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Conseil du 21 décembre 2018,après le vote d'une délibération commune avec Conseil Régional, le projet de RER avance mais il faut aller plus vite

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Pour un RER Métropolitain
 
Monsieur le Président chers collègues,
 
Tout d’abord je voterai cette délibération, pour ce qu’elle contient, mais aussi et surtout pour ce qu’elle représente, c’est une délibération fondatrice car elle ouvre de nouveaux horizons.
Depuis plusieurs mois j’ai travaillé le dossier de l’étoile ferroviaire de la Métropole.
Comme je lai répété à plusieurs reprises l’objet des travaux s’est voulu  avant tout constructif.
 
Je me suis investit sur ce dossier avec la conviction (pas nouvelle certes) qu’il faut des transports collectifs efficaces pour que les citoyens lâchent leur voiture. Car la situation que , nous vivons me paraît inacceptable. A l’heure ou les périurbains automobilistes se rebellent contre le prix des carburants, à l’heure ou l’agglomération bordelaise (comme d’autres) souffre de thrombose, à l’heure ou la problématique écologique avec la changement climatique et l’émission des GES se fait chaque jour plus inquiétante, à l’heure ou de plus en plus de citoyens s’emparent de ces sujets, il serait presque scandaleux d’ignorer le réseaux ferré qui traverse notre agglomération, à l’heure même ou une pétition au titre évocateur « l’affaire du siècle » fait florès,  il m’est facile de dire aujourd’hui que cette délibération est l’affaire du jour.
 
Le réseau ferré et le TER desservent la Métropole, mais ils pourraient le servir mieux.
La question que je me suis posée est simple : comment faire passer plus de trains pour mieux servir l’agglomération ?
 
Le potentiel de population est là, il est impératif de mieux articuler ce réseau avec les besoins. La projection de la carte des 18 gares révèle immédiatement que la Métropole dispose de fait d’un réseau disponible.
 
Pour ce faire j’ai travaillé sur un scénario qui améliore l’existant sur la base de l’infrastructure et du matériel utilisés et qui ne s’oppose pas aux études déjà réalisées.
 
Le constat que j’ai fait est le suivant, nous disposons d’un potentiel de 18 gares sur la métropole qui constitue de fait un réseau ferré largement sous-utilisé. La vision de la carte est édifiante.
Des gares sont très bien desservies car elles constituent des maillons forts, Pessac et Cenon où Blanquefort avec le tram C.
Et les autres sont des gares d’appoint qui sont desservies au gré des convenances techniques.
 
Le TER en Nouvelle Aquitaine c’est 55 mille montées descentes /jour, 33 mille sur la Gironde + Agen dont 12 mille sur l’agglomération.
 
Avec une offre plus attractive sur le corridor « Arcachon-Bordeaux » que sur les autres corridors.
 
Une offre d’heure creuse caractérisée par des intervalles de passages parfois très importants (90 minutes et plus).
Des amplitudes réduites en soirée pour les corridors de « Lesparre-Bordeaux » et « Saint-Mariens- Bordeaux » (dernier départ de Bordeaux avant 20h).
 
Une offre TER significative pour quelques gares uniquement, en complément de St Jean : Cenon et Pessac essentiellement
 
Une fréquentation importante pour les gares de correspondance entre services TER périurbains et grandes lignes (Libourne, Langon, Facture-Biganos)
Une fréquentation importante pour certaines gares intermédiaires :
- Blanquefort sur le corridor du Médoc (interne à la CUB)
- Beautiran sur le corridor de Langon (hors CUB)
- Saint-André de Cubzac sur le corridor de St-Mariens (hors CUB)
 
Face à cette situation les études menées par la Région et la Métropole sur l’étoile ferroviaire ont mis en avant les éléments suivants :
- le réseau TER doit bénéficier de 250 millions d’euros d’investissements pour continuer à fonctionner.
- il est possible de s’engager vers un RER Métropolitain, mais cela nécessite des investissements (signalisation, matériel infrastructures), 230 millions d’euros sont nécessaires, avec un calendrier horizon 2030, 2028 aujourd’hui.
- en attendant, la gare de la Médoquine pourrait rouvrir en 2023.
Les premiers éléments des études
- des arrêts supplémentaires pourraient être proposés avec le système de fonctionnement TER actuel, pour un potentiel de 850 passagers supplémentaires.
 
