Back to top

Signature par le Préfet des actes notariés pour les maisons vides de l’aviation civile à Mérignac : une grande satisfaction pour les écologistes revue de presse

Accueil » Signature par le Préfet des actes notariés pour les maisons vides de l’aviation civile à Mérignac : une grande satisfaction pour les écologistes revue de presse

UN LOGEMENT POUR TOUS !
 
Communiqué de Presse – 19 février 2015

Le 20 Février le Préfet a signé les actes notariés pour les maisons vides de la DGAC rue Adrienne Bolland à Mérignac : l'aboutissement d'un dossier dont nous sommes à l'orginie, c'est une grande satisfaction.
Il y a un peu plus de 2 ans, le 6 décembre 2012, les écologistes mérignacais alertaient par mail M. le Préfet de Gironde sur l'existence de logements inoccupés appartenant à la DGAC dans le quartier de Beutre à Mérignac.
Nous avions en effet alors constaté à l'occasion de nos visites en porte à porte lors des élections législatives de 2012 que ce petit lotissement était quasiment vide avec 4 maisons occupées seulement sur un total de 18.
Nous semblant inconcevable qu'un tel patrimoine public demeure inoccupé en permanence depuis près de 10 ans alors que tant de familles sont en attente d'une solution de logement, nous avions suggéré que ces maisons soient confiées à un bailleur social.
Le 11 décembre 2012, M. le Préfet de Gironde a pris la décision de mettre à disposition d’un bailleur social, Gironde Habitat, 10 maisons vides de ce lotissement.
Le 27 décembre 2012, Mme Cécile Duflot, alors Ministre du Logement, s'est rendue sur place afin d'appuyer cette démarche exemplaire qui s'inscrit pleinement dans les objectifs de la loi du 18 janvier 2013 portant sur la mobilisation du foncier public en faveur du logement.
A l'occasion de cette visite, M. Michel Delpuech, Préfet de la Région Aquitaine, Mme Martine Jardiné, vice-présidente du Conseil général de la Gironde, M. Vincent Feltesse, président de la Communauté urbaine de Bordeaux, M. Jean-Marc Guillembet, adjoint au maire de Mérignac, Mme Sigrid Monnier, directrice générale de Gironde Habitat et M. Pascal Laffargue, président d'Emmaüs 33, ont signé une convention portant sur la cession par l'Etat du patrimoine immobilier de la cité Adrienne Bolland à Mérignac (anciens pavillons de la DGAC) afin de les transformer en 14 logements très sociaux.
Deux ans après, les actes notariés de cession de ces maisons au bailleur social Gironde Habitat seront signés vendredi 20 février 2015 (pour 14 logements très sociaux créés, composés des 10 maisons + 4 studios supplémentaires par transformation des garages mitoyens).
Cette signature marque l'aboutissement d'un dossier qui a pu voir le jour grâce à notre initiative ainsi qu'à l’engagement de M. Michel Delpuech, préfet de Gironde. Cette issue heureuse est la preuve, s'il en fallait, des vertus de la volonté et la ténacité en politique quand elles sont mises au service de l'intérêt général.
Pour autant, après vérification, nous tenons à alerter les autorités sur le fait qu’il reste encore 4 maisons toujours inoccupées, qui à défaut d'en transférer la propriété pourraient être occupées de façon temporaire par des familles.
Gérard Chausset Président du groupe EELV de la Cub  et Sylvie Cassou Schotte adjointe au Marie de Mérignac

Un lotissement pour les familles précaires à Mérignac

526 visites | aucun commentaire

 


La signature des actes notariés pour la cession des maisons de la cité Adrienne Bolland (DR)

Gironde Habitat vient d’acquérir 10 maisons de l’aviation civile à Mérignac pour les transformer en logements sociaux en partenariat avec Emmaüs Gironde. La signature de l’acte notarié a eu lieu ce vendredi après une mobilisation des pouvoirs publics locaux.
 
