IZON |
....... | --Le parti écologiste a apporté sa
contribution à l'enquête publique sur le projet d'incinérateur
de boues
Les Verts
s'opposent
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La délégation des Verts a apporté hier sa
contribution à l'enquête publique ouverte jusqu'à samedi
midi PHOTO STEPHANE KLEIN
| A Izon, on observe deux foyers d'activité
particulièrement intense. On refait d'abord le revêtement de
l'artère principale du bourg, ce qui occasionne une
circulation alternée qui fait causer. En mairie, ça cause
aussi. Ou plutôt, ça écrit. On a ouvert hier matin le sixième
registre de doléances et observations dans le cadre de
l'enquête publique sur le projet de la Lyonnaise des eaux,
l'incinérateur de boues. Hier, le vice-président de la CUB, Gérard
Chausset, est venu au nom des Verts de Gironde, épaissir la
documentation que vont devoir potasser à partir de samedi midi
(date de la fermeture des registres), les quatre
commissaires-enquêteurs. Et le parti écologiste considère le
projet comme inutile. Dans un document de onze pages, nanti
d'annexes, l'adjoint au maire de Mérignac explique son
opposition. Pour les Verts, les équipements existants ont une
capacité qui permet, alliée à une valorisation notamment
agronomique des boues, d'absorber l'augmentation prévue des
boues d'épuration provenant de la CUB. « On constate qu'aucune
étude d'optimisation des équipements actuels n'a été fait, que
ce soit sur les incinérateurs ou sur les équipements des
stations d'épuration de la CUB ou sur les possibilités de
valoriser en agriculture », note M. Chausset.
« Intox ». L'élu vert stigmatise aussi la démarche
commerciale de la Lyonnaise, désireuse de capter en amont le
marché des boues. « Si Valorizon se fait, quel autre
opérateur, même public, s'aventurera à investir ? », demande
M. Chausset. Et de dénoncer « l'intoxication » de
l'entreprise, notamment au sujet de la DDASS qui
n'autoriserait plus la valorisation agricole des boues. « La
Lyonnaise utilise cette contre-vérité (il ne s'agit que des
boues de la station Louis-Fargue) comme argument ! »,
s'exclame l'élu. « Lorsqu'une société utilise de telles
pratiques (...), on est en droit de s'interroger sur la
réalité des informations fournies par cette société sur ce
dossier. »
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