C'est-à-dire qu’entre l’horizon 2030 et aujourd’hui, presque rien n’était proposé.
 
Les principes que j’ai énoncé sont simples : diamétraliser ou recouvrir les services,  faire de Bordeaux Saint-Jean une gare passante, s’arrêter à toutes les gares et viser un cadencement à 30 minutes.
Ces dispositions qui sont proposées d’ici 2020 sur l’axe L       Libourne Gazinet doivent être mis en œuvre aussi sur les autres axes, Langon Saint Mariens notamment, on doit se battre pour l’amélioration de l’existant.
Il n’est pas nécessaire d’attendre que les travaux d’électrification soient faits pour bouger sur ces axes. Je ne vais  pas entrer dans le détail, mais il faut être exigeant avec SNCF Réseau mais également avec la Région, car la délibération est taisante sur certains points.
Car si ce qui n’était pas possible en septembre le devient pour 2020 notamment sur l’axe Libourne Gazinet, il reste des points d’ombres, et je m’adresse ici aussi aux Conseiller Régionaux, afin qu’il défendent le principe d’arrêts à chaque gare des TER sur les axes diamétralisés ; je demande aussi au Conseillers Régionaux de défendre le principe de diamétraliser l’axe st mariens Langon. V Feltesse demandait une expertise sur mon projet, je lui réponds que l’expertise est déjà dans la délibération et que maintenant ce qui est nécessaire c’est de pousser  le sujet, la SNCF sera obligée de faire une étude d’exploitation complète du réseau TER en conséquence, il est surtout urgent d’être exigeant.
Pour terminer, il ne faut pas se laisser guider par la seule stratégie de la SNCF qui est de se faire financer des travaux. Nous devons changer de paradigme et imposer notre stratégie qui doit être celle d’une service performant pour les habitants.
 
 
 
 
 
 
Je me suis investit sur ce dossier avec la conviction (pas nouvelle certes) qu’il faut des transports collectifs efficaces pour que les citoyens lâchent leur voiture. Car la situation que , nous vivons me paraît inacceptable. A l’heure ou les périurbains automobilistes se rebellent contre le prix des carburants, à l’heure ou l’agglomération bordelaise (comme d’autres) souffre de thrombose, à l’heure ou la problématique écologique avec la changement climatique et l’émission des GES se fait chaque jour plus inquiétante, à l’heure ou de plus en plus de citoyens s’emparent de ces sujets, il serait presque scandaleux d’ignorer le réseaux ferré qui traverse notre agglomération, à l’heure même ou une pétition au titre évocateur « l’affaire du siècle » fait florès,  il m’est facile de dire aujourd’hui que cette délibération est l’affaire du jour.
 
Le réseau ferré et le TER desservent la Métropole, mais ils pourraient le servir mieux.
La question que je me suis posée est simple : comment faire passer plus de trains pour mieux servir l’agglomération ?
 
Le potentiel de population est là, il est impératif de mieux articuler ce réseau avec les besoins. La projection de la carte des 18 gares révèle immédiatement que la Métropole dispose de fait d’un réseau disponible.
 
Pour ce faire j’ai travaillé sur un scénario qui améliore l’existant sur la base de l’infrastructure et du matériel utilisés et qui ne s’oppose pas aux études déjà réalisées.
 
