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EELV Mérignac rappelle ses réserves sur l'extension du centre commercial Mérignac Soleil et revue de presse

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Le groupe KEPIERRE qui gère le centre commercial de Mérignac Soleil, inaugure ce jour l’extension de 6 000 m2  de la Galerie commerciale (35 boutiques). A ceci s’ajoutent les 1200 places de parkings en silo construites sur ce site. Le groupe EELV rappelle les réserves qu’il apporte à l’ensemble du projet depuis 2008.

http://www.gerardchausset.fr/l%E2%80%99extension-de-carrefour-et-1300-places-de-parking-suppl%C3%A9mentaire-un-projet-qui-passe-mal-pour-les

Si une rénovation peut bien sûr se justifier, l’extension, elle, met en exergue la course au gigantisme que mènent depuis plusieurs années les grandes enseignes sur notre agglomération.

Nous tenons à rappeler que notre agglomération et le département de la Gironde détiennent un record avec  30 % de surfaces commerciales supérieures à la moyenne nationale.

Ainsi, la densité commerciale sur la Cub est passée de 1218 m²  pour 1000 habitants en 2012 à 1430 m2en 2013. Elle s'est donc encore renforcée...(pour information, elle est inférieure à 1000 m² dans les agglomérations de Lyon, Marseille, Nantes, Strasbourg...)

Pour autant est ce que notre qualité de vie est meilleure ? Y a t- i moins de chômage ? Bien sur que non, au contraire, l’expansion de la grande distribution a atteint ses limites.

Cette guerre commerciale à coup de parkings et d’enseignes standardisées que nous retrouvons partout va à l’encontre d’un développement harmonieux du commerce de proximité et des centres villes. Cette course au gigantisme ne correspond pas non plus à des objectifs de consommation raisonnée et de développement durable, en accordant toujours plus de place à la voiture et en imperméabilisant toujours plus notre territoire.

D’autre part, le développement de l’emploi, généralement mis en avant dans ce genre d’opération, est le plus souvent un leurre, comme en témoigne la part réelle des emplois générés par ces grandes surfaces dans l’emploi global du secteur du commerces et des services.

Les écologistes réitèrent donc leur vœu de gel d’extension ou de création de centres commerciaux afin de développer une politique volontariste de soutien au commerce de proximité et de développement des circuits courts.

Les élus écologistes de Mérignac :Gérard CHAUSSET, Sylvie CASSOU, Jean Claude PRADELS, Gwénaëlle GIRARD, Anne COUPLAN, Stéphane GASO

Contact Presse : Gérard Chausset - Tél. : 06 62 48 74 92

Annexe – Quelques chiffres clés de l’urbanisme commercial sur la Cub et la Gironde extraits des documents émanant de la CCI de la Gironde (2013). Densité commerciale en 2013

 *   1233 m² de grandes et moyennes surfaces pour 1000 habitants en Gironde (+ 42 grandes et moyennes surfaces et + 37 214 m² en un an)

  *   1430 m² pour 1000 habitants sur la Cub (+7 GMS et + 5875 m² en un an). En 2012, cette densité commerciale sur la Cub était de 1218 m²  pour 1000 habitants. Elle s'est donc encore renforcée...

(pour information, la densité commerciale est inférieure à 1000 m² pour 1000 habitants dans les agglomérations de Lyon, Marseille, Nantes, Strasbourg...)

Des nouvelles tendances qui s'affirment

  *   L’essor récent du drive se confirme avec 13 drive sur les 20 de l'agglomération qui ont été ouverts en 2012.

  *   Le développement rapide du commerce en ligne se confirme également (+ 19% de croissance en un an en France)

Projets commerciaux :

  *   La CDAC 2012 a certes enregistré une baisse des demandes (en termes de nombre de dossiers et de m²) mais 80 312 m² ont tout de même été acceptés sur la Gironde dont 35% (20 887 m²) sur la Cub

  *   Plus de 160 000 m² de projets commerciaux existent sur la Cub dont 64 445 m² ont été acceptés par la CDAC en 2013 (dont 12 115 m² à Mérignac)

Emploi en Gironde :

72% des emplois dans les commerces et services relèvent du commerce traditionnel contre 28% pour les GMS.