Gérard Chausset le dit tout net :

« C’est une fierté pour moi d’avoir fait aboutir ce dossier. »

L’adjoint au maire de Mérignac a repéré des logements inoccupés en 2011 et a décidé en 2012 d’alerter le Préfet de Gironde :

« J’étais en campagne pour les cantonales en 2011 et j’avais trouvé portes clauses pendant ma tournée dans ce lotissement. Pour les législatives en 2012, je faisais encore du porte-à-porte dans le quartier et j’ai à nouveau vu ces maisons fermées. Sur 18 maisons, seulement 4 étaient occupées. J’ai alors décidé d’envoyer un mail au Préfet qui a aussitôt pris l’affaire en main et s’est montré d’une grande efficacité. »

Dans le cadre de réquisition des logements vides
L’ensemble des maisons de la cité Adrienne Bolland, qui se trouvent dans le quartier de Beutre à Mérignac, appartient à la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Dans l’esprit de l’élu écologiste, les habitations correspondent parfaitement à l’appel lancé par Cécile Duflot, alors ministre du logement du gouvernement Ayrault. Fin octobre 2012, la ministre avait dit sa volonté de mettre en œuvre un dispositif rarement appliqué par un gouvernement pour accueillir sans-abri et mal-logés : la réquisition de logements vides.
Le 27 décembre 2012, Cécile Duflot s’est rendue à Mérignac afin d’appuyer cette démarche qui s’inscrit pleinement dans les objectifs de ce qui sera la loi du 18 janvier 2013 portant sur la mobilisation du foncier public en faveur du logement. A l’occasion de cette visite, une convention a été signée portant sur la cession par l’État de ces anciens pavillons afin de les transformer en logements sociaux.
Ce vendredi, en présence de Michel Delpuech, préfet de la région Aquitaine et de la Gironde, Alain Anziani, maire de Mérignac et sénateur de la Gironde, Marie Recalde, députée de la Gironde, Martine Jardiné, vice-présidente du Conseil général et présidente de Gironde Habitat, Alain Charrier, conseiller général de Mérignac, Sigrid Monnier, directrice de Gironde Habitat, et Pascal Lafargue, président d’Emmaüs Gironde, les actes notariés de cession à Gironde Habitat ont été signés : 10 maisons et 4 garages qui seront transformés en studios.
La DGAC a souhaité gardé 4 maisons « pour la nécessité de service ». Ces maisons « à défaut d’en transférer la propriété, pourraient être occupées de façon temporaire par des familles » selon Gérard Chausset.

Des familles en grande détresse
Dès décembre 2012, Michel Delpuech avait pris la décision de mettre à disposition d’un bailleur social, Gironde Habitat, 10 maisons vides de ce lotissement :

« Elles ont aussitôt été occupées, précise Sigrid Monnier. Pendant ces deux ans, 38 familles y sont passées avec 70 enfants pour une durée moyenne de six mois dans le cadre du dispositif “logement passerelle”. »

Les logements passerelles sont destinés à des ménages en difficulté « sortis de squat ou de logement précaire ». Gironde Habitat en assure la gestion en partenariat avec Emmaüs Gironde. L’objectif de ce dispositif est de permettre aux personnes en situation de logement précaire de se stabiliser pour mener à bien leur parcours d’insertion professionnelle et de favoriser l’accès et le maintien dans un logement de droit commun.

« Malheureusement, les personnes en situation de grande précarité n’ont pas les réflexes administratifs pour mettre en place des demandes d’aides ou de prises en charge. En plus de les accueillir dans ces logements, nous les aidons dans le montage de ces dossiers et les accompagnons pour avoir un logement », ajoute Sigrid Monnier.

La clause de non-abandon d’Emmaüs Gironde
La plupart du temps, les familles sont signalées par les Centres communaux d’action sociale (CCAS), les Maisons départementales de la solidarité et de l’insertion (MDSI) et l’association Emmaüs. Selon Pascal Lafargue, une centaine de demandes de familles en difficulté sont en cours sur le département, familles auprès desquelles l’association revendique une particularité locale : une clause de non-abandon.

