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Alain Anziani a présenté sa vision aux riverains
Olivier delhoumeau de Sud Ouest
Nouvelle municipalité oblige, les élus sont venus en nombre, lundi soir, pour animer la première réunion publique de la mandature. Organisée à la Glacière, elle proposait un point d'étape sur le programme d'aménagement d'ensemble. « Ce PAE est une vieille ambition pour le quartier puisqu'il a été lancé en 2008. Mais il est essentiel car il marque une entrée de Mérignac », a insisté le maire Alain Anziani, circulant micro en main au milieu d'une arène d'une centaine de personnes. « Cette opération d'aménagement relève de la compétence de la CUB. Toutefois, elle implique fortement la municipalité et les habitants », a rappelé Catherine Delaloi, qui représentait la direction de l'urbanisme à la CUB. Foyer de jeunes travailleurs Concrètement, ce PAE porte sur un programme d'aménagement de 45 000 mètres carrés, dont 6 600 de commerces et d'espaces publics. Une première phase a vu le jour avec l'opération Parc de Divona de 196 logements. À...
Nouvelle municipalité oblige, les élus sont venus en nombre, lundi soir, pour animer la première réunion publique de la mandature. Organisée à la Glacière, elle proposait un point d'étape sur le programme d'aménagement d'ensemble. « Ce PAE est une vieille ambition pour le quartier puisqu'il a été lancé en 2008. Mais il est essentiel car il marque une entrée de Mérignac », a insisté le maire Alain Anziani, circulant micro en main au milieu d'une arène d'une centaine de personnes.
« Cette opération d'aménagement relève de la compétence de la CUB. Toutefois, elle implique fortement la municipalité et les habitants », a rappelé Catherine Delaloi, qui représentait la direction de l'urbanisme à la CUB.
Foyer de jeunes travailleurs
Concrètement, ce PAE porte sur un programme d'aménagement de 45 000 mètres carrés, dont 6 600 de commerces et d'espaces publics. Une première phase a vu le jour avec l'opération Parc de Divona de 196 logements. À terme, une nouvelle offre de logements viendra recomposer la physionomie urbaine autour de l'axe stratégique de la Marne. Le redressement de la rue de Béarn s'inscrit également dans le cadre du PAE.
La construction par Aquitanis d'un foyer de jeunes travailleurs de 57 places, à l'angle de la rue de Béarn et de l'avenue de la Marne, constitue la prochaine étape. Le chantier vient de démarrer. Sa livraison est prévue à l'été 2015. Il sera suivi d'un programme de 18 logements en accession sociale, en gestation avec Axanis sur un lot voisin.
De l'autre côté de la rue de Béarn (îlot 3), 70 logements devraient à terme voir le jour. « Le projet comprendra la relocalisation de la pharmacie », a précisé Catherine Delaloi. Plus à l'ouest, sur l'îlot 4, la CUB poursuit ses acquisitions. À l'heure actuelle, elle maîtrise 80 % de l'espace foncier. À quoi cet îlot sera-t-il destiné ? « Rien n'est encore défini », selon la CUB, qui évoque cependant une étude de faisabilité portant sur 120 appartements.
Au total, environ 400 logements seront réalisés dans le cadre du PAE, répartis entre le locatif social (30 %), l'accession sociale (10 %) et l'accession libre (60 %).
Plusieurs habitants ont pointé le sous-dimensionnement de la voirie. Pierre Pichardie en a profité pour faire un point sur la requalification de l'avenue de la Marne. « Un avant-projet des travaux sera finalisé dans une première portion comprise entre la place Mondésir et la rue Georges-Mandel. » Une piste cyclable séparée du flux automobile sera créée sur ce tronçon. Et ce dans les deux sens de circulation. La deuxième partie, entre les rues Mandel et Musset, sera traitée ultérieurement. « Les études seront engagées dans le cadre du prochain contrat de codéveloppement liant la Communauté urbaine et la ville de Mérignac, entre 2015 et 2017. » En attendant, une bande cyclable provisoire sera aménagée de la rue Mandel jusqu'au parc Bourran, uniquement dans le sens Bordeaux-Mérignac.
Stationnement longitudinal
Véritable serpent de mer, le cheminement doux entre le parc de Bourran et la résidence Divona, le long du parcours de la Devèze, est toujours dans les cartons, a indiqué l'élu écologiste Gérard Chausset. En outre, la Glacière sera convertie en « quartier apaisé » d'ici à la rentrée de septembre. Des panneaux signaleront les zones 30, et des contresens cyclables apparaîtront dans plusieurs rues.
Le projet de requalification de l'avenue de la Marne ne remet pas en cause la configuration actuelle de la chaussée à 2 x 1 voie. S'agissant du stationnement longitudinal et des plantations, rien n'est figé. « Nous reviendrons vers vous pour tenir compte de vos attentes », a indiqué Gérard Chausset à une poignée de commerçants.
Une riveraine s'est également inquiétée du trafic croissant affectant la rue Théophile-Gautier. Selon elle, piétons et cyclistes ne sont plus en sécurité.
Pour les élus, cette gêne est temporaire et s'explique par les travaux de sécurisation de la rue Musset. La mairie et la CUB tablent sur quelques modifications de circulation pour redonner de la fluidité au secteur.
Ainsi, après travaux, la rue Musset restera à double sens dans la partie nord (entre l'avenue de Mérignac et la rue Gautier) puis sera maintenue en sens unique, dans la partie sud, en direction de la Marne. À l'inverse, la rue Vincent-Auriol favorisera une liaison sud/nord, de la Marne vers l'avenue d'Arès. Mais là encore, difficile d'avoir une date précise des travaux.
S'agissant de l'îlot 4 du PAE, l'élu Pierre Girard a souligné que l'étude de Gironde développement prévoyait la réalisation d'un square et d'un city-stade à côté de la future maison de quartier.
Quant aux trois classes supplémentaires prévues pour anticiper l'arrivée d'une nouvelle population, la Ville n'exclut pas un partage à la faveur d'un redécoupage de la carte scolaire impliquant Arlac et Bourran.
Commentaires
Anonyme replied on Permalien
Glacière historique
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