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Il y a deux ans j'ai rejoint une dynamique autour d’Emmanuel Macron avec la présence de Nicolas Hulot au gouvernement.
Après le quinquennat catastrophique de François Hollande, j’ai fait ce choix car j’ai toujours prôné une écologie positive dans un monde ouvert.
L’idée de dépasser le clivage droite/gauche pour rassembler autour d’un projet « émancipateur » avec un pilier écologique fort représentait pour nombre de citoyens un espoir de sortir des vieilles querelles et de proposer une dynamique nouvelle.
Après deux ans, force est de constater que le compte n’y est pas. Je ne vais pas me mettre à brûler aujourd’hui ce que j’ai soutenu hier mais la question pour moi était de savoir si j’allais accompagner l’acte 2 du quinquennat après avoir été très critique sur un certain nombre de sujets depuis un an.
Le départ de Nicolas Hulot a marqué une rupture et malgré le discours verdit du Premier Ministre, l’ambition n’est pas au rendez-vous.
J’aurais espéré après les européennes un changement de gouvernement, tel n’est pas le cas.
Ma grille de lecture a toujours été l’écologie et à la veille des élections municipales, j’ai choisi de clarifier ma situation.
J’ai signé l’appel « ensemble sur nos territoires » pour participer à un projet fédérateur autour de l’écologie.
Il ne s’agit pas pour moi de disqualifier les partis politiques, car ils sont très utiles pour faire vivre la démocratie, mais nous avons aussi besoin de les dépasser et de rassembler autour d’un projet.
La crise climatique et environnementale dépasse forcément le cadre de la gauche et de la droite, elle crée un nouvel espace politique. Le changement climatique est devenu un sujet majeur pour bon nombre de citoyens. Comment nos villes, nos territoires vont-ils s’adapter ?
En 2050, le climat de Bordeaux sera proche de celui de Séville ou de Porto. Quelles sont les conséquences ? Comment anticiper ?
Comment faire de nos territoires des territoires décarbonés ?
Aujourd’hui je n’ai pas renoncé à mes ambitions.
Je porte un projet pour une écologie positive ancrée sur le réel et le concret.
La dimension sociale doit être présente car elle permettra de réparer et d’accompagner les plus fragiles.
Nous avons besoin d’humanité.
Il est nécessaire aussi de porter un projet avec une dimension métropolitaine ; pas seulement dans chaque ville. Le déséquilibre entre les territoires est une source importante d’injustice sociale, culturelle, environnementale. Une réflexion doit s’engager sur l’accès de tous les citoyens à l’emploi, à la culture et à la qualité de vie.
Alors que Mérignac, mais aussi la Métropole, sont en forte croissance, la question de la nature de leur développement et du partage des richesses se pose.
Les futures élections municipales seront l’heure d’une remise en cause locale.
Il faudra sortir des polémiques anciennes et s’ouvrir aux citoyens, aux jeunes, rassembler et mettre en œuvre une vraie démocratie de proximité.
Gérard CHAUSSET
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