Back to top

"Les Verts à la hausse" le point sur les négociations dans Sud Ouest

Accueil » "Les Verts à la hausse" le point sur les négociations dans Sud Ouest
Fichiers joints: 

MUNICIPALES. — Le groupe de Gérard Chausset poursuit les négociations avec Michel Sainte-Marie sans cacher leurs différences et devrai passer de 6 à 8 élus selon le score

Les Verts à la hausse
 : : Dominique Manec

Pour la deuxième fois, les Verts vont partir aux municipales avec Michel Sainte-Marie. Depuis plusieurs jours, les négociations vont bon train. » Elles se déroulent de manière cordiale car cela fait sept ans que nous nous connaissons. La loyauté et le respect sont mutuels, ce qui n’empêche pas d’avoir des divergences », affirme Gérard Chausset, maire-adjoint chargé des transports et de l’environnement. L’un des points de discorde concerne l’urbanisme commercial et donc, sur la commune, l’extension de Carrefour. » Comme Alain Rousset et Vincent Feltesse, nous sommes favorables à un moratoire qui limite ces agrandissements au-dessus de 20 000 m2 ». Une vision différente de la société peut être compatible avec des projets communs. Les Verts saluent ainsi la réduction de la publicité sur la ville, le réseau des transports, les économies d’eau. Nous avons été pionniers pour l’Agenda 21 », se félicité l’élu.

« Ecologie congelée ». Aujourd’hui, tout le monde fait de l’écologie. « Attention, prévient Gérard Chausset, elle n’est pas soluble dans le libéralisme sauvage de la politique de l’actuel gouvernement. Elle a été "grenellisée", en fait elle est en passe d’être congelée. Il est important qu’au niveau des mairies, de la CUB et des autres collectivités, il y ait des majorités qui se forgent pour créer des remparts. » Gérard Chausset veut « des compromis transparents », ce qui est, affirme-t-il, le cas avec le Parti socialiste. Au passage, il donne un petit coup de griffe à la droite locale. « Elle est éclatée et je comprends le désarroi des militants du Modem qui ne savent plus s’il faut s’allier avec l’UMP de Sarkozy, le Nouveau Centre de Millet ou partir seul. Mais le discours séduisant de Bayrou sur certains points porté au plan départemental par Didier Cazabonne, ce n’est pas très crédible. »

Nouvelle gouvernance . Les Verts souhaitent que la future majorité tienne compte de trois points majeurs : le plan climat, adossé à une politique forte sur l’énergie, et la nature en ville. « On demande de végétaliser la ville par 4 000 arbres plantés sur le mandat ». Les déplacements entrent dans ce cadre avec la réalisation d’un couloir de bus entre les quatre chemins et l’aéroport, la sécurisation des parcours cyclistes sur les zones d’entreprises, notamment du côté de Thalès. Autre volet, le plan santé qui induit une lutte contre les épidémies modernes (halte à l’obésité) et une prise en compte du vieillissement de la population. Le renforcement de la démocratie de quartier constitue la troisième priorité du groupe vert qui espère un rôle accru des Conseils de quartier. « Tout cela est inclus dans l’agenda 21 qui doit maintenant descendre dans les familles », plaide Gérard Chausset qui insiste sur la nécessité d’une nouvelle gouvernance. « Adapter la gestion de la ville à ces nouveaux enjeux, en interne comme en externe ».

Associée à Bordeaux. A titre d’exemple, l’élu à l’environnement parle d’un fait qui va marquer le prochain mandat, le départ de 300 agents municipaux à la retraite sur les 1 200 actuels. « Une occasion historique qui doit nous inciter à redéployer les moyens vers de nouveaux services et de nouveaux besoins comme le vieillissement de la population. » Les Verts misent aussi sur le renforcement de la politique culturelle qui doit gagner les quartiers. « Mérignac doit s’associer pleinement au projet de Bordeaux capitale européenne de la culture en 2013 ».
Pour ce deuxième mandat, les Verts devraient bénéficier de deux élus municipaux supplémentaires, soit huit au lieu de six, y compris des personnes issues de la société civile. « Bien entendu, en fonction du score de la liste Sainte-Marie », note Gérard Chausset. « Deux adjoints comme maintenant, un conseiller délégué et deux élus à la CUB ».

Partager