Et tous les présents ont défendu le bilan de ces dernières années : « Nous avons construit un front commun nous permettant de dépasser les réticences de la droite beaucoup plus conservatrice. Si nos sensibilités respectives ont pu s'exprimer, elles n'ont pas fait obstacle à une vision commune de l'avenir de l'agglomération bordelaise », a-t-il poursuivi. Et pour incarner cet avenir, les participants à la conférence ont - comme un seul homme - cité le nom de Vincent Feltesse pour présider le futur Conseil communautaire. Et ce, quelle que soit l'issue du scrutin à Bordeaux.
Cet accord est donc « une bonne nouvelle » (Max Guichard, PCF), « évident et nécessaire » (Alain Anziani, PS). Bien sûr, les années écoulées sont source de satisfaction. Parmi les dossiers le plus souvent cités : la production de logements sociaux qui a doublé en six ans, le souci des deniers publics avec notamment la du contrat de l'eau (- 50 euros sur la facture) ; la concertation, la création de 3 000 emplois, une mobilité innovante...
Les éléments du projet, en cours d'élaboration, seront dévoilés en février. En attendant, quelques changements se profilent : la CUB deviendra métropole au 1er janvier 2015 avec un périmètre de compétences élargies, les vice-présidences seront réduites… Et pour la première fois pour ces élections municipales, on entend parler de projet communautaire. Et même projet contre projet. De quoi enterrer la cogestion, mode de gouvernance qui a prévalu depuis la création de la CUB en 1966 ? Si, pour Gérard Chausset (EELV) la réponse est oui, Alain Anziani, patron du groupe socialiste, est plus mesuré. « Il ne s'agit pas d'affrontement entre communes. Qu'il n'y ait pas d'ambiguïté, notre logique est celle de l'intercommunalité. Notre devoir est de proposer un projet à l'opposition. À elle de décider d'y souscrire ou non. »
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