Back to top

point presse sur l’aéroport et la charte de l’environnement revue de presse

Accueil » point presse sur l’aéroport et la charte de l’environnement revue de presse


Point presse Europe Ecologie Verts Gironde
Mercredi 7 Juillet 18 h 30 aéroport Mérignac

Les nuisances générées par l’aéroport de Mérignac.

Notre position de principe

Compte tenu du réchauffement climatique, conséquence directe de l’activité humaine et compte tenu de l’épuisement des stocks d’énergies fossiles, nous sommes opposés au développement du transport aérien responsable d’émissions de CO2 40 fois supérieures à celles du rail par passager et par kilomètre parcouru.

La relocalisation de l’économie, l’utilisation des nouveaux moyens de communication (vidéo conférence) les changements de comportements dans les modes de consommation, et notamment ceux des loisirs, doivent nous conduire dans les meilleurs délais, et nous conduiront inéluctablement, vers une baisse du trafic aérien.

Inversons les priorités !

Plus particulièrement sur le trafic de l’aéroport de Bordeaux Mérignac
Les priorités affichées par ADBM (Aéroport de Bordeaux Mérignac) sont : sécurité, économie et environnement. Nous souhaitons inverser l’ordre de ces priorités pour que l’environnement prime sur l’économique.

Nous demandons expressément que la direction de l’aéroport prenne la réelle mesure des nuisances environnementales et qu’elle privilégie des investissements en ce sens tels que :

  •   allongement de 300 m de la piste principale,
  •   maintient de la piste secondaire,
  •   mise aux normes des rejets d’eaux pluviales et de l’assainissement.

    Nous demandons l’arrêt du projet d’extension du Parking P4 de près de 2000 places sur des terrains en zones humides pour le low cost.

    Nous demandons le respect strict des zones de non urbanisation issues du PEB.

    Nous demandons que les différentes instances, Conseil de surveillance, Commission Consultative de l’environnement, CCE, Charte de l’environnement en cours de rédaction pilotée par les services de l’Etat, DAC – SO, intègrent cette hiérarchie.

    Nous souhaitons également que les différentes dispositions de la Charte soient opposables aux compagnies aériennes.

    SÉCURITÉ

    Les décollages en piste 5 (décollage sur le Haillan et Eysines) doivent rester exceptionnels et conditionnés exclusivement à par des contraintes sécuritaires. Contrôleurs aériens, compagnies aériennes et pilotes doivent être sensibilisés aux nuisances occasionnées par les décollages sur des zones urbanisées, des règles strictes doivent être élaborées et tout manquement sévèrement sanctionné.

    Les contraintes de vent arrière 5 kt (sur l’aéroport de Bordeaux Mérignac) qui « justifient » les décollages en piste 5 doivent être modifiées et ramenées aux normes de la DGAC soit : 10 kt.

    ENVIRONNEMENT

     Nuisances sonores

    Le bruit, première nuisance environnementale doit impacter un minimum de personnes et les décollages et atterrissages doivent se faire sur des zones faiblement urbanisées. En particulier, St jean d’Illac doit être complètement évité, en privilégiant le survol des forêts environnantes.

  •  Les décollages : les nouvelles procédures PRNAV, permettent d’affiner les trajectoires de décollage en pistes 23 et 29. Ces 2 pistes doivent être utilisées de façon prioritaire et le non-respect des trajectoires lourdement sanctionné.

    La piste 11/29 doit être rénovée de toute urgence pour permettre de répartir le trafic et éventuellement même être rallongée afin de permettre son utilisation par des aéronefs ayant besoin d’une longueur de piste plus grande.

    Nous sommes opposés au décollage en piste 11

  •  Les atterrissages : nous sommes favorables à toute procédure permettant de limiter l’impact sonore, nous sommes donc favorables aux procédures d’approche en descente lisse, nous souhaitons que les altitudes d’arrivées soient relevées en augmentant l’angle de l’ILS. La prise en charge du guidage des avions le plus en amont possible pourrait permettre de réguler le cadencement des atterrissages et éviter ainsi les accélérations et décélérations des appareils.

     Les périmètres de protection

    Nous sommes favorables au maintien des périmètres actuels, PGS et PEB et souhaitons que tout permis de construire soit conforme aux normes imposées par les règles d’urbanismes contraignantes.
    En ce qui concerne les conditions nécessaires à l’obtention d’aides à l’insonorisation nous sommes à priori favorables à un aménagement et disposés à les étudier.

     Pollution atmosphérique

    Sans aucun doute les mouvements d’avions et plus particulièrement les décollages sont sources de pollutions. La croissance du trafic aérien accentue bien sûr cette nuisance, ce qui justifie d’impacter le moins de populations possible..

     Pollution des sols et eaux de ruissellement

    Il est incontestable que les eaux de ruissellement sont chargées de micro polluants minéraux et de matières organiques (produits de dégivrage, hydrocarbures). Les rejets de ces eaux de ruissellement s’effectuent, après autorisation administrative, dans quatre bassins versants.

    En ce qui concerne le renouvellement d’autorisation des rejets dans le bassin versant 3 dit de la « Devèze Sud » nous demandons à ce qu’il soit conditionné à une épuration des eaux et à la mise en conformité du réseau. Aujourd’hui l’aéroport est en infraction administrative, il est sous la menace d’une mise en demeure administrative.

    De façon générale nous demanderons que les eaux ainsi rejetées, au niveau de l’aéroport et de la zone d’activité aéroportuaire, qui se retrouvent en grande partie dans le bassin versant des Jalles de Garonne soient analysées et que des solutions de traitement soit apportées. Nous demandons un traitement d’ensemble qui inclut l’ensemble des entreprises de la plate forme, mais l’aéroport doit donner l’exemple.

    Nous sommes opposés à l’extension du parking de 2 000 places P4 à destination de la clientèle « low cost » qui de surcroît se fera sur des terrains en zone humide.

    ÉCONOMIQUE

    Nous sommes par principe opposés aux vols à bas coût, donc défavorables aux « low cost » dont la motivation essentielle n’est pas la création d’emplois sur le site contrairement à ce qui est dit. BILLY c’est seulement 3 emplois de créés ! Un investissement lourd pour accueillir des compagnies subventionnées par des fonds publics ne nous satisfait pas. Nous sommes là encore dans le mythe de la croissance.

    Nous sommes totalement opposés à ce que l’aéroport de Bordeaux devienne une plateforme de transit.

    Nous sommes opposés au doublement de la piste principale récemment évoqué par lors du dernier conseil de surveillance et nous sommes aussi catégoriquement opposés aux vols de nuit.

    Le transport aérien doit payer le véritable coût environnemental, et ne doit bénéficier d’aucune mesure financière incitative.

    En conclusion : Dans un contexte où l’avenir n’est plus à l’aviation sur des moyennes distances, le maintien de l’activité aéroportuaire, source de revenu économique pour la région Aquitaine, doit se faire dans le plus strict respect des populations et de l’environnement.

    Contact :

    Stéphane SAUBUSSE, Secrétaire des Verts Gironde, saubusse.stephane@wanadoo.fr, 06 70 71 15 38
    Gérard CHAUSSET, Porte Parole des Verts Gironde, gchausset@wanadoo.fr, 06 62 48 74 92

    Dany NEVEU, Europe Ecologie dany.nev1@aliceadsl.fr, 05 56 95 95 66

  • Partager