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En visite à TOULOUSE pour le projet de transport par cable Aérotram, information sur le transport par cable, revue de presse

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Communiqué de presse

 

Le projet d’aérotram toulousain présenté à Michel Sainte-Marie

Michel Sainte-Marie, Maire de Mérignac et Gérard Chausset, Adjoint au Maire délégué aux transports, vice-président de la CUB délégué aux transports de demain, ont rencontré Joël Carreras, Adjoint au Maire de Toulouse, vice-président de Toulouse Métropole, vice-président du SMTC (Syndicat Mixte des Transports en Commun) et Vincent Georjon, Directeur Général des Services Tisséo-SMTC pour faire le point sur le projet d’aérotram en cours à Toulouse.

Le tracé du transport par câble prévu à Toulouse reliera trois gares : l’université Paul Sabatier, le CHU de Rangueil et l’Oncopôle sur l’ancien site de l’usine AZF.Le 11 avril dernier, à l’occasion de la première soudure du rail du tramway à Mérignac, dans le cadre de l’extension de la ligne A, Michel Sainte-Marie, avait proposé de relier les quatre chemins et l’aéroport par un téléphérique urbain, en connexion directe avec le tramway. Pour une agglomération qui veut s’affirmer comme millionnaire, la liaison directe Aéroport / Gare Saint Jean via Bordeaux-Centre est indispensable.Les premiers éléments qui ressortent de l’expérience toulousaine démontrent que le transport par câble revêt de nombreux avantages :

 

  • Le coût d’investissement est largement inférieur à celui d’un tramway. Le tracé toulousain de 2,4 km nécessite un investissement de 41 millions d’euros pour un équipement par téléphérique. Une desserte par tramway coûterait 250 millions et par bus, 120 millions.  Le coût d’exploitation est également bien inférieur (1,2 millions pour le téléphérique, 2,8 millions pour le tramway, 5 millions pour le bus).

 

  • L’aspect environnemental est également un point positif, le fonctionnement électrique d’un téléphérique urbain ne dégageant aucun  CO2.

 

  • Sans risque de collision avec d’autres véhicules ou piéton, le déplacement en aérotram est un gage de sécurité.

 

  • La rapidité d’exécution pour la réalisation d’un téléphérique permet de limiter la nuisance d’un chantier en milieu urbain. Les emprises au sol étant peu nombreuses, la circulation peut continuer à s’effectuer quasi normalement.

 

  • Enfin, l’exemple toulousain est intéressant dans sa démarche : Toulouse Métropole a fait appel à un architecte conseil aux prémices du projet afin d’intégrer harmonieusement dans le paysage ce nouvel équipement. Le travail du cabinet d’architecture doit servir de support pour la phase de concertation avec les habitants.

 

Michel Sainte-Marie est favorable à la réalisation d’un tramway pour desservir l’aéroport de Mérignac. Mais dans un contexte budgétaire strict, le choix d’un équipement alternatif, innovant et porteur d’avenir doit être étudié. L’aéroport de Mérignac pourrait être le premier au monde relié par transport par câble.

 

La desserte de l’aéroport est la colonne vertébrale du Mérignac de demain. Elle va de pair avec la création de nouveaux quartiers d’habitation via l’opération 50 000 logements dans le secteur de la zone commerciale de Mérignac et le développement avancé de Bordeaux Aéroparc avec l’accueil de plusieurs milliers d’emplois.

 

En préparant une desserte optimale de la zone aéroportuaire, et de son bassin aéronautique, l’agglomération bordelaise prépare son avenir pour devenir l’une des dix places fortes mondiales en matière d’aéronautique.

 

A la demande de Michel Sainte-Marie, la CUB étudie la faisabilité des 4 kms à réaliser en ligne droite entre les Quatre Chemins et l’Aéroport en aérotram. Le résultat de cette étude sera remis à Vincent Feltesse à l’automne.

Publié le 18/07/2013 à 06h00
Par Olivier delhoumeau

 

Réflexion sur l’aérotram

Le maire s’est rendu à Toulouse qui prépare un projet de transport par câble.

À l’image du téléphérique de Londres, la ville de Mérignac pourrait un jour avoir son mode de transport aérien. (Photo O. D.)

Le 11 avril dernier, le maire avait fait sensation en proposant l’idée de relier les Quatre Chemins et l’aéroport par un téléphérique urbain. C’était à l’occasion de la première soudure de rail de l’extension de la ligne A du tramway. Fallait-il y voir un coup médiatique ? Une manière de faire le buzz ? Peut-être, mais pas seulement.

