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Budget 2010 intervention de Gérard CHAUSSET
Ce budget 2010, comme je l’ai déjà indiqué lors du débat sur les orientations budgétaire est exceptionnel, tant par son montant, qui traduit la volonté de l’équipe municipale de poursuivre les efforts d’équipements mais également tant par le contexte dans lequel ces décisions sont prises.
En effet nul n’est besoin de rappeler le climat de défiance dans lequel exercent aujourd’hui les collectivités locales. Le gèle des dotations, la diminution des compensations et les renoncements de tout ordre crée un climat d’incertitude qui génère une difficulté de gestion supplémentaire pour les collectivités locales. La reprise en main de fait de l’autonomie de gestion des collectivités par le biai de la future réforme territoriale institue de facto un affaiblissement de la démocratie.
Dan ce contexte les 15 millions d’euros d’investissements inscrits au budget de la ville de Mérignac sont autant une volonté d’agir mais également une forme de résistance.
C’est pourquoi il m’a semblé bon également à mi mandat de rappeler quelques engagements qui pour nous sont essentiels.
Depuis trois ans sans être spectaculaire un certain nombre de décisions se font jour et accentuent la liaison entre l’écologie et le social, que nous souhaitons.
En matière d’habitat la délibération sur le logement social et les critères environnementaux donnera rapidement des décisions et permettra à plusieurs opérations d’habitait social de bénéficier de subvention de la ville afin de compenser les surcoûts mais permettra également de faire bénéficier aux locataires d’une qualité de logement incomparable.
La poursuite de l’opération de restructuration de la cité des pins verra également une amélioration encore plus significative avec la prise en compte de critères liés à l’énergie notamment. Nous nous sommes particulièrement investit sur ces dossiers car pour nous il ne peut y avoir d’écologie sans bien être et justice sociale.
L’opération d’extension de la 3 ème phase du tramway visant notamment la plus grande desserte de population est également à mettre dans le même ordre d’idée.
D’ailleurs, même si l’actualité est brûlante, le redéfinition du réseau de bus et l’accompagnement et l’accord de l’équipe municipale sur ce dossier est également un fait marquant. Modifier des trajets historiques n’est pas chose aisée et comporte toujours une part de risque et d’incompréhension. Il appartient aux politiques de prendre sa part dans ce domaine également.
Il en va de même dans un certain nombre de domaines ou les équipes municipales donnent le meilleur d’eux-mêmes. Car le vote du budget c’est l’occasion de féliciter le service finance mais également on peut aussi le faire pour l’ensemble des services m^me sir le compte administratif est plus approprié. Mais a mi mandat je peux témoigner de l’investissement du personnel et de leurs capacités d’adaptation. Ainsi la ville a confirmé l’obtention de l’éco label EVE qui certifie la qualité écologique et biologique des 7 parcs de la ville. Il en va de même pour la maîtrise de la consommation d’eau, malgré une année difficile sur la plan climatique.
Entre 1996 et 2002, la facture d’eau moyenne de la ville de Mérignac s’élevait à environ 463 921 euros. Depuis 2003, la facture d’eau moyenne est passée à 383 091 euros, soit une baisse moyenne de 80 830 euros par an (646 640 euros sur 8 ans).
L’investissement global en faveur des économies d’eau est de 56 000 euros, en 8 ans. Pour la période 2003-2010
baisse de la consommation de 20% malgré une augmentation de 12% du nombre de compteurs ;
baisse de 16% de la facture globale malgré une augmentation des prix de l’eau (+ 9% pour l’eau utilisée dans les bâtiments +10% pour l’eau d’arrosage).
J’ajouterai également, comme dans le domaine des transports, celui des déchets, la ville à impulser avec la CUB dont c’est la compétence un certain volontarisme, puisque l’ensemble de la ville a part deux ou trois exceptions, est passée au tri sélectif, y compris sur l’habitat vertical. Espace verts, environnement, bio diversité, eau, énergie, déplacements avec notamment la mise en œuvre du concept de circulation apaisé dans les quartiers voilà autant de sujets qui nous conforte dans notre volonté de travailler dans le sens du développement durable, même si ce terme se trouve de plus en plus détourné de sens premier.
Gérard CHAUSSET