 Le déséquilibre rive droite / rive gauche se confirme.

 

Article de Sus Ouest

L’extension ne fait pas l’unanimité

L’agrandissement du centre commercial a été inauguré hier. Le maire salue ce développement, les écologistes un peu moins.

Un compte à rebours, des mains sur un buzzer, une pluie de papiers brillants couleur fuchsia et pour finir, un mini-concert de Christophe Willem débarquant de Shanghai. Il n'en fallait pas plus, hier, pour enthousiasmer les quelques centaines de personnes venues assister à l'inauguration de l'extension du centre commercial Mérignac Soleil. Ouverte au public depuis le 30 avril, celle-ci propose 8 500 mètres carrés de surface commerciale utile (GLA), avec une offre enrichie d'une trentaine d'enseignes supplémentaires, allant de la mode à la restauration en passant par la beauté et la décoration. Après l'été, quatre ou cinq nouvelles enseignes les rejoindront parmi lesquelles, la locomotive H & M. Ce qui...

Un compte à rebours, des mains sur un buzzer, une pluie de papiers brillants couleur fuchsia et pour finir, un mini-concert de Christophe Willem débarquant de Shanghai. Il n'en fallait pas plus, hier, pour enthousiasmer les quelques centaines de personnes venues assister à l'inauguration de l'extension du centre commercial Mérignac Soleil.

Ouverte au public depuis le 30 avril, celle-ci propose 8 500 mètres carrés de surface commerciale utile (GLA), avec une offre enrichie d'une trentaine d'enseignes supplémentaires, allant de la mode à la restauration en passant par la beauté et la décoration. Après l'été, quatre ou cinq nouvelles enseignes les rejoindront parmi lesquelles, la locomotive H & M. Ce qui portera à terme le total à 126 magasins.

70 millions d'euros auront ainsi été investis pour remettre à niveau ce temple de la consommation. L'opération a été menée par Klépierre, pour le compte d'une indivision propriétaire du centre. Laurent Morel, président du directoire, a insisté hier sur l'importance de ce projet, dont les premières réflexions remontent à dix ans.

Couvert par le brouhaha d'un public impatient d'écouter Christophe Willem, le maire de Mérignac, Alain Anziani, a tout de même rappelé que ce chantier représente « le troisième plus gros investissement privé dans la commune après Thales (200 millions) et le 45e Parallèle (90 millions) prévu à l'entrée de l'aéroport ».

Avec plus de 6 millions de visiteurs par an, le centre commercial est aussi « la première polarité de la ville », loin devant l'aéroport qui a accueilli 4,6 millions de passagers en 2013. Sachant que Mérignac Soleil poursuivra sa mutation dans les années à venir, à la faveur de l'opération des 50 000 logements menée à l'échelle de la CUB. Localement, l'enjeu va consister à casser la dimension monofonctionnelle de cette zone dédiée au shopping en introduisant du logement et des espaces verts.

Plus qu'à Lyon ou Marseille

Saluant l'œuvre de Klépierre, Alain Anziani n'est pas suivi, sur ce point, par toutes les sensibilités politiques de sa majorité. En l'occurrence, le groupe écologiste de Mérignac fait entendre sa différence. « Si une rénovation peut se justifier, l'extension, elle, met en exergue la course au gigantisme que mènent depuis plusieurs années les grandes enseignes », affirment Gérard Chausset et les siens. Et de rappeler quelques chiffres clés de l'urbanisme commercial. Selon la CCI, la Gironde comptait l'an passé 1 233 mètres carrés de grandes et moyennes surfaces pour 1 000 habitants. Rapportée à la seule CUB, la proportion grimpe à 1 430 mètres carrés pour un millier d'habitants. À la même époque, la densité commerciale était inférieure à 1 000 mètres carrés pour 1 000 habitants dans les agglomérations de Lyon, Marseille, Nantes ou encore Strasbourg.

Pour les élus EELV, cette « guerre commerciale » va à l'encontre d'un développement harmonieux des centres-villes et du commerce de proximité. Réitérant leur vœu de geler cette inflation commerciale, ils prônent un développement des circuits courts, soulignant que le commerce traditionnel crée davantage d'emplois que les grandes et moyennes surfaces.

