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Une nouvelle ère urbaine a la Glacière

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11 novembre 2010 06h00 | Par Olivier delhoumeau 4 commentaire(s)

Mérignac
Nouvelle ère urbaine
L’îlot 1 du programme sera livré pour partie en 2011. 196 logements et 1 300 mètres carrés de surface commerciale marqueront cette entrée de ville.
Des commerces de proximité s’installeront en rez-de-chaussée du parc de Divona. Photo O. D.
Des commerces de proximité s’installeront en rez-de-chaussée du parc de Divona.

L’aménagement du PAE (programme d’aménagement d’ensemble) de la Glacière était au cœur de la réunion de quartier, mardi soir.

Denis Hardy, chef de projet pour la Cirmad centre sud-ouest, a détaillé l’état d’avancement de l’îlot 1, baptisé parc Divona. L’emprise foncière du projet est située entre les avenues d’Arès et de la Marne. Le programme porte sur la réalisation de 196 logements (du T1 au T5), 214 places de parking essentiellement souterraines et 1 300 mètres carrés de surface commerciale.
Commerces de proximité

Dix bâtiments sont en cours de construction plus ou moins avancée : cinq pour le compte de l’immobilier des chemins de fer (ICF Novedis et ICF Atlantique), le long de l’axe de la Marne, et cinq au profit de Gironde Habitat. Le lot des filiales de la SNCF sera livré en deux temps, une partie au second trimestre 2011, une autre vers le quatrième trimestre. La construction des immeubles de l’organisme HLM s’achèvera quant à elle début 2012. L’ensemble du parc sera traité en locatif.

Rien de neuf en revanche sur le volet commercial prévu en rez-de-chaussée, sur la façade de la Marne. « Les discussions sont en cours mais aucune affectation concrète sur le choix des commerçants n’a été opérée. Même si les candidats affluent », assure Renaud Charles-Lobry, responsable marketing et commercial chez ICF Novedis. Représentants de la ville et de la société ont réaffirmé leur volonté de privilégier les commerces de proximité. « Les choix se négocient en collaboration avec la collectivité. » Invité à préciser la nature des commerces envisagés, Renaud Charles-Lobry a cité une boulangerie, une boucherie, un salon de coiffure. Aucun contact en revanche avec des banques ou des compagnies d’assurances. « Les locataires des logements sont aussi nos clients. Quand ils achètent un appartement, ils prennent en considération leur environnement. On ne peut pas faire n’importe quoi. D’ailleurs, ces commerces sont signés uniquement à la location. On ne vend pas les murs. Et si un fonds de commerce change de main, on reproduit la même mécanique. On reste pilote du pied de l’immeuble. »

Claude Gounoud, de la direction des grands travaux à la CUB, a dévoilé le projet d’aménagement de l’avenue de la Marne. L’axe est à ce jour un « boulevard » dévolu aux voitures. À terme, la chaussée sera ramenée à 6 mètres de large sur une emprise totale de 23 mètres. La voie passera de 2X2 voies à une file de circulation dans chaque sens. L’espace restant sera occupé de part et d’autre par une bande réservée à l’éclairage publique, des places de parking, une piste cyclable et un cheminement piétonnier. Une partie restera à la disposition des commerces ou des animations de quartier. Des plateaux surélevés ralentiront la circulation. Le projet prévoit encore un redressement de la rue du Béarn au droit de l’avenue Vincent-Auriol. Le but : donner une meilleure visibilité aux équipements publics (salle des fêtes, groupe scolaire Anatole-France…). Un carrefour à feux sera maintenu à cette hauteur.
48 places de stationnement

Dans la salle, plusieurs personnes ont déploré la faiblesse du stationnement. Le projet table pour l’instant sur 48 places créées côté Marne. Cependant, ce chiffre pourrait être (légèrement) revu à la hausse. En effet, l’étude n’est pas finalisée. Il n’empêche, cette capacité laisse sceptiques des riverains, notamment dans la perspective de l’arrivée de nouveaux commerces et du marché dominical de Mondésir. Gérard Chausset insiste pour sa part sur les efforts consentis et la nécessité de changer de comportement. « Une enquête ménages et déplacements de la CUB indique que 50 % des déplacements en voiture dans l’agglo se font sur des distances inférieures à 3 km. De fait, elles peuvent être couvertes à pied, en transport en commun ou à vélo. » Claude Baudry, adjoint à l’urbanisme, a souligné le fait que le PAE de la Glacière comprenait quatre autres îlots. Qu’il fallait donc considérer le projet dans sa globalité. En l’occurrence, l’îlot 2, situé sur le « parking sauvage » bordant la rue du Béarn, accueillera un foyer de jeunes travailleurs. S’agissant de la réhabilitation tant attendue de la place Mondésir, elle ne figure pas dans ce vaste programme.

Mérignac · CUB · Bordeaux rive gauche · Gironde · Immobilier

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