Trois questions--Élu de l'opposition, leader du groupe
Verts à Bordeaux
Pierre Hurmic
1 Vous avez joué l'union et vous êtes au
final de nouveau dans l'opposition. Était-ce la bonne
stratégie ? Je n'ai aucun regret. Dès le départ, j'avais fait le
constat que cette campagne allait être très bipolaire. Notre
espace politique et notre visibilité auraient été minces face
au duel des Alain. Et au final, la victoire d'Alain Juppé est
telle qu'il est clair que les Bordelais ne souhaitaient pas
changer de maire. Une liste autonome des Verts n'aurait donc
rien changé. 2 Vous briguez, comme Gérard Chausset, la présidence du
groupe Verts de la CUB. Quel en est l'enjeu ? Il y a deux
visions de la communauté urbaine. Certains Verts y voient un
syndicat de maires mettant en commun certains nombres de
services. Mo, je souhaite une évolution, avec une extension
des pouvoirs communautaires, notamment dans le sport et dans
la culture. Avec à terme son élection au suffrage universelle.
Une réforme qui rendrait caduque la cogestion
actuelle. 3 Aucun élu Verts n'est présent au Conseil général.
Quelle leçon en tirez-vous pour les scrutins à venir
? S'il y a des candidats, autant qu'ils soient élus. Mais
je fais partie de ceux qui continuent de croire que le
Département n'est plus un échelon significatif et qui devrait
disparaître. Trois questions
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