De son côté, Frédéric Bottone, directeur régional du développement de la région Grand Ouest de Klépierre, insiste sur le caractère « mouvant » du commerce. « Aujourd'hui, une enseigne comme H & M réclame 2 000 mètres carrés. Il y a trois ans, c'était 1 000 mètres carrés. Et ce n'est pas la seule dans ce cas. Nous sommes obligés d'avoir des produits qui correspondent à leurs besoins, sinon elles vont voir ailleurs. Ces cycles durent en moyenne cinq ans. Et l'arbitre au final, c'est le consommateur. »

 

 

Mérignac Soleil, toujours plus grand ! Bordeaux 7 par Olivier Saint Faustin PDF Imprimer Envoyer

 

Mercredi, 14 Mai 2014 06:00

Avec l’ouverture, le 30 avril dernier, de l’extension de sa zone commerciale, soit une trentaine de boutiques supplémentaires, le centre commercial Mérignac Soleil s’approche de la fin d’une réhabilitation de grande ampleur entamée il y a déjà six ans.

 

Pour ce centre, construit autour du magasin Carrefour en 1987 et devenu depuis l’un des plus grands de la façade Atlantique, un rafraîchissement s’imposait : « à l’origine, il n’y avait quasiment rien autour du centre commercial, rappelle Frédéric Bottone, directeur développement de la région grand Ouest pour Klépierre. Depuis, nous avons été rattrapés par l’urbanisation. La Ville de Mérignac a été à l’initiative du dossier, notamment dans le cadre du projet des 50 000 logements, dont elle est partie prenante. Elle a souhaité une requalification urbaine de cette zone commerciale qui était un peu anarchique, qui manquait d’homogénéité architecturale.»
Les voies d’accès dans le secteur ont donc été totalement repensées, la disparition de l’autopont qui surplombait le centre commercial en 2010 ayant été la mesure la plus emblématique de cette modernisation.
Cet élan, la mairie a donc souhaité que Mérignac Soleil s’y associe : « nous avons planté des espaces verts, construit une avancée de la façade au plus près de la voie urbaine, revu les accès et la visibilité », ajoute le responsable. Après la construction d’un parking en silo de 900 places, l’ajout de 8500 m2 de surface commerciale - en plus des quelque 34 000 m2 qui existaient déjà - vient donc conclure la deuxième phase de travaux qui en comptent trois.



126 boutiques à terme

Dans le contexte hautement concurrentiel de l’agglomération bordelaise, où les grandes surfaces pullulent tout autour de la rocade, ces travaux et l’amélioration de l’offre commerciale qui en résulte étaient indispensables pour rester « au goût du jour » : « le commerce change vite, reprend Frédéric Bottone. Des enseignes se créent, d’autres disparaissent... Les clients veulent des enseignes de référence comme H&M mais nous nous efforçons aussi d’ajouter une touche spécifique avec la Fée Maraboutée par exemple.»
Au côté des trente magasins qui viennent d’ouvrir, et qui seront 36 à terme, le reste de la galerie commerciale, déjà riche de 90 boutiques, a également été rénové : « le centre avait déjà connu plusieurs extensions et l’architecture n’avait pas été coordonnée. Nous avons homogénéisé le tout.»
Avec la construction prochaine d’un deuxième parking en silo, qui devrait ouvrir en juillet 2015, les travaux toucheront enfin à leur terme. En six ans, l’investissement aura atteint 70 M€.


« La qualité, pas la quantité »

Alors que la tendance, depuis quelques années, est à la promotion active, de la part des municipalités, du commerce de proximité au coeur des villes, Frédéric Bottone demeure convaincu que les grands centres commerciaux de périphérie ont de l’avenir, ce malgré leur image un peu surannée d’impersonnels temples de la consommation de masse : « opposer les commerces de centre-ville et ceux de périphérie est une vision passéiste, rétorque-t-il. Entre les deux, il faut une complémentarité. Selon moi, une agglomération comme Bordeaux est une métropole dont les concurrents sont des villes comme Barcelone. Quand j’entends parler de limiter les surfaces commerciales, c’est absurde. 
Ce qui compte, ce n’est pas la quantité mais la qualité de l’offre. Les touristes ne viennent pas à Mérignac...
Il faut penser la ville dans sa globalité.» •

 

 

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