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Un Rond Point en 2011 aux Eyquems

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Rond-point en 2011
La réunion du conseil de quartier a soulevé de nombreuses questions de voirie.

L’ordre du jour annoncé pour la plénière du quartier des Eyquems avait attiré bon nombre de riverains intéressés par le devenir de la place du 11-Novembre.

Gérard Jover, de la CUB, et Gérard Chausset, adjoint, sont tout de suite entrés dans le vif du sujet : l’ancienne place deviendra un rond-point, opérationnel dès janvier 2011.

La raison invoquée pour ce changement est avant tout sécuritaire : « Les feux tricolores qui régulent la circulation sont accidentogènes et le coût de maintenance de ce système est important », précise le spécialiste de la CUB.

Platanes condamnés
Dans l’assistance, les avis divergent : « accidentogènes, mais quels sont les chiffres des accidents ayant eu lieu à ce carrefour ? » demande un participant. Pas de réponse. « Un rond-point ne va pas fluidifier la circulation. Bien au contraire, avec l’avenue de Belfort souvent saturée à cause des feux tricolores calqués sur le cadencement du tramway, cela va créer des nuisances supplémentaires » s’insurge un autre. Gérard Chausset n’est pas de cet avis et prend pour exemple le nouveau rond-point de l’avenue de l’Yser qui a apporté une nette amélioration.

Une riveraine regrette les deux platanes centenaires qui ont fait les frais des besoins d’agrandissement de voirie pour créer le rond-point. Gérard Chausset la rassure : « D’autres arbres seront plantés ». Cette dernière paraît peu convaincue. D’ici qu’ils soient eux aussi centenaires, de l’eau aura coulé sous les ponts… Un autre regrette la disparition de la boîte aux lettres de la Poste mais Bernard Leroux, 1er adjoint, le rassure : « elle sera de retour dès la fin des travaux ».

Les débats demeurent bon enfant dans l’ensemble. Les riverains semblent soit résignés soit en attente de voir si les bienfaits promis seront au rendez-vous.

D’humeur plus vindicative, d’autres se disent excédés par les travaux qu’ils jugent somptuaires sur Belfort. Ils rappellent qu’en fin d’avenue (côté avenue Aristide-Briand) la réfection des trottoirs est plus que nécessaire. « Si la sécurité est la priorité, alors les institutions devraient se pencher sur ce problème crucial pour les piétons qui empruntent quotidiennement ces trottoirs en terre battue et sans protection », assure l’un d’eux.

Bernard Le Roux leur conseille de faire remonter ces doléances au comité du conseil de quartier.

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