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Ma réaction à la conférence de Presse d’Alain Rousset et de Patrick Bobet
Après à la conférence de presse des Présidents de Région et de Bordeaux Métropole faisant suite aussi au Conseil de Métropole où a été voté l’ouverture de la gare de la Médoquine en 2023, je me permets de rappeler qu’il est possible de mettre en service le RER Métropolitain bien avant 2025.
D’ailleurs, dès 2020, une première ligne diamétralisée sur l’axe Libourne Cestas Gazinet sera opérationnelle comme je l’avais proposée dès septembre 2018.
Améliorer l’existant
L’étude que j’ai proposée qui n’ a jamais été démentie par la SNCF au contraire, propose une mise en service d’un RER cadencé à 30 minutes, avec un minimum d’investissement pour un service optimisé avec une diamétralisaiton sur les deux axes Libourne Gazinet et Langon-Saint-Mariens.
Sans attendre 2025 et 200 millions d’investissements (nécessaire à termes certes) on pourrait répondre beaucoup plus rapidement aux « gilets jaunes » comme il est mentionné dans l’article de Sud Ouest.
La volonté existe, mais elle n’est pas suffisante, ceci reste un mystère...
On peut faire mieux d’abord et rapidement sans attendre de vouloir faire très bien à un horizon plus lointain et incertain.
Gérard CHAUSSET
Adjoint au Maire de Mérignac
Président de la Commission Transports de Bordeaux Métropole.
Mobilité en Gironde : « Nous ne pouvons plus attendre »
Publié le
13/07/2019 à 0h03
par Xavier Sota.
Un RER métropolitain en 2025, c’est l’objectif d’Alain Rousset et Patrick Bobet.
PHOTO LAURENT THEILLET
RER métropolitain à l’horizon 2025, cars express amenés à se développer. Collectivités et État semblent sur la même longueur d’onde
Le président de la Métropole et le président de la Région, côte à côte, parfaitement raccord sur les moyens à mettre en œuvre. C’est probablement la partie émergée de l’iceberg, il n’empêche. En cette fin de mandat, et peut-être à la faveur du changement de casting à la tête des villes de l’agglomération, cela ressemble sinon à une lune de miel ou en tout cas à une dynamique collective.
Patrick Bobet tient tout de même à préciser que dans cette affaire, il ne lui revient aucun mérite, hormis celui d’être là. Le travail avait été engagé avec Alain Juppé. Le constat, sur les questions de mobilité, est le suivant : « Nous ne pouvons plus attendre » et il faut regarder au-delà du strict périmètre de la métropole. Alain Rousset complète :
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« J’ai rencontré les gilets jaunes du Blayais. L’un d’eux m’expliquait : “Je me lève à 5 h 30 pour embaucher à 8 h 30 à Bordeaux.” Il faut améliorer les choses. Que la Métropole acte que son attractivité ne doit pas se faire au détriment du cadre de vie des habitants de la région dans son ensemble est quelque chose de capital. »
Le car express sur la BAU
Pour lutter contre les bouchons, Région et Métropole vont actionner un premier levier à la rentrée : le car express. La ligne Créon-Bordeaux essuiera les plâtres d’une desserte sans arrêts. Une expérimentation qui devrait faire des petits. Sur les tablettes de ces deux institutions, d’autres liaisons : Lesparre, Saint-André-de-Cubzac, Cadillac, Belin-Béliet et plus si affinités. Avec un maximum de voies propres, « y compris la bande d’arrêt d’urgence » (BAU).
« On a reçu la réponse de Madame Borne (ministre des Transports) qui nous autorise à l’utiliser. À charge pour nous de veiller à ce que la largeur soit suffisante et que l’assise soit assez solide. Cela sur les voies qui nous concernent. Je considère que cette réponse doit être valable pour la rocade qui dépend de l’État », explique Patrick Bobet. Certains tronçons devraient être expérimentés à l’horizon 2020.
Un RER en 2025 ?
L’autre dossier clé pour tenter de soulager la circulation, dans et autour de la métropole, est le RER métropolitain qui emprunterait la ceinture ferroviaire de l’agglomération. L’idée est qu’il puisse se connecter à d’autres dessertes en Gironde et que Bordeaux ne constitue plus le terminus mais un point de passage. C’est ce que l’on appelle la diamétralisation. Ce à quoi doivent s’ajouter l’augmentation des fréquences de trains et la construction de nouvelles gares.
« Le train est le seul moyen de transport qui sache entrer en ville sans embouteillages »
Hier matin, la Métropole a voté plusieurs mesures pour avancer sur le volet ferroviaire. « Le train est le seul moyen de transport qui sache entrer en ville sans embouteillages », relève Alain Rousset. Les élus ont voté le cofinancement des études préliminaires correspondant à la création de la halte de la Médoquine (125 000 euros) ou encore l’automatisation de la gare d’Arcachon (160 000 euros) et l’amélioration de la robustesse de la ligne du Médoc (42 500 euros). Des études réalisées par SNCF Réseau sont cofinancées à parité avec la Région. Les études opérationnelles et les travaux seront engagés à partir de 2020 en vue d’une ouverture en 2023.
Le RER métropolitain semble avoir toutes les fées nécessaires au-dessus de son berceau. Région et Métropole en ligne sont prêts à consentir un investissement qui se chiffre pour l’heure à 200 millions d’euros. Ce n’est pas rien. La loi mobilité prévoit des enveloppes pour aider à structurer des offres autour des trains du quotidien, soit exactement le profil du projet bordelais. Quant à la SNCF – « cette grande dame qu’il faut séduire et reséduire et parfois un peu brusquer » –, elle a mobilisé une équipe dédiée pour étudier le projet dans tous ses aspects. Notamment, la billétique unique avec le réseau TBM.
Patrick Bobet garde soigneusement un courrier signé de Guillaume Pepy (président de SNCF Mobilité) et Patrick Jeantet (président de SNCF Réseau) dans lequel ils expliquent partager « pleinement [son] ambition sur ce dossier majeur ». Pour les deux collectivités, le RER métropolitain va se déployer au fur et à mesure pour atteindre une vitesse de croisière à l’horizon 2025.
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