MERIGNAC  | 
                      ....... |   ENVIRONNEMENT. 
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                  Stéphanie Dupuy, emploi jeune de son état, doit permettre des 
                  économies d'eau dans les établissements municipaux
  La sentinelle de l'eau
                   
                  
                    
                    
                      
  
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                      Vigilance ! Stéphanie Dupuy est la « madame eau 
                        » de la ville de Mérignac, une fonction nouvelle qui 
                        devrait générer des économies de consommation  PHOTO 
                        BERNARD BONNEL 
  |   L'an passé, la facture d'eau de l'école 
                  du Burck a atteint 15 245 euros, contre 7622 à l'accoutumée. 
                  La cause de cette surconsommation est dérisoire : une simple 
                  fuite ! Le style de gâchis qui hérisse Stéphanie Dupuy. Cette 
                  « emploi jeune » mérignacaise devient... la "Madame eau" de la 
                  ville. « Je ne connais pas encore mon titre exact, mais je 
                  peux vous dire que ma mission consiste à maîtriser la 
                  consommation d'eau des établissements municipaux ». Après 
                  trois premières années aux services du recyclage, voilà notre 
                  diplômée en gestion des services d'eaux (BTS) revenue à ses 
                  premières amours.  Le budget eau de la mairie, c'est tout de 
                  même plus de 381 000 (2,5 millions de francs) euros chaque 
                  année. Alors mieux vaut éviter le coup de la fuite. Stéphanie 
                  s'y efforcera avec les services techniques et en corrélation 
                  avec l'Agence de l'eau et la Lyonnaise des eaux. La jeune 
                  technicienne va revêtir sa panoplie d'enquêteur traqueur de 
                  surconsommations suspectes. « On va étudier la consommation de 
                  sites pilotes, les gros consommateurs d'eau que sont les 
                  groupes scolaires, les piscines et les complexes sportifs. » 
                   Les 
                  chiffres seront patiemment comparés avec des ratios repères. « 
                  Par exemple, dans le cas d'une piscine, on estime qu'une 
                  entrée doit correspondre à 200 litres d'eau ». Au delà, il y 
                  un problème à régler, un conduit à colmater... 
 
  Un équipement adapté. Stéphanie jettera aussi un 
                  oeil suspicieux sur les robinets trop généreux. La surpression 
                  aux robinets engendre également d'importants gaspillages. 
                   Il 
                  suffirait de peu de choses : « Ce n'est pas très compliqué à 
                  mettre en place. On peut agir simplement et rapidement », 
                  soutient la jeune femme. Un brin de vigilance donc et aussi de 
                  technique. Oh ! rien de révolutionnaire ou de trop 
                  perfectionné. Mais des systèmes astucieux, du matériel qui 
                  permettrait d'économiser encore plus d'eau. « Jusqu'à 30 % ! » 
                  précise la spécialiste. Ces équipements existent dans le 
                  commerce; Stéphanie regardera tout cela de près.  Déjà Mérignac 
                  dispose déjà d'un savant système pour réguler l'arrosage. 
                  Programmé dans le temps, l'installation dispose d'un 
                  pluviomètre qui détecte les ondées récentes. Il peut arrêter 
                  le programme, sauter un arrosage s'il ne s'impose pas. 
                   En 
                  ces temps de sécheresse, le travail de Stéphanie s'annonce 
                  essentiel. Parce qu'il ne s'agit pas uniquement d'économies 
                  sur la facture d'eau, mais de défendre une denrée qui devient 
                  rare. 
  
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