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Monsieur le Ministre : qu'en est il de l'emploi dans les centres d'appels ? Vous trouverez ci joint le courrier de relance que j'ai transmis aux Ministres Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin concernant la délocalisation des centres d'appels. Le 28 mai dernier, suite au conflit social Cofinoga, j'adressais un courrier concernant la question des emplois liés aux centres d'appels français (cf. pièce jointe) et faisais la proposition suivante : intégrer dans les cahiers des charges des licences de téléphonie mobile une clause sociale relative aux fonctions support et relations clients.
Sans réponse à ce jour, je me permets de relancer le courrier, ce dossier ayant été inscrit à l'ordre du jour de l' agenda politique de Mr Montebourg.
Suite à l'annonce, le 3 juillet 2012, par Bouygues Telecom et SFR de la mise en place de plans de départ volontaires, le Ministre a indiqué recevoir rapidement et conjointement, les intersyndicales de ces deux opérateurs ainsi que les quatre opérateurs de téléphonie mobile afin d’évoquer avec eux la situation de l'emploi dans le secteur de la téléphonie mobile, tant au sein des opérateurs que chez leurs sous-traitants et fournisseurs.
J'estime que dans un secteur tel que celui-ci, réglementé et donc protégé de la concurrence internationale, tout doit être fait pour éviter que des emplois soient détruits ou délocalisés. Près de 260 000 personnes travaillent aujourd'hui en France dans les centres de relation client. A l'heure où la lutte contre le chômage est une priorité, les centres d'appel représentent un potentiel de création d'emplois non négligeable, susceptible de s'implanter dans des territoires économiquement fragilisés.
C'est pourquoi il me semble souhaitable que les services de relation clientèle liés à une activité régulée par l'Etat respectent des conditions sociales conformes aux conventions collectives françaises. Dans cette optique, l'intégration d'une clause sociale dans les cahiers des charges des licences de téléphonie mobile m'apparaît comme une proposition susceptible de préserver et de conforter les milliers d'emplois existants dans les centres d'appels en France.
Ce dossier peut de plus constituer à mon sens un "cas pratique" de "démondialisation".
J'ai interpellé et transmis une copie du courrier à l'ensemble des parlementaires Girondins
M. Gérard Chausset
Adjoint au Maire de Mérignac (33)
Vice président de la Communauté urbaine de Bordeaux Président du groupe des élus Europe Ecologie Les Verts de la Communauté urbaine de Bordeaux
06 62 48 74 92
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