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Cuisine Centrale et Pin Galant, deux interventions au Conseil Municipal de Décembre. Revue de Presse

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Concernant le SIVU, organe de la cuisine centrale Bordeaux Mérignac qui produit plus de 20 mille repas par jour en liaison froide, j’ai réitéré l’opposition des écologistes au principe de cet outil industriel qui sert des repas de mauvaises qualités, même si les normes et l’orientation bio progressent. Tout simplement, nous souhaitons une réorientation du SIVU pour la ville de Mérignac afin de revenir à une maîtrise de la l‘alimentation en proposant un service en liaison chaude. Notre ville n’a pas besoin d’être incluse dans un système qui produira plus de 35 mille repas d’ici quelques années et pour lequel nous n’aurons aucun pouvoir.

Concernant le Pin Galant, tout le monde est béat devant cet outil culturel « totem » à Mérignac. S’il est bien géré, mais quoi de plus normal, si la programmation est éclectique et diverse, il n’en demeure pas moins, que le Pin Galant, achète et vend des spectacles qui sont déjà amortis en général sur Paris. Il n’ y a quasiment pas de prises de risque culturel ou programmatique, pas de création ni de résidence. D’autre par la ville verse 2.1millions € au Pin Galant, c’est la plus forte subvention ; en conséquence, compte tenu des efforts qui sont demandés à tous, il nous parait logique, que cet outil culturel certes, mais commercial aussi, participe à la solidarité générale. C’est pourquoi nous proposons une augmentation d’un € par place ce qui amènerait une recette supplémentaire de 100 mille euros pour le budget municipal.
Article de SUd Ouest
 

Les fourchettes croisent le fer sur la restauration

Les élus écologistes souhaitent le lancement d’une étude pour que la Ville sorte du syndicat s’occupant de la restauration collective de Bordeaux et de Mérignac.
Non, les menus servis dans les assiettes des élèves ou des personnes âgées des foyers restaurants ne font pas l’unanimité. Notamment parmi les élus écologistes qui goûtent peu la qualité des repas.
À l’occasion du dernier Conseil municipal, Régine Marchand, adjointe déléguée à la petite enfance, a présenté une délibération visant à renouveler la convention liant le syndicat intercommunal à vocation unique (Sivu), compétent en matière de restauration collective, et les Villes de Bordeaux et de Mérignac. Depuis juillet 2014, ce Sivu réalise, en effet, la production et la livraison des repas aux deux collectivités.
Des repas insipides
C’est Gérard Chausset qui s’est chargé de porter la critique plus aigre que douce. « Nous ne sommes pas contre le Sivu, mais nous sommes opposés depuis le début à l’outil de la cuisine industrielle », a-t-il lancé, avant d’appuyer le trait : « Le Sivu produit plus de 20 000 repas par jour en liaison froide. Ceux-ci sont la plupart du temps insipides. Et je ne vois pas beaucoup de gens satisfaits autour de moi. »
Refroidi, l’élu écologiste craint une accentuation du phénomène si les projets de développement envisagés atteignent la barre de 25 000 à 30 000 repas quotidiens. Au terme de son intervention, il a ainsi réclamé une étude de sortie de Mérignac du dispositif, au prétexte que le Sivu est essentiellement bordelais.
Qu’il s’agisse des repas végétariens, de la gestion du gaspillage et des déchets, de la qualité gustative dénaturée par le procédé de liaison froide, « tout cela ne correspond pas à l’idée que l’on se fait d’une alimentation pour les enfants et les personnes âgées », a-t-il estimé. Forts de ces raisons, les écologistes ont refusé de s’associer au renouvellement de la convention, entériné par le reste des élus municipaux.
Pas une « usine ouvre-boîtes »
Vice-présidente du Sivu, Régine Marchand s’est fait évidemment l’avocate de l’organisme. Elle a notamment rappelé que plus de 70 % des denrées sortant de l’établissement sont transformées et cuisinées sur place.
« Ce n’est donc pas une usine ouvre-boîtes ». Elle a également expliqué que plusieurs des cuisiniers du personnel avaient fait leurs armes dans la restauration gastronomique.
« Le Sivu utilise pour plus de 30 % de sa production des procédés de cuisson lente à basse température. En outre, 30 % des aliments sont issus des filières biologiques françaises. Et 40 % des denrées (conventionnelles et bio) proviennent de la région Nouvelle Aquitaine », a souligné l’élue.
Régine Marchand a eu beau valoriser le respect des principes de saisonnalité ou encore défendre l’idée que le moindre coût n’est pas la valeur essentielle de jugement, les plus sceptiques n’ont pas bougé d’un iota. Pour eux, l’adoption de la délibération est restée en travers de la gorge.

