hôtel de ville se poursuivra sur le budget 2007
PHOTO D. M. 

« 2007 sera la dernière année de ce mandat municipal. J’avais fixé comme objectif la réalisation d’un programme ambitieux pour compléter ou moderniser les équipements existants. Les chiffres montrent qu’il est largement atteint ». Avant d’entrer dans les grandes lignes des orientations budgétaires exposées lundi soir au conseil municipal, Michel Sainte-Marie a fait un bref retour sur les investissements 2001-2007 : 80 millions d’euros contre 35 sur le mandat précédent.
« Dans le même temps, l’endettement de la ville est passé de 30,3 millions d’euros à 28,7 %, soit une baisse de 5 %. Sur le plan fiscal, les taux communaux de l’impôt ménage ont progressé de 1,8 % alors que les concours de l’Etat ont baissé. » Le budget 2007 devra poursuivre les programmes en cours comme la médiathèque, la restructuration de l’hôtel de ville, l’enfouissement des réseaux sur le tracé du tramway, la reconstruction du foyer du Jard. 15 millions d’euros seront consacrés à ces opérations.

Désengagement de la CAF. Ce programme prévisionnel, détaillé par Bernard Garandeau, adjoint aux finances, doit aussi financer des opérations nouvelles avec l’aménagement de l’avenue de l’Yser, la création d’un gymnase au parc de Bourran, une crèche au Burck. « Le recours à l’emprunt, 9 millions d’euros, sera plus important mais possible grâce au désendettement. Les charges de personnel augmentent de 4,7 % tandis que la dotation globale de fonctionnement stagne et la participation de la CAF (Caisse d’allocations familiales) diminue de 5 %. »
Ce point n’a pas échappé à deux élus de la majorité, Marie-Christine Ewans et Bernard Le Roux, inquiets de ce désengagement en direction de la petite enfance et de la jeunesse : « Autant que l’on demandera à la ville », note ce dernier. Michèle Iste (PC) suggère que le faible endettement permette d’autres réalisations comme un grand gymnase pour la compétition internationale.

Prestige. Dans l’opposition, l’UDF Thierry Millet dénonce le dérapage des dépenses de fonctionnement entre 2005 et 2006 face à des recettes stables : « Quand, pendant les trois premières années, on a dépensé un euro, on en a dépensé deux au cours des trois dernières. Et les fonds investis le sont essentiellement en faveur du centre-ville. Il y a là la recherche d’un effet d’affichage de fin de mandat. Le prestige l’a emporté sur le quotidien. »
Alain Anziani, adjoint en charge de la politique de la ville ne laisse pas passer la critique, expliquant que concernant le doublement des investissements dans la deuxième moitié du mandat pour de gros projets- dont la médiathèque : « L’emprunt signifie que l’on gère bien pour ne pas financer uniquement avec les fonds de la ville. Mais je rappelle que le plus gros investissement du mandat reste les 10 millions d’euros consacrés aux offices de restauration éclatés sur vingt-deux sites. Et si l’on rapporte les dépenses au nombre d’habitants, Beaudésert a reçu plus que le centre-ville. » Pour conclure, le Vert Gérard Chausset mettait l’accent sur la mobilité qui permet l’accès aux équipements.

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