AU FIL DES DÉLIBÉRATIONS.
Gens du voyage. Le préfet a fait savoir que le site de la place Dauphine, occupé par des familles sédentarisées, doit être libéré pour des raisons de sécurité car proche des pistes de l'aéroport. Une étude de maîtrise d'oeuvre urbaine et sociale doit se pencher sur la remise en ordre du terrain et le relogement de ces habitants. Le préfet a assuré la ville de son soutien financier.
Logements sociaux. La ville a voté sa participation financière à des opérations de logements sociaux en Prêt locatif à usage social (Plus) et Prêt locatif aidé d'intégration (Plai). Ils devront s'engager dans une démarche environnementale (consommation énergétique, récupération d'eaux pluviales, tri sélectif des déchets, etc.). « Le symbole de l'union du social et de l'écologie », dit Gérard Chausset (Vert).
Déplacement AU SÉNÉGAL. Une délégation de la ville va se rendre en janvier à Kaolack, ville jumelée avec Mérignac, pour voir l'état d'avancement de la réhabilitation de 14 postes de santé, d'un projet de prévention du paludisme en milieu scolaire et d'un projet éducatif avec le centre social de Capeyron. Tout ceci dans le cadre de l'Année de l'Afrique.
Beutre. Vincent Coeurderoy (groupe Ensemble pour Mérignac) a posé une question orale sur les difficultés rencontrées par les habitants de ce quartier, liées à l'absence de tout à l'égout et d'entretien des fossés d'évacuation des eaux pluviales. Les habitants, « qui se sentent oubliés » ont rédigé une pétition de cent soixante-dix signatures qu'ils ont remise au représentant de l'opposition. Ils veulent savoir ce qu'il en est de l'application de la directive européenne qui oblige les communes de plus de 2 000 habitants à effectuer des travaux avant 2000. Et si le préfet a rappelé au maire ses obligations. La réponse tombe de la bouche de Gérard Chausset : « La zone dont vous parlez est classée en zone naturelle et n'est donc pas concernée par l'assainissement collectif. Y installer cet équipement reviendrait à l'urbaniser et donc à mettre en péril ce caractère naturel. Par contre, la CUB a mis en place le Spanc (Service public de l'assainissement non collectif), qui fonctionne en régie, et qui veille à ce que l'installation individuelle soit conforme. Quant au préfet, il n'a rien envoyé à la ville tout simplement parce que celle-ci n'est pas en faute ». La question sera sûrement évoquée au prochain Conseil de quartier.
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