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POLEMIQUE A PROPOS DU CIRCUIT AUTO-MOTO REVUE DE PRESSE

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Les Verts veulent la fermeture du circuit
Gérard Chausset, le porte-parole du groupe veut une décision politique pour arrêter l’activité.

Gérard Chausset : « Nous sommes à la fin d’une histoire ». PH « SO »
Après Thierry Millet, élu de l’opposition, qui a critiqué la gestion municipale du circuit auto-moto, (« Sud Ouest » du 17 juillet), et Alain Anziani, maire adjoint aux finances et à l’innovation qui lui a répondu, défendant une vision à long terme de l’utilisation de ces terrains (« Sud Ouest » du 23 juillet), c’est au tour de Gérard Chausset de s’exprimer au nom du groupe des Verts de Mérignac. « Personne ne parle des nuisances générées par les activités qui se déroulent sur ce site et qui sont particulièrement polluantes. Au début, les riverains de Saint-Médard-en-Jalles s’étaient plaints du bruit. Mais la pollution, c’est aussi les émanations de CO2, liées aux karts, aux motos comme aux voitures. Et que l’on ne dise pas que ce site a une très grande utilité sociale. Elle est avant tout commerciale ! »
« Une position claire »
Les Verts ont été plutôt satisfaits de la décision du maire qui souhaite récupérer ces terrains pour les dédier à l’aéroparc. « Nous appelons à une reconversion rapide du site », insiste Gérard Chausset.
« On veut une décision politique de principe qui acte l’arrêt de cette activité. On ne doit pas laisser d’espoir sur sa poursuite au-delà de la convention qui arrive à expiration fin décembre. Une telle décision accélérerait à coup sûr la mutation du site. Il faut absolument une position claire. Cet arrêt doit intervenir au fur et à mesure que les conventions s’annulent avec ceux qui gèrent, soit le circuit auto-moto, soit le karting, soit la piste de dérapage. »
Gérard Chausset fait allusion aux propos d’Alain Anziani qui évoquait la possibilité, pour le gérant Frédéric Gélin, de poursuivre son activité pendant trois ou quatre ans encore après ce délai, mais sur 16 hectares, et non 20, et à un tarif nettement plus élevé.
France Domaine vient en effet de fixer la valeur vénale de ces 16 parcelles à 5, 5 millions d’euros, ce qui induit un loyer annuel de 99 600 euros. On est loin des 15 000 euros acquittés jusqu’ici par Frédéric Gélin. Ce dernier a fait savoir (« Sud Ouest » du 22 juillet) qu’il attendait une réponse de la mairie à un de ses courriers pour annoncer sa décision.
« La fin d’une histoire »
Poursuivant son argumentation, Gérard Chausset estime que l’Agenda 21 sonne la fin d’une époque : « Au moment où on parle de respect environnemental, cet équipement n’a plus de raison d’être. Il ne faut pas compter sur les Verts pour le soutenir. »
D’autant plus qu’un autre problème se pose avec la proximité de la ferme pédagogique. « Lorsqu’on organise des journées portes ouvertes, et que le circuit est ouvert, les nuisances sonores sont plutôt gênantes. Il existe un vrai paradoxe entre cette ferme qui s’inscrit dans une démarche de développement durable et cette piste qui perturbe la tranquillité du secteur. Ces deux activités sont incompatibles. Comment imaginer développer les atouts de la ferme avec un voisinage aussi bruyant et polluant ? »
Gérard Chausset conclut : « Nous sommes à la fin d’une histoire ». Autrement dit, il est urgent de tourner la page.
Mérignac • Alain Anziani • environnement • Bordeaux rive gauche • Gironde

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