« A partir du moment où ces familles s’adressent à nous, nous ne les abandonnons plus, nous les accompagnons jusqu’à trouver une solution durable, précise Pascal Lafargue. Le logement passerelle est le dernier sas. Malheureusement, il y a des familles qu’on voit revenir pour qui la solution trouvée n’a pas été de longue durée ; pour une perte d’emploi ou un CDD qui n’a pas abouti à un emploi durable. »

Durant les deux ans, 70% des sorties de la cité Adrienne Bolland ont été définitives :

« Notre partenariat nous emmène à la location des maisons pour une année, qu’Emmaüs sous-loue ensuite aux familles qui en ont besoin. Un loyer, même à titre symbolique, leur est demandé pour les aider surtout à la gestion du budget et à intégrer cette charge dans leur vie dans la limite de 30% de leurs revenus. »

Pour Pascal Lafargue, l’acquisition des maisons de l’aviation civile est indéniablement une belle opération mise en œuvre efficacement grâce à Bordeaux métropole, au Conseil général et la ville de Mérignac : « Un exemple dont on peut se réjouir et être fiers car les dispositifs spécifiques familles ne sont pas si fréquents. » Ce qui constitue un signe encourageant pour les dizaines autres logements attendus sur la métropole suivant cette même procédure

AQUI.FR

Société | De l'armée à l'hébergement d'urgence, la cité Adrienne Bolland change de vocation

21/02/2015 | A Mérignac, l'Etat a cédé 10 pavillons de la Direction générale de l'aviation civile à Bordeaux Métropole, en faveur de l'hébergement d'urgence en direction des personnes vulnérables.
 
Plus qu'un symbole, la signature organisée dans les salons de l'hôtel de ville de Mérignac ce 20 février était un acte devant notaire : celui la cession de 10 pavillons mérignacais de la DGAC à la Métropole Bordelaise au vu de leur transfert au bon soin du bailleur social Gironde habitat, pour accueillir des publics en difficulté avec l'appui de l'association Emmaüs. Malgré un montage juridique un peu complexe, l'opération est remarquable à double titre : son objectif au regard de familles en difficulté et la rapidité de sa réalisation. De quoi démontrer comme l'a souligné Alain Anziani, Maire de Mérignac qu' «au fond, en matière de logement des plus pauvres, il suffit de le vouloir».
En 2011, déjà, le lotissement avait paru étrangement vide à Gérard Chausset, adjoint au Maire de Mérignac, venu frapper aux portes des pavillons dans le cadre d'une campagne électorale. Un an et demi plus tard, autre campagne électorale, mais même constat. Peu importe l'heure de la journée, dans l'après-midi comme à 7h30 du matin, la cité Adrienne Bolland de Mérignac, avait des airs de « lotissement fantôme », selon l'expression de l'élu EELV. Il décide alors par mail, de faire part au Préfet de la Gironde, Michel Delpuech, de la situation de ces logements pouvant tout autant être utilisés à des fins sociales. « Le mail dont je suis le plus fier », admet l'élu. Et pour cause, son constat interpelle le Préfet qui, dans les 10 jours qui suivent, en accord avec le Directeur général de l'aviation civile, acte le principe d'une session de ces pavillons pour une vocation sociale. Une décision d'anticipation de la loi de janvier 2013, sur la mobilisation du foncier public au profit du logement.

Dès le 26 décembre 2012, une première famille est installée dans un des pavillons, par le biais de conventionnement avec l'aviation civile. Moins d'un an plus tard les partenaires, Etat, CUB, Gironde habitat et Emmaüs signent en présence de la Ministre de l'époque, Cécile Duflot plus formellement encore, un document d'engagement à la réalisation de ce projet désormais officiellement réussi et juridiquement achevé par la cession de propriété du foncier des 10 pavillons à Bordeaux Métropole, ce 20 février. Bordeaux Métropole ayant ici, comme l'indique Jacques Mangon, son Vice président, « un rôle de passeur » auprès du bailleur social Gironde habitat en charge de la gestion des logements.
37 familles dont 69 enfants accueillisCes logements, au loyer symbolique, seront (et sont déjà grâce aux conventions qui ont été mises en place dès le début de l'opération) des logements de passerelle, non seulement du point de vue de la question de l'habitat, mais aussi de l'accompagnement social de leurs habitants par l'association Emmaüs ; l'objectif étant de stabiliser leur situation et de les préparer à réinvestir un logement pérenne. Pour l'heure, ces 10 pavillons, qui ont pu être transformés en 14 logements grâce à la réhabilitation des garages en véritable lieu de vie, ont déjà accueilli 37 familles et à travers elles 69 enfants. « Un quart de ces familles sortait de squat », précise le Préfet, et 26 ont pu par la suite être relogées dans un logement social, ajoute Isabelle Pantèbre, Directrice départementale de la cohésion sociale.

