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Pont Simone VEIL: ma réaction à la réponse du Groupe FAYAT dans le Sud Ouest du 11 juillet

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Suite à la réponse du Groupe au FAYAT dans le journal Sud Ouest  du 11 juillet après mon intervention faisant référence à la situation du Musée des Confluences à Lyon il y a dix ans, je maintiens mes interrogations, en effet on peut s'étonner que le Groupe FATYAT  s'aperçoive de risques éventuels après être devenu titulaire du marché?

Sans entrer plus dans les détails afin de laisser la médiation faire son oeuvre pour autant, je me permets de  réagir au sujet de "l'image de FAYAT qui serait entâchée", il me semble que les premières victimes sont les habitants de la Métropole et les collectivités avant l'image de cette  entreprise, une chose est sûre compte tenu de cette affaire on peut légitimement penser que FAYAT n'aurait sûrement pas prospéré à VENISE!
Gérard CHAUSSET

Article de Sud-Ouest

Retard du Pont Simone Veil à Bordeaux : Fayat avait prévenu des risques dès septembre

Le constructeur répond aux critiques d’élus de la Métropole.
Des élus métropolitains, en particulier ceux qui ne sont pas dans le groupe majoritaire, n’ont pas ménagé leurs critiques contre le groupe Fayat lors du conseil de Métropole vendredi dernier. Il est vrai que le chantier du pont Simone-Veil a été stoppé il y a quelques jours en raison d’un désaccord entre la Métropole et le constructeur sur les conditions techniques de sa réalisation.
On sait d’ores et déjà que ce chantier aura un retard de un à trois ans à la livraison (2021 au mieux, 2023 au pire), en attendant les résultats d’une médiation entre le constructeur et la Métropole qui s’appuie sur le rapport d’un bureau d’études. Ce dernier n’avait pas identifié les difficultés techniques invoquées par Fayat. Gérard Chausset s’était étonné, en séance, que ce géant du BTP puisse « ignorer les difficultés du lit de la Garonne ». Vincent Feltesse lui avait emboîté le pas en faisant un parallèle avec le musée des Confluences de Lyon pour lequel Bec Fayat avait interrompu les travaux pour des problèmes de fondations avant d’être indemnisé.

« Le travail du médiateur »
À la suite de l’article paru dans le « Sud Ouest » du 6 juillet relatant ces propos des élus, le constructeur Fayat, via sa la filiale Razel-Bec, a souhaité répondre par un communiqué que « Sud Ouest » publie intégralement et dans lequel le constructeur affirme qu’il avait alerté sur ces difficultés dès septembre 2017.

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« Concernant le pont Simone-Veil à Bordeaux, nous tenons à préciser que le groupement titulaire du marché des travaux a alerté la maîtrise d’œuvre et la maîtrise d’ouvrage dès le mois de septembre 2017 des risques liés à la non prise en compte des phénomènes d’affouillement dans le dossier de consultation pour la réalisation des ouvrages en rivière. Une procédure amiable de médiation est en cours entre Bordeaux Métropole et le groupement d’entreprises dirigé par Razel-Bec. Pendant cette procédure, nous respectons le travail du médiateur, sans aucune interférence. »

La réponse sur Lyon
Puis Fayat répond sur l’exemple lyonnais pris par Vincent Feltesse : « Concernant le musée des Confluences à Lyon, l’entreprise Bec a été titulaire d’un marché de travaux en 2008. Dans le cadre de la mise au point du dossier pro, nous avons été amenés, en collaboration avec le maître d’œuvre et dans le cadre d’une procédure amiable, à modifier considérablement les données d’exécution du projet. Le maître d’ouvrage nous a indemnisés intégralement des études et des travaux réalisés et a relancé une consultation en tenant compte des nouvelles données du dossier pro que nous avions élaboré. Depuis, avec le Grand Lyon, nous avons réalisé les travaux du boulevard périphérique nord de Lyon, et nous participons maintenant à sa gestion. »
Et le constructeur termine son communiqué sur une image qu’il estime entâchée par les propos des élus. « Les propos rapportés dans l’article du « Sud Ouest » sont partiels et orientés. Ils portent donc préjudice à l’image du Groupe Fayat, qui a par ailleurs réalisé de nombreux ouvrages d’une complexité équivalente ou supérieure au pont Simone-Veil ».
Au final ce communiqué confirme des informations données par « Sud Ouest » sur le fait que Fayat avait prévenu la Métropole il y a des mois de ces difficultés. Ce qui pose alors des questions : pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour stopper le chantier ? Alain Juppé a-t-il été mis au courant immédiatement par son administration ? En attendant, la solution probable à ce conflit serait un accord entre les parties, ce qui allongerait le délai et le coût de construction, mais pas suffisamment pour relancer un appel d’offres

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