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Quels investissements pour Bordeaux-Métropole, Revue de presse du Conseil du 15 Juin 2018

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Comme l’indique l’article du journal Sud-Ouest je suis intervenu pour défendre le réseau de tramway. Qui certes à des défauts mais qui a encore des possibilités de développement.  J’ai proposé notamment des évolutions t pour la sécurisation et l’amélioration de la vitesse avec un trams express et la création de barreaux transversaux  afin de proposer de nouveaux services.
Ces propositions font l’objet d’un courrier transmis à Alain Juppé à l’occasion du projet de métro relancé dans la presse.

 

Bordeaux Métropole : comptes tenus, mais après ?
AInsolite : Alain Juppé en convalescence, c’est le premier vice-président, La la gestion est saine, les élus s’en félicitent, à droite comme à gauche. Mais des voix s’élèvent pour réclamer une réflexion sur les choix futurs
En général, les élus de Bordeaux Métropole n’ont pas de mots assez durs pour décrire comment l’État les étrangle financièrement depuis plusieurs années, en réduisant ses dotations. Ils ont pourtant présenté hier des chiffres qui attestent de la très bonne santé financière de leur institution. L’examen du compte administratif de la Métropole pour l’exercice 2017, hier, a de quoi faire des jaloux dans bien des collectivités, et peut-être même chez certaines communes membres. Les recettes progressent plus vite que les dépenses (+2,5 % contre +1,5 %), la capacité de désendettement est de 2,2 ans (le seuil d’alerte est à 10 ans). Le taux de réalisation des projets programmés s’élève à 78,4 %, un record. Même l’effondrement du résultat, passé de 126,6 M€ en 2016 à 54,2 M€ en 2017, ne fait l’objet d’aucune critique.

Pas assez d’investissements ?
« Quand cela va bien, il faut le dire », a résumé Véronique Ferreira, maire de Blanquefort (PS) et présidente de la commission des finances à la Métropole. Absent en raison de sa convalescence après une opération du genou, le président Alain Juppé n’a pu entendre ces douces paroles. Mais même si l’assemblée était plutôt clairsemée hier, notamment dans les rangs de la majorité juppéiste (on s’est même demandé en fin de séance si le quorum allait tenir), ses proches lui auront rapporté le satisfecit général.
Quand les débats virent à l’autosatisfaction, on court le risque de l’assoupissement. Fort heureusement, plusieurs élus ont voulu aller au-delà des chiffres, qui sont objectivement bons. Toujours pointue sur la question des finances, Véronique Ferreira a ainsi apporté un bémol : « attention, un faible encours de la dette, c’est le signe d’une collectivité qui est très riche ou alors qui n’investit pas assez. Nous sommes un peu à la croisée des deux ». En aparté elle fait cette précision : « la Métropole a les moyens d’investir mais elle ne le fait pas assez. Cela interroge notre capacité à faire, notamment pour les équipements de proximité ».
Son collègue Christophe Duprat, maire de Saint-Aubin, vice-président aux transports (majorité juppéiste), souscrit aux propos de Véronique Ferreira et conseille de rester prudent dans la gestion, même si les chiffres sont bons.

« Revoir le logiciel »
D’autres voix, plutôt à gauche, ont essayé d’aller plus loin. Vincent Feltesse (PS, Bordeaux) tout d’abord. Certes, les comptes sont bons, mais « quel sera notre prochain cycle d’investissement ? En matière de mobilité, nous avons fait beaucoup d’investissements et on voit que la situation se dégrade. On continue comme ça, mais à un moment, le modèle ne pourra plus tenir. Nous devons remettre à plat notre stratégie de mobilité ».
Président de la commission transports, Gérard Chausset (LREM) partage le constat, avec un bémol : « Oui, on est au bout de ce modèle où les transports permettaient de corriger les erreurs d’urbanisme. On est vers la fin de cette période où tout était construit autour de la voiture. C’est une transition difficile, mais tout ce que nous avons fait sur le tram est positif et nous ne sommes pas au bout de ce réseau. On peut faire des barreaux qui amélioreraient beaucoup, entre la gare et la Victoire, ou un tram express comme à Lyon ».
Pour Jean Touzeau (PS, Lormont), il faudra « revoir le logiciel des transports et les réponses ne sont pas forcément du ressort de la Métropole, cela se passe au-delà de la rocade ». Une bonne gestion, c’est bien. Mais plusieurs élus poussent l’assemblée à se poser une question simple au-delà de l’exercice budgétaire : maintenant, où va-t-on ? Ce qui ressemble furieusement à « Bordeaux 2050 », le brain storming lancé par Alain Juppé au printemps.

4 119 logements sociaux en 2018
La Métropole prévoit une production de 4 119 logements sociaux cette année, dans le cadre d’un programme doté d’une enveloppe de 13 M€. C’est moins que l’an dernier, car certains projets ont du mal à sortir, notamment en raison de l’hostilité des voisins, rappelle Jean Touzeau, vice-président au logement social. Mais s’il est un sujet qui inquiète encore plus les élus, c’est la future loi Élan (Évolution du logement, de l’aménagement et du numérique). Ils y voient un affaiblissement des organismes HLM, qui devront davantage financer la construction sur fonds propres. Ils seront autorisés à vendre des logements sociaux pour alimenter ces ressources, au risque de réduire l’étendue du parc social. Dans la métropole, 14 communes sur 28 n’atteignent pas le taux de logement social. « On demande aux offices HLM de vendre les bijoux de famille pour construire, ce n’est pas sain », estime la maire PS de Bruges Brigitte Terraza. « Si trop de parc est vendu, on ne pourra pas tenir nos objectifs », note Jean Touzeau.
 
 

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