Back to top

Intervention en conseil de CUB du 22 Mai 2003 sur le finacement du tram

Accueil » Intervention en conseil de CUB du 22 Mai 2003 sur le finacement du tram

Monsieur le Président, chers collègues,

Je profite de cette délibération pour vous interpeller sur le financement et les moyens alloués pour la deuxième phase du TRAM.

En effet, depuis plusieurs mois la ville est en concertation avec la mission tramway, notamment pour préparer l’ APS.
J’ai eu le sentiment à plusieurs reprises, d’une volonté sous jacente de faire passer le Tramway en deuxième phase au moindre coût, en essayant de minimiser les problèmes. Je m ‘en suis d’ailleurs ouverts à Mr le Maire et à la MT. En effet, on constate les difficultés suivantes :

  les aménagements prévus aux passages des 3 carrefours ( 4 chemins Mendès France - Marne, P Mendès France - Eyquems) semblent sous dimensionnés,

  les données de trafic fournies récemment par la CUB, à la demande de la mairie, laissent supposer, avenue de la Marne, un engorgement peu maîtrisable et une régulation du trafic aléatoire.

  l’absence de continuité cyclable, notamment sur l’avenue de la Marne dénote un manque d’investissements de la CUB.

  Pour faire simple, le compte n’y est pas !

  D’autre part, depuis plusieurs semaines à la demande d’association l’opportunité d’un tracé alternatif évitant l’avenue de la Marne et passant par le collège des Eyquems et l’avenue de Belfort se fait jour. A première vue, ce tracé comporte des avantages : densité de population supérieure, deux virages évités pour le Tram, desserte d’un collège.
Les enjeux sont donc d’importances et la période propice pour que la mission Tramway étudie sans concession toutes les alternatives.

Ces difficultés sont la conséquence d’une DUP faite, à mon sens, à l’économie par la CUB. La deuxième phase du tramway doit être traitée avec les mêmes moyens financiers que la première phase.
Pourtant, j’ai été désagréablement surpris de lire dans le rapport de la commission des finances du 17 février les propos du directeur adjoint des finances qui je cite : s’inquiète des difficultés de financement de la deuxième phase au titre que l’Etat n’honorerait pas ses engagements, notamment 105 millions d’euros avec des répercussions sur les travaux concomitants (extrait du rapport de la commission)

Ces propos, sont Mr le Président, proprement inacceptables.
Il y aurait en sorte, un tramway moderne, pour Bordeaux, un tram à vapeur pour la deuxième phase et un tram à pédale pour la troisième. Maintenant que tout a été consommé, il faut que les autres se serrent la ceinture, ce n’ est pas sérieux.

L’intercommunalité doit être le garant de l’équité, d’un égal traitement et là on nous promet en quelque sorte le tramway du pauvre pour la deuxième phase.

Je réclame Mr le président comme pour la première phase un plan de financement exceptionnel, je réclame Mr le président, un droit à l’euphorie, également pour Mérignac.
Au delà de cette prise de parole, je propose que pour la prochain conseil une évaluation du coût au ml soit communiqué, y compris les aménagements et travaux concomitants, et qu’un plan de financement comparatif entre la première phase et les prévisions de la 2 éme phase soient élaborés.
Je propose que le ratio moyen investi au mètre linéaire soit le même pour la deuxième phase que pour la première à chaque fois que cela sera nécessaire.

Et pour conclure je souhaiterai poser cette question à Mr Houdebert, qu’entend il par « nécessaire que les ressource mobilisables au titre de la 2 ème phase soient estimées de façon sincère », je cite vos propos, estimez vous ainsi que la première phase serait marquée par le sceau de la rouerie ?

Gérard CHAUSSET

Partager