LES VERTS. --Municipales, canton de Bordeaux 4, les
Verts se mobilisent afin de conforter leur assise
Objectif Talence, Bordeaux 4 et la CUB
Si le premier tour des municipales et cantonales n'a
pas comblé tous les souhaits des Verts, ceux-ci refusent de
regretter la stratégie adoptée. A savoir celle d'un accord
départemental avec les autres forces de gauche, à commencer
par le PS. « On est bien sûr déçu par la victoire d'Alain Juppé et
il faudra analyser ce qui s'est passé mais il fallait tenter
l'essai d'une liste d'union ». Mais dans l'ensemble, les
Verts se déclarent « satisfaits. On est bien la deuxième force
de gauche qui n'affaiblit pas les majorités de gauche, on les
renforce ». D'une cinquantaine d'élus municipaux (majorité et
opposition confondues) en 2001, les Verts devraient
progresser, passant de 65 à 70 élus cette année. Quant aux 9
candidats aux cantonales, « ils ont obtenu une moyenne de 13 %
». Réuni lundi, le conseil départemental du mouvement a
acté le désistement « automatique » en faveur des listes ou
des candidats de gauche les mieux placés.
« Combat emblématique
».
Maintenant, « l'objectif est de garder la CUB à gauche en y
assurant la majorité la plus large possible », confiait hier
Gérard Chausset, le secrétaire départemental des Verts. Cela
passe par l'investissement en vue du second tour à
Saint-Médard, Parempuyre, Bouliac, Blanquefort, Eysines, Le
Haillan… Mais le meilleur moyen d'y parvenir est de « gagner à
Talence », selon Monique de Marco, colistière de Gilles
Savary. « C'est possible », selon les Verts. Un combat
qualifié d'« emblématique » pour lequel tous vont se
mobiliser. C'est ainsi que Noël Mamère, le seul maire Verts de
Gironde, est attendu jeudi soir au meeting de campagne. Dans
la journée, il rejoindra le président des Verts Gironde, Selim
Kançal, sur le terrain du quatrième canton de Bordeaux. Seul
candidat Vert présent au second tour et adoubé par le PS Selim
Kançal sait que la partie sera difficile face à l'UMP
Jean-Louis David. Mais il veut y croire, dénonçant la campagne
de son adversaire basée sur « la confusion des actions
municipales et cantonales ». Face à l'amalgame, il souhaite
convaincre les électeurs « en faisant de la pédagogie » et les
mobiliser pour contrer tout risque d'abstention. Monique de
Marco est dans le même état d'esprit d'une campagne de
proximité, du « porte à porte et du un par un ».
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