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Pont Simone Veil : le constructeur Fayat mis sur la sellette par des élus de Bordeaux Métropole

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Pont Simone VEIL, les éléments de mon intervention en Conseil de Métropole.

Je suis intervenu lors de la délibération sur le réseau de transport pour m’étonner qu’une entreprise comme FAYAT, entreprise Girondine par excellence de Libourne qui a son siège en face du chantier du futur pont, puisse découvrir qu’il y aurait des difficultés avec le lit de la Garonne, et que les affouillements et le procédé technique envisagé ait été mal évalué par Bordeaux Métropole, ceci après avoir accepté la notification du marché !

Nous sommes en plein enfumage et j’ai pris pour exemple l’affaire du musée Confluence à Lyon où on retrouve des similitudes sur l’attitude de la filiale de FAYAT.

Cette entreprise jette le discrédit sur  Bordeaux Métropole alors qu’elle était en possession de tous les éléments et qu’elle avait le libre choix de la constructibilité de l’ouvrage.

Gérard CHAUSSET

 

Pont Simone Veil : le constructeur Fayat mis sur la sellette par des élus de Bordeaux Métropole


Pont Simone Veil : le constructeur Fayat mis sur la sellette par des élus de Bordeaux Métropole
Les travaux du futur pont Simone-Veil sont arrêtés depuis la fin juin
Laurent Theillet

Deux élus, dont l’ancien président Vincent Feltesse, rappellent comment une filiale de Fayat avait quitté le chantier du musée de Lyon confluence, en 2008

Fayat, n°4 du BTP en France, entreprise dont le siège est à Bordeaux, a été sévèrement mis sur la sellette par deux élus de Bordeaux Métropole, ce vendredi matin, lors du conseil mensuel des élus.

Ils ont tous deux rappelé comment Bec Frères, une filiale du groupe Fayat, avait quitté le chantier du musée des Confluences, à Lyon, en 2008, sans l’avoir mené à bien alors que l’entreprise avait remporté le marché.

Une situation que les deux élus mettent en parallèle avec celle du pont Simone Veil, que le groupement d’entreprises piloté par Razel-Bec, autre branche du groupe Fayat, est censé construire et sur lequel un désaccord avec la Métropole sur les conditions techniques va entraîner un retard d’un à trois ans, et un surcoût pouvant atteindre 18 millions d’euros (sur un marché de 70 millions d’euros).

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Élu LREM à Mérignac, président de la commission transports à la Métropole, Gérard Chausset à ouvert le feu le premier : "je ne crois pas que Fayat, entreprise qui a creusé partout en Gironde, puisse ignorer les difficultés du lit de la Garonne. Ce pont ne pose pas de difficultés techniques particulières. Il y a une similitude avec l’histoire de Bec Frères à Lyon."

"Quelque chose d’incompréhensible"

Un peu plus tard, c’est l’ancien président de la Communauté urbaine de Bordeaux, le PS Vincent Feltesse, l’homme qui a attribué le pont Veil à l’architecte néerlandais Rem Koolhaas, qui a remis le sujet sur le tapis : "je rejoins les propos de mon collègue, je suis moi aussi étonné. Des ponts, nous en avons fait plusieurs depuis 1993, le pont Mitterrand, puis le pont ferroviaire en 2005, le pont Chaban en 2013. En 2007 le chantier de Lyon Confluences avait été interrompu et Bec avait été indemnisé pour se retirer. Il y a dans ce dossier quelque chose d’incompréhensible".

Président de la Métropole, Alain Juppé a demandé à ses confrères s’il fallait "mettre Fayat sur une liste noire ?". Ce dernier espère que la médiation engagée depuis quelques jours, via le tribunal administratif, donnera de bons résultats.

 

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