Le site des terrains dit « CIPOLLI » : 9 hectares pour la biodiversité. Revue de Presse

Sur une proposition de Gérard Chausset (EELV), Alain Anziani (PS) tête de liste de la gauche unie pour les élections municipales à Mérignac, a confirmmé la positon de la liste pour un projet de parc sur le site dit « Cippoli » destiné à devenir le 9^ème parc de Mérignac

https://www.google.fr/maps/@44.8463843,-0.6628845,918m/data=!3m1!1e3

Nous voulons préserver cette entité naturelle de l’urbanisation.

Nous souhaitons à terme en faire le 9ème parc naturel de Mérignac.

Nous proposerons son inscription au futur PLU comme emplacement réservé en faveur d’un espace vert public.

Dans notre projet l’écologie est un marqueur essentiel. La préservation de la biodiversité, la transition énergétique, ‎la mobilité douce sont au cœur de nos propositions pour Merignac.

Un ensemble dénommé « Cipolli » mais qui recoupe plusieurs propriétaires s’étend sur une surface de 9 hectares (89 958 m² selon le cadastre).dans le quartier de Pichey. Il est situé entre la rue Charles DESPIAU, l’avenue du Général CASTELNAUD et les riverains des RENARDAUX et du square des YSATIS. 

Si ce site à une apparence abandonnée, il revêt pour autant un caractère écologique intéressant.La faune et la flore présentent, comme le pic épeiche (rare), la buse variable, le chêne pédonculé, le lierre, le saule, l’arum-gouet, l’if, sont autant de témoins d’une biodiversité locale qu’il convient de protéger.‎

On peut observer sur ce site privé :

- un paysage de prairie bocagère

- un boisement assez récent (1960-1970) généré par la déprise agricole et un défaut d’entretien.

- la prairie et les boisements de chênes pédonculés, dont un certain nombre sont anciens car viennent se nicher des pics verts et des pics épeiches, constituent un habitat indigène fragile.

Au total, quelque soit l’avenir du secteur, il est urgent d’engager un plan de gestion de ce site afin de conserver les espèces indigènes existantes mais menacées par les invasifs. Actuellement, le secteur est classé en zone AU («à urbaniser») au PLU. Nous proposons dans la révision du PLU3.1 un classement en zone naturelle de type N-Parc et d’inscrire un emplacement réservé en faveur d’un espace vert public. Le secteur serait de fait protégé de l’urbanisation, à l’exception d’équipements d’intérêt collectif. Il existe suffisamment d’outil juridique pour protéger le secteur et en faire un lieu protégé.