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« L’eau n’est pas privatisée » de T Magnol de Sud Ouest

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« Dire que le prix de l’eau est plus élevé lorsque sa gestion est déléguée à un opérateur privé est un raccourci. C’est une valeur moyenne qui ne prend pas en compte les spécificités locales, ni le service rendu. Partant de là, il est très difficile d’effectuer des comparaisons pertinentes. D’autant que ce n’est pas l’eau qui est facturée mais un service dont le coût dépend de multiples facteurs.
Un autre élément doit être considéré : tant que tout va bien, les communes restent souvent en régie. C’est lorsque ça se complique ou que des investissements sont nécessaires qu’elles font appel au privé. La France possède les deux plus grandes sociétés mondiales de distribution. Chaque commune peut bénéficier de notre expérience et de notre savoir-faire. C’est sans doute pourquoi les collectivités nous font confiance depuis plus d’un siècle. On ne peut pas dire pour autant que le service de l’eau soit privatisé. Nous ne sommes propriétaires de rien et chaque fois qu’un contrat arrive à son terme, nous sommes remis en concurrence. Nous sommes en permanence obligés de montrer que nous offrons le meilleur rapport qualité/prix.
Il n’y a donc aucune situation de monopole. Le chiffre d’affaires des distributeurs privés ne représente en France que 35 % de la facture globale de l’eau. Cela montre qu’il y a de la place pour tout le monde et qu’il est stupide d’opposer régies et délégations. Simplement, nous offrons un service qu’une régie communale ne peut pas forcément se payer. Les enquêtes effectuées sur la qualité de l’eau produite montrent que les sociétés privées sont globalement plus performantes. Nos prix restent par ailleurs raisonnables. Comparés au reste de l’Europe, nous nous situons dans la moyenne.

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