Le constat que j’ai fait est le suivant, nous disposons d’un potentiel de 18 gares sur la métropole qui constitue de fait un réseau ferré largement sous-utilisé. La vision de la carte est édifiante.
Des gares sont très bien desservies car elles constituent des maillons forts, Pessac et Cenon où Blanquefort avec le tram C.
Et les autres sont des gares d’appoint qui sont desservies au gré des convenances techniques.
 
Le TER en Nouvelle Aquitaine c’est 55 mille montées descentes /jour, 33 mille sur la Gironde + Agen dont 12 mille sur l’agglomération.
 
Avec une offre plus attractive sur le corridor « Arcachon-Bordeaux » que sur les autres corridors.
 
Une offre d’heure creuse caractérisée par des intervalles de passages parfois très importants (90 minutes et plus).
Des amplitudes réduites en soirée pour les corridors de « Lesparre-Bordeaux » et « Saint-Mariens- Bordeaux » (dernier départ de Bordeaux avant 20h).
 
Une offre TER significative pour quelques gares uniquement, en complément de St Jean : Cenon et Pessac essentiellement
 
Une fréquentation importante pour les gares de correspondance entre services TER périurbains et grandes lignes (Libourne, Langon, Facture-Biganos)
Une fréquentation importante pour certaines gares intermédiaires :
- Blanquefort sur le corridor du Médoc (interne à la CUB)
- Beautiran sur le corridor de Langon (hors CUB)
- Saint-André de Cubzac sur le corridor de St-Mariens (hors CUB)
 
Face à cette situation les études menées par la Région et la Métropole sur l’étoile ferroviaire ont mis en avant les éléments suivants :
- le réseau TER doit bénéficier de 250 millions d’euros d’investissements pour continuer à fonctionner.
- il est possible de s’engager vers un RER Métropolitain, mais cela nécessite des investissements (signalisation, matériel infrastructures), 230 millions d’euros sont nécessaires, avec un calendrier horizon 2030, 2028 aujourd’hui.
- en attendant, la gare de la Médoquine pourrait rouvrir en 2023.
Les premiers éléments des études
- des arrêts supplémentaires pourraient être proposés avec le système de fonctionnement TER actuel, pour un potentiel de 850 passagers supplémentaires.
 
C'est-à-dire qu’entre l’horizon 2030 et aujourd’hui, presque rien n’était proposé.
 
Les principes que j’ai énoncé sont simples : diamétraliser ou recouvrir les services,  faire de Bordeaux Saint-Jean une gare passante, s’arrêter à toutes les gares et viser un cadencement à 30 minutes.
Ces dispositions qui sont proposées dansla délibération d’ici 2020 sur l’axe   Libourne Gazinet doivent être mis en œuvre aussi sur les autres axes, Langon Saint Mariens notamment, on doit se battre pour l’amélioration de l’existant.
Il n’est pas nécessaire d’attendre que les travaux d’électrification soient faits pour bouger sur ces axes. Je ne vais  pas entrer dans le détail, mais il faut être exigeant avec SNCF Réseau mais également avec la Région, car la délibération est taisante sur certains points.
Car si ce qui n’était pas possible en septembre le devient pour 2020 notamment sur l’axe Libourne Gazinet, il reste des points d’ombres, et je m’adresse ici aussi aux Conseiller Régionaux, afin qu’il défendent le principe d’arrêts à chaque gare des TER sur les axes diamétralisés ; je demande aussi au Conseillers Régionaux de défendre le principe de diamétraliser l’axe st mariens Langon. V Feltesse demandait une expertise sur mon projet, je lui réponds que l’expertise est déjà dans la délibération et que maintenant ce qui est nécessaire c’est de pousser  le sujet, la SNCF sera obligée de faire une étude d’exploitation complète du réseau TER en conséquence, il est surtout urgent d’être exigeant.
Pour terminer, il ne faut pas se laisser guider par la seule stratégie de la SNCF qui est de se faire financer des travaux. Nous devons changer de paradigme et imposer notre stratégie qui doit être celle d’une service performant pour les habitants.
 
 
 
 
 

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