Car cette proposition a fait depuis son chemin dans les méandres du SDODM (1). Elle figure notamment dans l’étude de Systra relative aux quatre grands corridors où les transports en commun doivent être accentués. Un de ces corridors concerne la liaison gare Saint-Jean/aéroport de Mérignac.

 

Liaison téléportée

Mardi, Michel Sainte-Marie a franchi un pas supplémentaire en se rendant à Toulouse où se développe aussi un projet de liaison par mode téléporté. « On y a rencontré les principaux dirigeants des transports publics. Ils nous ont montré leur dossier, lequel deviendra réalité à l’horizon 2017 », souligne l’édile.

Contrairement à l’agglomération bordelaise, la capitale de la région Midi-Pyrénées ne cherche pas à desservir son aéroport. Le tracé de 2,6 km reliera l’université Paul-Sabatier à l’Oncopole (centre de lutte contre le cancer) via le CHR Rangueil. Il mettra dix minutes contre 32 actuellement par les transports en commun. La capacité d’accueil d’une cabine sera de 35 places. Trois gares aériennes jalonneront le parcours. L’alimentation au niveau des stations sera électrique, sachant que les câbles ne seront pas électrifiés.

Les autorités toulousaines tablent sur une fréquentation de 6 000 à 7 000 voyageurs par jour et une fréquence de passage inférieure à deux minutes en heure de pointe. Les horaires d’ouverture seront calés sur le reste du réseau Tisséo, l’équivalent de TBC, ici. Le coût de l’opération est évalué à 41 millions d’euros.

« À Toulouse, le CHU de Rangueil est posé sur une petite colline. Toutefois, l’absence de relief à Mérignac ne semble pas gênant techniquement. Et c’est un mode de transport particulièrement respectueux de l’environnement. Il n’est pas bruyant. »

Le maire y voit en outre un moyen moderne et attractif dans l’optique du réaménagement du quartier de Mérignac Soleil, confié à Oma, le cabinet de l’architecte néerlandais Rem Koolhaas. Cette mutation urbaine intègre l’opération des 50 000 logements autour des transports publics et l’esprit de l’agglomération millionnaire.

À ce titre, une délégation municipale s’est rendue la semaine dernière à Rotterdam. « On a vu travailler 250 architectes, c’était assez impressionnant. S’agissant de Mérignac, un premier projet devrait être déposé avant la fin de l’année », annonce Michel Sainte-Marie. Ce « nouveau Mérignac » mixera logement, commerce et économie tertiaire, avec des ensembles immobiliers prenant de la hauteur.

« Préserver l’avenir »

L’aérotram pose toutefois des contraintes. La première impose de passer au large des habitations pour éviter l’hostilité des riverains, notamment ceux du parc Féau. Le survol d’habitations doit respecter en l’occurrence une distance verticale minimum de 20 mètres. La rocade et le passage de la ligne à haute tension représentent d’autres contraintes d’insertion.

L’aérotram peut-il voir le jour dans ces conditions ? Michel Sainte-Marie observe qu’à ce stade, le SDODM ne prévoit pas de tramway sur les quatre corridors précités. « Il est écarté mais l’étude n’est pas terminée. Il reste encore la phase 3, c’est-à-dire le volet socio-économique », explique Gérard Chausset. Vice-président de la CUB en charge des transports de demain, il était du voyage à Toulouse. L’élu fait remarquer qu’en 2017, le réseau du tramway fera 77 kilomètres et couvrira les « principaux potentiels de l’agglo ».

Les prévisions de fréquentation entre l’aéroport et les Quatre Chemins font état de 2 000 montées par jour. « Ça ne veut pas dire qu’il faut exclure le tramway à cet endroit. De toute façon, la décision sera en partie politique », indique l’élu écologiste. Et si l’option plus économique du bus à haut niveau de service finit par l’emporter, Gérard Chausset préconise de « préserver l’avenir » en anticipant sur la déviation des réseaux souterrains. « Les emprises seront là. Deux tramways qui se croisent ont besoin d’autant de place que deux bus. Si on observe après coup une hausse de fréquentation, il suffira d’ajouter des rails et des caténaires pour passer au tramway. »

(1) Schéma directeur opérationnel des déplacements métropolitains.

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