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15 mars 2011 08h45 | Par Sébastien Darsy | 1 | commentaire(s) |
Bordeaux
L'agglomération bordelaise a connu, le 3 et 7 mars, des pics de pollution aux particules. Un phénomène récurrent qui nuit à la santé publique
En ce début de mois, il ne faisait pas vraiment bon respirer l'air de l'agglomération… Par deux fois, le 3 mars et le 7 mars, les appareils de mesures disséminés sur le territoire de la Communauté urbaine de Bordeaux ont détecté des pics de pollution.
Ceux-ci résultent des concentrations trop élevées dans l'air de particules fines (PM10 et PM2,5) capables de pénétrer dans les bronches des poumons et d'altérer ainsi la fonction respiratoire, de provoquer des angines, des sinusites, des bronchites et des rhinopharyngites. Les sujets fragiles à savoir les enfants, les personnes âgées et les asthmatiques (mais aussi les amateurs de sport en ville) sont les plus sensibles à ce type de pollution. En outre, la composition chimique de ces particules peut contenir des produits toxiques, voire cancérigènes.
Depuis 1996, et suite à l'application en France de lois européennes, les pouvoirs publics ont l'obligation de surveiller la qualité de l'air selon des normes très précises. Ainsi, il importe que la concentration de particules fines ne dépasse pas le « seuil de recommandation » d'une moyenne journalière de 80 microgrammes par m3 d'air. Valeur qui a donc été franchie dernièrement à deux reprises sur l'agglomération bordelaise.
Recommandations
En conséquence, l'Airaq, l'association chargée de surveiller l'air en Aquitaine et basée à Mérignac, a alors émis plusieurs recommandations à l'attention des habitants : « Éviter les efforts physiques soutenus en plein air », « éviter d'allumer des feux d'agréments (chauffage au bois) », « reporter les activités de brûlage des déchets verts », « éviter d'utiliser son véhicule à moteur »… Lors de ces pics de pollution, aucune station de qualité de l'air n'a cependant enregistré de mesure dépassant, en moyenne, les 97 microgrammes de particules par m3, bien en deçà donc du seuil d'alerte fixé à 125 microgrammes et qui le cas échéant obligerait la préfecture à prendre des décisions contraignantes (limitations de vitesse, circulation alternée des véhicules…). Depuis que la composition de l'air urbain est mesurée par Airaq (2004), jamais sur l'agglomération bordelaise, le seuil d'alerte aux particules n'a été franchi.
Les pics constatés récemment sont liés à la concomitance de plusieurs facteurs. Bien sûr, la circulation automobile intense en cette période (les moteurs diesel surtout). Mais aussi l'utilisation du chauffage au bois et au fioul résultant des températures très basses de ces dernières nuits.
Effet cocotte-minute
Or, « la présence d'un anticyclone qui s'était installée sur la France et l'absence de vents ont contribué à cette pollution aux particules, décrit Hélène Roche-Dallay, porte-parole de l'Airaq. Pas de vent, du beau temps, le chauffage urbain et les gaz des voitures forment ce que l'on appelle l'effet cocotte-minute qui favorise les particules en suspension. Au contraire, le vent et la pluie "lessivent" la pollution atmosphérique. »
Dans la région, l'agglomération bordelaise n'a d'ailleurs pas été la seule à être affectée par la conjonction de ces paramètres naturels et humains : Agen, Périgueux et Dax ont aussi vécu un pic de pollution le 3 mars.
De Bassens à Mérignac
Pour évaluer au jour le jour la qualité de l'air, l'Airaq dispose de onze stations réparties dans l'agglomération. Lors des deux pics de pollution, celles de Bordeaux Gambetta, de Bassens, de Talence et de Mérignac ont enregistré des concentrations trop élevées en particules. Est-ce à dire que seuls ces secteurs urbains sont affectés par la pollution ?
Non, affirme Hélène Roche-Dallay : « La pollution des particules se déplace sur de longues distances. Elle ne concerne pas que les rues où sont installées les stations de mesures, les zones alentours sont concernées. » Et les pics de pollution sont les arbres qui cachent la forêt ! Tout au long de l'année, principalement en automne et en hiver, l'air de la CUB est « souillé » par les particules fines comme en attestent les indices atmo (1) qualifiant l'état de l'air certains jours de ces saisons de « médiocre » (indice 6-7) sans pour autant que le seuil engendrant un pic de pollution soit franchi.
Zones sensibles
Fatalement, les habitants circulant ou résidant dans les secteurs très marqués par le trafic automobile sont les plus concernés par la pollution : en bordure de la rocade, des boulevards et autour des ronds-points des grands axes urbains. Coordonnée par l'Institut de veille sanitaire (INVS), l'étude Aphekom sur l'air, menée dans 25 grandes villes européennes (dont Bordeaux) par 60 scientifiques et rendue publique le 2 mars, confirme bel et bien « qu'habiter à proximité du trafic routier est un facteur aggravant dans le développement de pathologies chroniques » (2).
Les pics de pollution aux particules enregistrés au début du mois, ne sont, hélas, pas une nouveauté sur l'agglomération bordelaise. Depuis dix ans, selon les mesures d'Airaq, leur concentration, tout en connaissant des variations, ne diminue pas dans l'air de la Communauté urbaine de Bordeaux.
Pour y remédier, la baisse des moyens de transports polluants reste un levier efficace… qui présente en plus l'avantage de lutter aussi contre le dérèglement climatique. Les rejets de particules issues des moteurs s'accompagnent toujours de dioxyde de carbone, un des principaux gaz à effet de serre.
(1) L'indice atmo est élaboré à partir des concentrations journalières de quatre polluants : le dioxyde de soufre, le dioxyde d'azote, l'ozone et les poussières en suspension. Il permet de traduire sur une échelle de 1 à 10, la qualité de l'air d'une agglomération de plus de 100 000 habitants.
(2) L'étude démontre comment en diminuant la concentration de particules dans l'air, l'espérance de vie dans les grandes villes peut être rallongée.
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15/03/2011, à 09h39
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