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Conseil municipal du 22 Novembre sur les orientations budégtaires

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Sélection de réactions saisies au fil des débats

 

Thierry Millet a tenté de faire entendre sa voix.

Thierry Millet a tenté de faire entendre sa voix. (Photo O. D.)

Durant la mise en débat du rapport de la Chambre régionale des comptes, le maire, Michel Sainte-Marie, a cité les dernières phrases de conclusion : « En définitive, la Ville de Mérignac connaît une situation financière satisfaisante grâce à sa gestion rigoureuse de ses dépenses et au contexte économique dynamique de la ville. Les tensions qui pourraient naître de la situation économique et des réformes institu tionnelles n’ont donc pas eu d’incidence significative sur la commune. En revanche, pour les années à venir, l’incidence pourrait être plus marquée. » La Chambre précisant en toute fin que la commune en a cependant « tout à fait conscience ».

De son côté, Thierry Millet (opposition), a cité des passages tendant à démontrer la réalité d’une haute pression fiscale. Ainsi, « le coefficient de mobilisation du potentiel fiscal atteint 133,95 % en 2010, niveau nettement au-dessus des 100 %, ce qui ne laisse à la collectivité aucune marge de manœuvre. »


Il a également souligné l’évolution de l’absentéisme du personnel municipal : 20,6 jours par an en 2011 pour les agents titulaires contre 17,9 jours par an en 2007, et 16,6 jours par an en 2011 pour les agents non titulaires contre 12,6 jours en 2007. Thierry Millet y voit un indicateur de souffrance au travail. La CRC précise toutefois que cette hausse est comparable à celle des autres collectivités (étude Dexia Sofcap). Bernard Le Roux, premier adjoint, a indiqué qu’une étude approfondie et un comité de pilotage sur le bien-être au travail étaient mis en place depuis quelque temps.

En séance, Gérard Chausset a livré ce jeu de mots : « Je ne vais pas rentrer dans le débat de chiffres sur les taux et les bases d’imposition. On comprend que l’étau se resserre sur les finances publiques. Mais il faut rester sur ses bases, c’est-à-dire les bases du service public mis en œuvre par la Ville. »

La réforme des rythmes scolaires pèsera sur le pilotage de la masse salariale. L’année 2014 sera impactée sur les quatre derniers mois. Bernard Le Roux a précisé que l’embauche d’une centaine de personnes, représentant seize équivalents temps plein, allait être nécessaire. Les aides de l’État et de la CAF n’offriront qu’une contribution partielle.

Il existerait, selon Thierry Millet, une « anomalie dans l’affectation de certaines aides sociales ». Sa demande de réajustement a provoqué l’indignation de Jean-Marc Guillembet. L’adjoint et vice-président du Centre communal d’action sociale a défendu la justice sociale de ses services. Il a rappelé que les prestations étaient fonction des revenus et que plusieurs d’entre elles, notamment vis-à-vis du troisième âge, revenaient d’abord aux plus modestes.

 

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