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VERTS. --Pour leur rentrée politique, les écologistes relèvent un changement dans les comportements
Des idées qui avancent
L'été des méduses, de la crise ostréicole, des fuites nucléaires et de
l'énergie chère ont fourni de solides arguments aux Verts pour leur
rentrée politique. En attendant les nuisances de l'aéroport de
Mérignac, qui devraient donner matière à une autre conférence de
presse. Et sans oublier les sujets récurrents que sont les
sans-papiers, l'érosion côtière, la lutte contre les OGM ou le pouvoir
d'achat.
Mais
qu'on se rassure, les écolos gardent le moral. Et la pêche. Il le
faudra pour renverser un courant plus favorable à leurs idées (piquées
par les autres) qu'à leur renforcement électoral. Précisément, les
sénatoriales offrent l'occasion à la liste menée par Stéphane Saubusse,
conseiller municipal au Pian-Médoc, de faire entendre dans les mairies
ses propositions qui, selon les Verts, doivent permettre de changer la
vie des citoyens. « Notre liste a à peine plus de 40 ans de moyenne
d'âge et comprend des militants, pas des présidents et des députés »,
insiste M. Saubusse, pas du tout d'accord quand on prédit à sa
représentation un rôle marginal.
En
fait, cette élection peu souriante aux petites formations constituera
pour les Verts un rodage avant deux échéances plus positives : les
Européennes l'an prochain et les régionales en 2010 : « Avec Daniel
Cohn-Bendit, nous avons un leader qui peut communiquer, rassembler et
nous faire décoller », juge Gérard Chausset, le secrétaire.
En
attendant, le président Sélim Kançal prêche pour un autre style de vie
« où la préoccupation de la quantité serait remplacée par la recherche
de la qualité, avec des produits bio plus abordables ». Gérard Chausset
voit des signes encourageants de changements de comportement : « Nous
en sommes à +6 % d'usagers de transports collectifs au niveau national
».
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