MUNICIPALES--. Encore élu au premier tour, Michel
Sainte-Marie repart avec un score de 63,45 %. L'élection du
maire et des adjoints aura lieu samedi
Sainte-Marie, et de six
Dimanche soir, à la Maison des
associations, l'enthousiasme était à la hauteur de celui de
juin, lorsque 61,62% des Mérignacais avaient envoyé le député
pour la septième fois à l'Assemblée nationale. Là, ils lui ont
confié un sixième mandat à la tête de l'hôtel de ville-où il
est installé depuis 1974 à la suite du décès de Robert
Brettes, avec l'un de ses meilleurs scores, 63, 44%. Une
constante mérignacaise qui offre systématiquement à Michel
Sainte-Marie une victoire au premier tour des municipales. Le
plus mauvais cru date de 1995 où il était passé avec 57, 04%
des suffrages dans un contexte différent puisque les Verts
faisaient alors cavaliers seuls et la vague bleue de 1993
laissait encore des traces. Michel Sainte-Marie recueille sans
trop de surprise les fruits d'une longue implantation, d'un
bilan costaud et d'un programme qui balaie largement l'emploi
et le social.
L'appel de
Millet.
Légèrement amputé sur sa gauche de près de 7% de voix «
extrêmes », le maire devait affronter deux adversaires de
droite, Thierry Millet, leader de l'opposition depuis 1995,
aujourd'hui Nouveau centre, et Vincent C?urderoy, adoubé par
Alain Juppé en vertu de l'accord communautaire qui liait l'UMP
et le Modem. Avec 15, 08% des suffrages, Thierry Millet
devance son concurrent de 110 voix. » Un résultat qui prouve
que les Mérignacais ont compris que nos propositions
défendaient leurs intérêts et qui récompense mon engagement de
quinze ans auprès d'eux. Il montre aussi que l'implantation
prime sur les considérations politiciennes. Les électeurs ont
envoyé un message fort aux états-majors pour leur signifier
que c'est eux qui détiennent les clés de la ville. L'occasion
pour Thierry Millet de lancer un appel à la raison. « J'invite
au rassemblement des forces vives de l'opposition municipale
pour que l'on n'y brandisse plus les drapeaux des partis. Je
veux rester ouvert aux autres en excluant toute considération
idéologique. »
Cagnotte
partagée.
Vincent C?urderoy (UMP) engrange 14,62 % des voix. Autrement
dit, les deux têtes de liste se partagent l'habituelle «
cagnotte » de Thierry Millet : « Ce qui me navre, c'est le
taux d'abstention de 44 %. Je ne suis pas déçu car nous sommes
depuis moins longtemps dans le paysage local. Thierry Millet a
davantage fait campagne contre nous que contre le maire dont
je reconnais la victoire incontestable. » Vincent C?urderoy
affirme qu'il siégera au conseil municipal « avec l'espoir que
nos critiques soient entendues ». Michel Sainte-Marie, félicité
dimanche soir par Thierry Millet, savoure l'événement : « Les
Mérignacais se reconnaissent dans l'action que je mène, tant
dans des réalisations emblématiques comme la médiathèque ou le
tramway que dans l'action sociale en direction de toutes les
populations. Ils se sont investis dans l'élaboration de mon
programme via le site Internet ».
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