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Thierry Millet le Richard Virenque de Mérignac qui Tweet à l'insu de son plein gré!

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Des chiffres et des tweets

Conseil municipal Animé, le débat sur le budget primitif 2014 a tourné à l’affrontement à propos de l’utilisation des réseaux sociaux par l’opposant Thierry Millet


Des chiffres et des tweets
Thierry Millet s’est défendu d’avoir écrit des tweets pendant le Conseil. © Photo

 
Après le débat d?orientation en novembre, les élus du Conseil municipal se sont retrouvés vendredi pour le deuxième acte : le vote du budget primitif 2014. Sa particularité ? « Il sera exécuté par une nouvelle équipe municipale », a dit d?emblée le maire, manière de rappeler l?enjeu des échéances électorales de mars prochain. Tour à tour, Michel Sainte-Marie et Alain Anziani, adjoint aux finances et tête de liste socialiste, en ont défini les contours (lire ci-dessous). Mais, très vite, le débat a décollé le nez des chiffres pour dériver vers un jeu d?attaques sur fond de réseaux sociaux. Jean-Marc Guillembet a allumé la mèche. L?adjoint à l?action sociale a regretté d?avoir lu récemment des tweets « truffés d?erreurs et de mensonges »...

Après le débat d’orientation en novembre, les élus du Conseil municipal se sont retrouvés vendredi pour le deuxième acte : le vote du budget primitif 2014. Sa particularité ? « Il sera exécuté par une nouvelle équipe municipale », a dit d’emblée le maire, manière de rappeler l’enjeu des échéances électorales de mars prochain.

Tour à tour, Michel Sainte-Marie et Alain Anziani, adjoint aux finances et tête de liste socialiste, en ont défini les contours (lire ci-dessous). Mais, très vite, le débat a décollé le nez des chiffres pour dériver vers un jeu d’attaques sur fond de réseaux sociaux. Jean-Marc Guillembet a allumé la mèche. L’adjoint à l’action sociale a regretté d’avoir lu récemment des tweets « truffés d’erreurs et de mensonges » signés « T. Millet 2014 ».

Le monopole du social

Deux exemples sont cités. Le premier insinue qu’il n’existerait pas de réelle prestation d’aide aux devoirs à Mérignac, juste de l’accueil. « Insultant », commente l’élu de la majorité, défendant le corps enseignant et les bénévoles des centres sociaux. Le second tweet laisse entendre qu’il y aurait une Résidence pour personnes âgées (RPA) publique à Mérignac pour six privées. « C’est faux et c’est nul », s’exclame Jean-Marc Guillembet. « Vous mélangez tout : RPA, maisons de retraite et l’aide à domicile. » Plus qu’une maladresse, il y voit une démarche « volontaire et construite, mâtinée de machiavélisme. » Et d’ajouter : « L’incontinence verbale et scripturale n’a jamais constitué une stratégie gagnante. »

Criant au réquisitoire, Thierry Millet invite son adversaire politique à ne juger que ses déclarations officielles. « Car figurez-vous que je ne tweete pas. Je ne sais pas comment ça marche et pour tout vous dire, j’ai assez peu de goût pour ce mode de communication », lâche-t-il. Puis, à la manière de Giscard d’Estaing assénant à Mitterrand qu’il ne détient pas le monopole du cœur, il déclare : « Le mot social n’est pas le monopole de la majorité ». Sa sortie critique sur l’aide aux devoirs ? « Ces informations me viennent directement du terrain, de l’intérieur même des centres sociaux », rétorque-t-il.

En novembre, Jean-Marc Guillembet s’était déjà insurgé contre les « allégations » du chef de file de l’opposition sur les modalités de distribution des aides sociales. Vendredi, il lui a reproché de faire des amalgames entre le système des aides légales encadrées par la loi et les aides facultatives distribuées par le Centre communal d’action sociale (CCAS). Sur ce point, Thierry Millet a juste redit qu’il souhaitait un « système de réajustement permanent et indépendant des aides, afin d’éviter que les disparités ne soient perçues comme des injustices et ne laissent planer des soupçons ».

Responsable de ses tweets

Tandis que chacun semble avoir abattu ses cartes, le maire pique une nouvelle banderille de tweets signés T. Millet 2014. Lesquels auraient été diffusés pendant le Conseil sur un sujet discuté peu avant : la réhabilitation du château du Burck. Michel Sainte-Marie lit : « Le maire s’énerve au sujet de la démolition de la tour. Qu’en pense Anziani 2014 ? » « Thierry Millet intervient pour sauver la tour ». Il enchaîne : « Moi aussi, je suis incapable de tweeter mais vous êtes pris en flagrant délit de mensonge ». Thierry Millet hausse le ton : « Je ne vous permets pas. Je suis dans cette salle devant vous ; vous savez très bien que je n’ai pas touché à un outil informatique ». Un peu plus tard, Gérard Chausset lui demande d’arrêter de jouer la victimisation. « Moi aussi j’ai des tweets qui portent mon nom, et j’en suis responsable. Si je dis des choses fausses, je suis attaquable. Lorsque des messages sont signés T. Millet 2014, vous en êtes responsable. »

 

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