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La mue continue d'Arlac après le conseil de quartier

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La mue continue d’Arlac

Le conseil de quartier s’est mis en marche jeudi. Plusieurs pistes de travail ont été évoquées.

Après Bourranville la semaine dernière (notre édition du 22 novembre), Arlac a lancé jeudi soir son nouveau conseil de quartier.

Comme à son habitude, le maire Alain Anziani a ouvert l'assemblée plénière en détaillant le cadre des outils de démocratie participative. En charge de cette délégation, David Charbit a approfondi quelques points, comme le recrutement d'un chargé de mission sur les questions de proximité, la mise en œuvre d'une communication numérique, etc. Élue référente d'Arlac, du Burck et des Eyquems, Joëlle Léao a présenté les membres du bureau, dont Loïc Vétier, délégué du quartier.

Puis la séance s'est poursuivie par un long échange autour des problèmes de trottoirs mal entretenus, de vitesse de circulation excessive (notamment sur les axes Maréchal-Joffre, Victor-Hugo, La Fraternelle), de sécurisation de la traversée des piétons aux abords des deux passages à niveau. Une mère de famille a fait état d'un accident récent, heureusement sans gravité, d'une petite fille qui se rendait à l'école avec le pedibus.

Plan de circulation

Les comportements pointés du doigt renvoyaient régulièrement à l'incivisme des gens, souvent difficile à combattre. La pose d'obstacles matériels aux endroits les plus accidentogènes sera cependant étudiée à la loupe, ont convenu les élus. « Mais à force de vouloir des ralentisseurs partout, la chaussée va finir par se retrouver au même niveau que les trottoirs », a tempéré avec humour un habitant. Adjoint à la mobilité et à l'espace public, Gérard Chausset a précisé qu'une commande de dix radars pédagogiques, fixes et mobiles, était en cours pour mailler l'ensemble du territoire.

Des représentants du comité de défense du groupement des Eyquems et des Ergots (secteur voisin) ont profité de la réunion pour réclamer une remise à plat du plan de circulation à l'échelle de leur quartier. La présidente du comité, Jacline Guionie, a rappelé aux élus que la CUB s'était engagée à faire des propositions avant la fin de cette année.

Autre marotte, l'habitat cristallise des craintes. Alain Anziani n'a pas esquivé le sujet, soulignant la difficulté pour Mérignac d'accueillir chaque année 2 200 nouveaux habitants. La ville est « attractive ». Du coup, la collectivité doit constamment essayer de trouver le bon dosage pour loger des gens sans verser dans un « urbanisme agressif ». Cette tension n'est pas propre à Mérignac. « Elle gagne toutes les villes modernes d'Europe.» A ce titre, l'édile prône une vision à double niveau, reposant à la fois sur l'identification de zones à urbaniser (de Mérignac Soleil à la rocade, Langevin), et le respect des quartiers pavillonnaires. La révision prochaine du PLU traduira-t-elle cette clarification ? C'est le but.

Comptant 8 500 habitants, Arlac s'est profondément modifié lors des dernières années. Les futurs groupes de travail, créés dans le cadre du conseil de quartier, devront se saisir de cette réalité.

La Maison carrée pour 2016

Interpellé sur le devenir de la Maison carrée, Alain Anziani a réaffirmé la vocation du monument à abriter une partie du conservatoire municipal. En dépit de l'abandon de la partie enterrée du projet initial. Quand cette rénovation sera-t-elle effective ? « Tout devrait être livré au plus tard à la mi 2016 », a-t-il vaguement annoncé, avant d'appeler au réalisme financier. En l'occurrence, un plan pluriannuel d'investissement sera dévoilé en décembre, en même temps que le vote du budget primitif 2015. Une enveloppe de 75 millions d'euros devrait être consacrée aux dépenses d'équipement durant les six années de mandat.

Outre la réhabilitation de la Maison carrée, deux autres projets concerneront le quartier : la rénovation de l'école élémentaire et celle du centre social arts et loisirs. Annonce saluée par des applaudissements. Toutefois, l'élu ne s'est pas risqué à donner un échéancier de réalisation, même approximatif. Sachant que d'autres quartiers sont également à la peine au niveau de leurs équipements.

En attendant, l'école M.-Berthelot devra continuer à fonctionner en partie avec des aménagements provisoires (bâtiments modulaires).

De leur côté, Joëlle Léao et Sylvie Cassou-Schotte ont confirmé que le centre de loisirs, en cours de construction à côté du Burck, accueillerait les enfants d'Arlac. Mais uniquement pendant les vacances scolaires. Des bus de ramassage assureront la liaison entre les deux structures.

S'agissant du mercredi et du temps périscolaire pendant les jours de classe, l'accueil continuera de se faire dans les écoles.

 

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