17 novembre 2010 06h00 | Par Olivier Delhoumeau | 0 | commentaire(s) |
Mérignac
Deux questions soulevées lors du dernier Conseil de quartier de Capeyron étaient au cœur de la réunion de lundi : l'aménagement de l'avenue de la Forêt et le traitement de l'axe de Magudas.
S'agissant de la Forêt, le dossier traîne depuis dix ans. L'exaspération des riverains est à la mesure de l'attente. Pourtant, « le projet initié en 2000 a été présenté, concerté et validé par un consensus général », comme l'a rappelé Gérard Jover, responsable de la cinquième circonscription de voirie de la CUB.
Avenue de la Forêt en 2012Les choses avaient d'ailleurs plutôt bien commencé avec la réalisation de travaux sur le tronçon compris entre les rues d'Eysines et Lionel-Terray. Et puis, plus rien. Pourquoi ce coup d'arrêt ? « Parce que nous avions à libérer des emprises foncières », avance l'ingénieur de la Communauté urbaine. Problème, la négociation avec les propriétaires est tombée dans l'impasse. La collectivité a buté sur l'acquisition de neuf parcelles. Une procédure d'expropriation publique a donc été activée.
Visé par une salve de réflexions plus ou moins ironiques, Gérard Chausset indique qu'il a repris le bébé en 2008. « On ne va pas se raconter des histoires, la situation n'est pas formidable. Toutefois, il ne sert à rien de remonter le temps dix ans en arrière pour rechercher la responsabilité de tel ou tel service. C'est sûr, il aurait fallu passer plus rapidement à la procédure d'expropriation. »
Faute de mieux, l'élu mérignacais propose un calendrier : « Lorsque les problèmes d'acquisitions foncières auront été résolus en 2011, le chantier pourra commencer. » Dès 2012. Bien que la voirie soit de compétence communautaire, « la Ville réservera l'enveloppe financière nécessaire à l'achèvement de l'avenue ».
Le projet d'aménagement datant un peu, il subira un léger toilettage. « Car on n'aménage plus aujourd'hui le partage de la route comme à l'époque. » Des riverains seront logiquement associés au projet.
Dans ce cadre, la bande cyclable dessinée sur le premier tronçon pourrait quitter la chaussée et migrer vers le trottoir en vue d'une meilleure cohérence d'ensemble. En attendant la reprise des travaux, les riverains devront prendre leur mal en patience. Quid des « énormes trous » d'ores et déjà repérables ? « La chaussée est déformée, c'est un fait. Mais on ne va pas investir aujourd'hui pour démolir demain », soutient Gérard Jover. En clair, la CUB n'ira pas plus loin qu'un entretien curatif de rebouchage. Les grandes manœuvres seront pour 2012.
26 000 véhicules par jourConcernant l'avenue de Magudas, hormis les aménagements liés à la continuité cyclable et à l'arrivée du tramway (qui franchira l'échangeur 9 de la rocade), rien d'autre n'est prévu. Rien ? Peut-être pas. Devant à la détermination des habitants, les élus mérignacais ont promis de lancer une étude pour de menus aménagements de sécurité sur cet axe où circulent 26 000 véhicules par jour. La réalisation de plateformes surélevées est exclue, « à la fois pour des raisons de réglementation et des contraintes d'emprises », prévient Gérard Jover. Par contre, d'autres pistes semblent possibles : feux clignotants, îlots de séparation de chaussée pour améliorer la traversée des piétons, voire des radars… Un rond-point ? Peu probable. « C'est un obstacle à la circulation mais ce n'est pas la panacée pour les piétons », estime le responsable de la circonscription de voirie. Rappelant que la sécurité est « une priorité absolue », Bernard Le Roux, premier adjoint, insiste sur la nécessité de protéger piétons et cyclistes. Rendez-vous dans quelques mois pour les premiers arbitrages.
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