Le Maire fait sa rentrée

Publié le 07/09/2013 à 06h00
Par Olivier delhoumeau

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Le maire fait sa rentrée

Une équipe d’élus et de techniciens de la ville a visité, hier, quelques chantiers commencés ou poursuivis durant l’été. Le Relais des solidarités sera livré cet automne.

Les anciens logements des enseignants de l’école du Parc seront transformés pour accueillir une douzaine de salles de musique du conservatoire municipal. (Photos O. D.)

Vendredi, 9 h 30. Un groupe d’élus et de techniciens de la ville n’attend plus que M. le Maire pour démarrer la visite des chantiers. Exercice de rattrapage. Justement, le voilà qui arrive d’un pas tranquille. En même temps que la pluie. Son adjoint écologiste Gérard Chausset a prévu le parapluie. « Il y en a qui se protègent. Toujours les mêmes », plaisante Michel Sainte-Marie. « Prévoyant », rectifie, laconique, l’intéressé.

La tournée se fait en bus. Premier arrêt : l’annexe du Puzzle (centre social), en lisière de la résidence Les Pins nouvelle version. Le bâtiment est neuf. Ses façades sont noires. Austères. L’entrée publique, jaune vif. L’ensemble s’érige au milieu d’un no man’s land de bitume. « Du provisoire », prévient le directeur général des services Gérard Peccabin. CUB et Ville de Mérignac attaqueront le réaménagement de la place du Vercors avant la fin de l’année. Arbres fruitiers, arbres à fleurs, placette, bancs et tables de pique-nique viendront verdir le paysage. L’annexe ouvre avec quelques mois de retard. À l’intérieur, la taille de la salle publique, prévue pour 50 places, fait débat.

Une épicerie sociale

Certains, dont Sylvie Cassou-Schotte, adjointe à la cohésion sociale et urbaine, l’auraient souhaitée plus grande. À côté, le couloir paraît géant. « C’est pour répondre aux normes d’accessibilité. Une personne en fauteuil doit pouvoir se retourner », glisse Michel Gamblin, directeur général des services techniques. Ne pouvait-on pas optimiser l’espace en supprimant la cloison ? « Sa réalisation préserve la possibilité de diviser la salle principale en deux pour séparer les activités », justifie le technicien. En outre, le bâtiment a été conçu de manière à pouvoir évoluer dans le temps.

Retour dans le bus. Direction la rue du Château-d’eau le long de laquelle le Relais des solidarités est en train de pousser. C’est là que seront regroupées à terme toutes les associations caritatives de Mérignac : Restos du cœur, Croix-Rouge, Saint-Vincent-de- Paul, Secours populaire et Secours catholique. Espaces d’accueil et de distribution, zones de stockage séparées par un système d’enclos à l’état brut, tout y passe. Éric Lefeuvre, l’architecte, fait le guide sur les deux niveaux. Le Relais comprendra également des bureaux, une épicerie sociale, un salon de coiffure et des sanitaires publics. Les élus sont conquis. Cerise sur le gâteau, le chantier a pris de l’avance. « L’idée est d’achever les travaux et les essais en octobre, pour une ouverture en novembre. » Le coût du bâtiment avoisine 1,75 million d’euros.

La nouvelle entrée du parc

Terrasse, allée piétonne et verger agrémenteront d’ici à la fin de l’année les abords. Et la vieille maison, ancien siège de la Croix-Rouge, sera démolie. Après ce gros morceau, la délégation a fait un crochet par l’école Oscar-Auriac (réfection de la peinture des façades), l’avenue Aristide-Briand (réalisation de trois chicanes pour briser la vitesse) et le groupe scolaire du Parc (rénovation des sanitaires). De là, les élus ont visité les anciens logements des enseignants. Un bâtiment rectangulaire qui abritera bientôt une partie du conservatoire de musique en remplacement du projet enterré de la partie (enterrée) de la Maison carrée. Sur le chemin du retour, les élus ont remonté à pied la nouvelle allée du parc de l’hôtel de ville qui sera connectée à la future station de tramway Yser.