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Gironde Habitat a inauguré vendredi soir la dernière phase des 413 logements de l’écoquartier des Pins, un programme d’une décennie. Pour le maire, la nouvelle résidence des Pins est « exemplaire de l’effort de la Ville en matière d’habitat pour que chacun trouve un logement adapté à ses besoins ». (photos O. D.)
Paella géante, animations sportives et musicales, feu de la Saint-Jean… Gironde Habitat et la Ville de Mérignac n’ont pas lésiné sur les moyens, vendredi soir, pour inaugurer la dernière tranche de la résidence Les Pins. Quelque 200 personnes, parmi lesquelles beaucoup d’habitants, ont célébré la pendaison de crémaillère.
À l’évidence, le maire souhaitait être du nombre. Toutes les sensibilités de sa majorité étaient d’ailleurs mobilisées à ses côtés. Il faut dire que l’achèvement de cette troisième phase (227 logements collectifs et individuels) ponctue un chantier de démolition-reconstruction d’environ 10 ans.
Le tramway en 2015
Dotée d’une architecture contemporaine, la résidence compte dorénavant 413 logements, dont 21 maisons BBC en lieu et place des 303 appartements construits entre 1958 et 1962. Après avoir visité le domicile d’une famille, salué les commerçants un à un, Michel Sainte-Marie n’a pas tari d’éloges sur les qualités de cet écoquartier à la pointe des normes environnementales conçu par le cabinet d’architecture Enet et Dolowy. Autrefois au « fin fond » de Mérignac, le site des Pins dessine aujourd’hui l’entrée nord de ville, tout près de la rocade. « Ces îlots rompent avec la logique dépassée des tours et des barres. Et le tramway circulera ici dès 2015 », a rappelé l’édile, qui a toujours privilégié cette desserte à celle de l’aéroport dans le cadre de la troisième phase. Les commerces installés le long de l’avenue de Magudas confortent la métamorphose urbaine du quartier.
Satisfaite du résultat, Sigrid Monnier, directrice générale de Gironde Habitat, a reconnu que le chantier avait été émaillé de moments assez difficiles. « En échangeant avec la mairie, on a osé aller plus loin que ce qui avait été imaginé au départ. Plus loin en termes de nombre de logements, plus loin sur les performances énergétiques et la réflexion sur les usages. » Et la technicienne d’ajouter : « Maintenant que cet ensemble est habité, on entre dans une logique de gestion quotidienne. Notre responsabilité consiste à préserver la qualité de ces immeubles dans le temps. » Cette exigence passe par la mise en place d’un projet de gestion de site avec les habitants. Au rayon des premiers pépins apparus récemment, citons l’occupation intempestive des places de stationnement devant les commerces. À ce titre, une réunion se tiendra demain avec les services de la mairie pour tenter de trouver une solution.
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