Le Pin Galant en forme

L’activité de l’espace culturel a profité d’une excellente saison 2015–2016 en dépit d’un contexte difficile, alourdi par les attentats en France.
Comme chaque année, le Conseil municipal est appelé à se prononcer sur la gestion de l’espace culturel du Pin Galant. Les élus se sont soumis à cette obligation vendredi dernier. Pour l’adjoint aux finances, Jean-Marc Guillembet, le rapport de la saison culturelle 2015/2016 est « conforme » au contrat d’affermage liant la Ville et la société d’économie mixte Mérignac gestion équipement.
S’agissant des spectacles, l’auditorium a enregistré 114 représentations et 105 159 spectateurs durant l’année écoulée. C’est plus que lors de la saison 2014/2015 (105 représentations et 103 911 spectateurs). Le chiffre d’affaires atteint 2,96 millions d’euros, soit une hausse d’environ 8 %. Le nombre d’abonnements épouse la même tendance. L’élu a souligné cette performance d’ensemble au regard d’une conjoncture assombrie par les attentats terroristes.
Autofinancement à 57 %
Pour l’activité dédiée aux congrès, la progression est encore plus nette. Que l’on prenne le nombre de journées de location (151), la fréquentation (62 857 personnes) ou le chiffre d’affaires (509 105 euros sur l’auditorium et le pavillon), tous les indicateurs sont au vert. La poussée du chiffre d’affaires atteint presque 40 %.
L’espace culturel du Pin Galant a été occupé 285 jours pendant la saison 2015/ 2016 contre 223 en 2014/2015.
Sur le plan comptable, les recettes des spectacles représentent 78 % de la totalité des produits. La Ville a versé une subvention de 2,1 millions d’euros. Malgré cela, « le Pin Galant s’autofinance à hauteur de 57 %, ce qui est rare dans notre pays pour ce genre de structure », a estimé Jean-Marc Guillembet. En contrepartie, Mérignac gestion équipement a rétrocédé 246 591 euros à la Ville au titre du contrat d’affermage. Ce montant correspond au reversement de la différence de TVA et à la moitié du résultat d’exploitation.
Pas de hausse des tarifs
Vendredi dernier, lors du vote du budget primitif 2017, le leader de l’opposition (groupe Ensemble, changeons Mérignac) s’est interrogé sur des dépenses à venir concernant l’étanchéité des façades, la réfection de plancher de scène et des loges (notre édition d’hier). Sans entrer dans les détails, l’adjoint aux finances a simplement répondu que la répartition des travaux, entre le délégataire et le déléguant, était consignée noir sur blanc dans le contrat d’affermage.
L’élu écologiste, Gérard Chausset, a nuancé, pour sa part, l’enthousiasme sur la bonne santé du site. Car « il est normal qu’un tel équipement soit bien géré. » Tout en louant l’éclectisme de la programmation, il a déploré le manque d’audace en termes de résidences artistiques ou de productions originales. En outre, comme l’an passé, il a plaidé pour une hausse de 1 euro des tarifs des spectacles afin de contribuer à la solidarité budgétaire. « Avec 100 000 spectateurs, cela ferait 100 000 euros. Je sais que je ne suis pas forcément écouté sur ce point, mais je le redis quand même. » Effectivement, l’idée n’a pas été reprise par ses collègues de la majorité.
Quant à la requête sur les changements de programmation, Alain Anziani a rappelé l’impossibilité d’imposer de nouvelles suggestions en cours de DSP (délégation de service public). « Nous n’avons pas ce pouvoir juridique. » L’édile a aussi mis en garde contre le risque de fragilisation du Pin Galant dans une période marquée, sur le plan national, par un regroupement des opérateurs culturels.
 

 
 
 
 

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