MÉRIGNAC, CONSOMMATION. Les Verts souhaitent impulser la création d'une deuxième Amap dans les quartiers Nord. Une réunion publique se tiendra jeudi prochain à Capeyron
Lorsqu'il parle de « tirer une deuxième cartouche », ce n'est pas pour occire un malheureux faisan à portée de fusil. Non, l'élu Verts Gérard Chausset ne s'est pas converti à l'art cynégétique. Il s'agit simplement dans son esprit de relancer une dynamique, en vue de créer une deuxième Amap (association pour le maintien de l'agriculture paysanne) à Mérignac.
Fin 2008, une poignée de militants Verts, dont l'élu, avaient organisé un débat sur l'alimentation et la santé, en mettant l'accent sur l'intérêt du bio.
La mayonnaise prend aussitôt. « C'est allé très vite, confirme l'édile. L'assemblée générale s'est tenue le 13 mars 2009. Trois mois plus tard, l'Amap livrait ses premiers paniers. »
130 paniers par semaine
La montée en régime fut immédiate. La structure approvisionne à ce jour 130 foyers en légumes frais. Mais pas seulement. L'offre s'est étendue depuis à la volaille, aux oeufs, au poisson et au fromage.
Stéphane Gaso, président du groupe Verts de Mérignac et Pessac, est membre du Conseil collégial de l'Amap. C'est le seul représentant du groupe étiqueté politiquement comme tel. « On n'est pas là pour froisser les esprits ou récupérer les initiatives, mais simplement pour impulser un mouvement », soutient Gérard Chausset. Sans perdre de vue que les idées semées comme le développement des circuits courts contribuent parfois à consolider un corps électoral. Pour les Régionales, c'est foutu...
La deuxième Amap aura vocation à couvrir les quartiers Nord de la ville. D'où l'idée d'organiser une réunion publique le jeudi 25 mars, à 20 heures, à la salle des fêtes de Capeyron.
Des adeptes de la première heure viendront témoigner de leur engagement. Ils ne seront pas seuls. L'estrade sera ouverte à Bruno Delmon, directeur du Biocoop de Mérignac, à un représentant du relais des Amap de Gironde, et à Aurore Sournac, maraîchère à Eysines. C'est elle qui approvisionne en légumes, le site du domaine de Fantaisie, aux Eyquems.
Stéphane Gaso est optimiste. Car la liste d'attente des amapiens sans panier s'allonge de mois en mois. La demande est là. L'offre des producteurs sera-t-elle en capacité de suivre ? Selon Gérard Chausset, il existe une marge de manoeuvre.
Un caractère social
L'ouverture d'un point de distribution à Capeyron favoriserait une mobilité plus rationnelle. « Il éviterait à certains de trop longs déplacements en voiture », note Stéphane Gaso. Preuve que la promotion du circuit court ne vaut pas que pour le transport des produits.
Le 25 mars au soir, l'élu mérignacais mettra l'accent sur la volonté de conférer un caractère social à la nouvelle entité. « Les gens considèrent à tort qu'elles sont réservées aux bobos. Il faut les rendre accessibles aux personnes en difficulté. Un dispositif de solidarité s'impose donc. » Au travers duquel les plus riches paieraient tout ou partie du prix des paniers destinés aux foyers les moins fortunés.
Cette proposition ambitieuse touche, on le voit, au porte-monnaie. Souhaitons que ses promoteurs ne rentrent pas bredouille de cette pêche aux bonnes âmes.
La réunion aura lieu le jeudi 25 mars, à 20 heures, à la salle des fêtes de Capeyron.
Votre annonce ici | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
le 20/03/2010 à 12h39
Passé un article politique la veille des élections...
Evidement pour un parti politique qui est associé à la liste sooutenue honteusement par ce journal
Est-ce bien Légal ?
Inscrivez-vous immédiatement en cliquant ici, c’est gratuit !
Déjà inscrit ? Identifiez-vous simplement en haut à droite de cette page pour publier votre commentaire !
La rédaction de Sud Ouest se réserve le droit d'éliminer tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou insultant.