Sur les conditions de financement de cette opération, les partenaires reconnaissent volontiers que l'Etat a fortement contribué à la réalisation de ce projet. D'abord par l'accord d'une décote de 600 000€ sur le prix  de vente du terrain, cédé à 1 600 000€, puis, par le financement des Prêts locatifs aidés d’intégration (PLAI) pour un montant total de 154 000€ (dont 63 000€ accordés par le ministère à titre exceptionnel), et enfin, par une dotation de 150 000€ versée à Gironde habitat et Emmaüs, pour leur hébergement et accompagnement auprès de personnes logées. Une dernière annonce qui a particulièrement touché Pascal Lafargue, Président d'Emmaüs Gironde, particulièrement enthousiaste sur cette opération et ses délais de concrétisation.
Article de Sud Ouest
Dix toits pour l’urgence
L’État a cédé à Gironde Habitat les dix pavillons de la Direction générale de l’aviation civile de Beutre, destinés à des familles en besoin de logement.
 
En ouvrant en grand sa porte au préfet de la région Aquitaine et à la dizaine d'élus et de représentants de Gironde Habitat, d'Emmaüs et de la DGAC, vendredi matin, Sandra affichait un large sourire. La jeune femme est arrivée il y a un an de la Côte d'Azur « après avoir été récupérée » par sa tante Mérignacaise, suite à la perte de son logement dans des circonstances difficiles.
À l'époque, la jeune maman et ses jumelles, aujourd'hui âgées de 2 ans, ne savaient pas où loger. La Ville, grâce à Gironde Habitat et l'association Emmaüs, lui propose d'intégrer un des dix logements de la cité Adrienne-Bolland, gérés par Gironde Habitat. « Ce sont dix maisons individuelles, originellement propriété de la Direction générale de l'aviation civile qui n'étaient plus exploitées et que nous avons reprises en 2012 pour fournir des logements passerelles, à usage temporaire », explique Sigrid Monnier, directrice de l'office HLM.
« Une chance incroyable »
« Pour moi, c'était une chance incroyable », explique Sandra à ses visiteurs. Très vite, sa voix se casse pour laisser place à l'émotion. « Je vous remercie sincèrement, parce que j'ai pu, grâce à vous tous, poser mes valises, me retrouver et commencer à reconstruire ma vie de famille et ma vie de femme. »
Les dix maisons ont été officiellement cédées à la Métropole qui les rétrocédera au bailleur social. « L'État a mobilisé le foncier de manière originale, pour une opération sociale », détaille le préfet, avant d'ajouter : « Quand je vois le résultat, je suis satisfait. » Cette cession de logements à destination d'habitat social, rendue possible par la loi de 2013, est la quatrième sur la Gironde. Pour l'élu municipal Gérard Chausset, elle revêt un caractère exceptionnel. « C'est en faisant du porte à porte pour les cantonales de 2011 puis pour les législatives, l'année suivante, que je me suis aperçu de leur vacance. » La venue de la ministre du Logement, fin décembre 2012, puis la signature d'une convention entre tous les opérateurs a permis d'aboutir à la phase finale, vendredi dernier : la signature de la cession au bénéfice de Gironde Habitat, qui va en plus des logements existant, construire quatre appartements dans les parkings mitoyens. En deux ans, 26 familles ont été accueillies sur le site.
 
 

Partager

Ajouter un commentaire

CAPTCHA
This question is for testing whether or not you are a human visitor and to prevent automated spam submissions.
Image CAPTCHA
Saisir les caractères affichés dans l'image.