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Le feu vert est donné article de Sud Ouest

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Publié le 09/09/2013 à 06h00
Par olivier Delhoumeau Le feu vert est donné Un fonds vert pour les terrains

L’élu écologiste Gérard Chausset entame sa campagne.

 

Que fait Gérard Chausset tous les matins en se levant ? Il regarde la météo. « Simple principe de précaution », dit-il.

La prévision étant plus aléatoire en politique, l’élu écologiste a décidé d’engager sa campagne tout de suite. Objectif : les municipales de mars 2014. Exit les salles publiques, le groupe Europe Écologie-Les Verts (EELV) a opté, dans un premier temps, pour une tournée des bars et brasseries, entrecoupée d’un rendez-vous en plein air, à Beaudésert (lire ci-dessous). Démarrage le 25 septembre, à la brasserie Le Mérignac, dans le centre-ville. « On souhaite aller à la rencontre des habitants. » Vers ceux qui ne fréquentent pas les réunions de quartier. Ceux qui n’adhèrent pas forcément au SAM ou à une autre association.

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Avec 67 000 habitants, soit un millième de la population française, « Mérignac offre un contexte intéressant, notamment pour s’attaquer à certaines problématiques comme le dérèglement climatique », avance Gérard Chausset, qui ne manque pas d’idées pour nourrir sa campagne.

Plusieurs propositions seront mises sur la table : la promotion d’une économie circulaire et solidaire, la lutte contre la prolifération des fast-foods, l’instauration du 100 % bio au Sivu de Bordeaux / Mérignac (cuisine centrale) ou la création d’un fonds vert.

« La nature en ville doit être un service public. Au même titre qu’on dépense pour des écoles, des centres de loisirs, un conservatoire, il faut être en mesure d’investir pour récupérer des terrains, créer des espaces verts, des îlots de fraîcheur », dit-il, pointant les carences dans la partie nord de la ville.

Les écologistes s’attacheront également à développer une politique du logement à l’échelle de la commune ouverte à l’accueil des familles.

Des états de service

Gérard Chausset n’entend pas être le prêcheur de la bonne parole verte. « On sera là pour entendre, écouter et échanger. Nous avons une doctrine, des convictions et des projets qu’il faut savoir confronter à la réalité du moment. » Le pragmatisme avant tout. Mérignac a beau être une ville aisée regorgeant d’entreprises, elle abrite son lot de « personnes en difficulté » qu’il ne faut pas oublier. En clair, l’écologie ne devra pas occulter l’ancrage à gauche. Chausset et les siens défendront le bilan de leur présence au sein de la majorité municipale. Sans oublier l’échelon communautaire. « Je suis adjoint au maire de Mérignac depuis 2001 et vice-président de la CUB depuis 2005. J’ai des états de service à faire valoir », souligne-t-il, citant les domaines de la mobilité, des transports collectifs, des espaces verts, etc. Il n’écartera aucun débat, pas même sur l’urbanisme, sujet sensible s’il en est.

Un constat d’échec

Ces réunions préfigurent-elles la constitution d’une liste politique indépendante ? Pas obligatoirement. Si tel devait être le cas, elle traduirait « un constat d’échec des négociations avec le PS », avoue l’intéressé.

Mais pour l’heure, le parti majoritaire a d’autres préoccupations en tête. Comme celle de se trouver un chef de file, le maire sortant, Michel Sainte-Marie, maintenant toujours le suspense sur ses intentions. Quel que soit le scénario final, EELV se dit qu’il vaut mieux prendre les devants.

« Nous ne sommes pas en position de faiblesse. Personnellement, j’estime avoir acquis de la notoriété. Et mes collègues accomplissent un travail reconnu », se convainc l’élu.

Il faut défendre la boutique. Sans « morgue », mais avec détermination. Et si les discussions avec l’allié socialiste devaient tourner au vinaigre, le compte de campagne est déjà ouvert, le mandataire financier nommé, et les 10 premiers candidats de la liste sont connus.

Gérard Chausset avait lancé il y a quelques mois l’idée d’une primaire à gauche dans l’hypothèse d’un retrait de Michel Sainte-Marie. D’emblée, il s’était cassé le nez sur la porte de la maison rose de Mérignac. Il veut croire à présent aux vertus de la négociation. « Notre groupe a été un partenaire solidaire, capable de monter au créneau pour défendre des dossiers délicats, tout en faisant entendre parfois sa différence. » La reconnaissance sera-t-elle à la hauteur des attentes ?

Par ici le programme

Les rencontres se dérouleront le mercredi 25 septembre à 18 h 30 à la brasserie Le Mérignac (centre-ville), le jeudi 3 octobre à 18 h 30 au bar Le Perroquet (rond- point de Pichey), le 5 octobre à 10 h 30 au bar Le Mundial (114, avenue de la Somme), le 9 octobre à 18 h 30 au Rock Blues Café (127, avenue de Magudas), le 19 octobre à 11 heures près du city stade de Beaudésert, le 23 octobre à 18 h 30 au bar Le Fontenoy (69, avenue Victor-Hugo), le 24 octobre à 18 h 30 au bar Le Bourdillot (60, rue Paul-Doumer) et le 30 octobre à 18 h 30 au café Le Printemps (23, place Jean-Jaurès).

Ce calendrier n’est pas forcément exhaustif.

Deux réunions de synthèse auront lieu le 21 novembre, à 20 heures, à la salle des fêtes de Capeyron, et le 5 décembre, à 20 heures, salle de la Glacière.

Pendant cette période, les membres du groupe EELV feront également du porte-à- porte pour distribuer les 30 000 exemplaires d’un prospectus de campagne sobrement intitulé « À la rencontre des Mérignacais ».

 

 

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